Réfugiés à Herve en raison d’un arrêté du prince-évêque de Liège, Pierre Lebrun (rédacteur en chef) et Jacques-Joseph Smits (imprimeur) continuent la publication du Journal général de l’Europe depuis le duché de Limbourg. Tout en poursuivant leurs critiques contre Hoensbroeck dans l’Affaire des Jeux de Spa, le journal défend aussi les réformes progressistes décidées par l’empereur Joseph II dans « ses » Pays-Bas. Hostiles à de telles réformes, les États de Brabant et de Hainaut décident l’interdiction du Journal général de l’Europe sur leur territoire et menacent ses deux responsables. Réfugiés à Aix-la-Chapelle, Lebrun et Smits obtiennent du gouvernement impérial que l’arrêt des deux États soit cassé, et le Journal reparaît à Herve le 5 janvier 1788.