Après la bataille de Waterloo, les dispositions du premier traité de Paris signé en 1814 sont modifiées. Outre le rétablissement de la France dans ses frontières de 1792, et la perte – pour la France – du duché de Bouillon, des cantons wallons et des places fortes de Mariembourg et Philippeville, le système de la Barrière est rétabli et, lors du transfert vers le gouvernement de la Belgique d’une partie des territoires situés sur la rive droite de la Meuse, en l’occurrence les départements des Forêts et de Meuse-et-Ourte, quelques cantons sont conservés par la Prusse : il s’agit des cantons d’Eupen, de Malmedy et de Saint-Vith. Ancien territoire des Pays-Bas autrichiens, le canton d’Eupen appartenait au duché de Limbourg et le canton de Saint-Vith relevait de celui de Luxembourg. Formant une principauté abbatiale avec Stavelot, Malmedy relevait pour sa part de l’empire et du diocèse de Cologne, alors que Stavelot relevait du diocèse de Liège.