Le coq de Paulus, drapeau de la Wallonie – Diffusion Institut Destrée © Sofam
Quand l’Assemblée wallonne voit le jour en octobre 1912, circule déjà depuis quelque temps l’idée de doter la Wallonie de signes distinctifs propres (drapeau, armes ou insignes, fête, chant et même devise). Les initiatives sont individuelles et éparses et Jules Destrée comprend aisément que l’Assemblée wallonne a ainsi l’occasion de prouver son rôle fédérateur. Le rapport confié à Richard Dupierreux permet de faire l’état des lieux et des propositions ; elles sont débattues lors de la session de Mons, le 16 mars et, sur base d’un rapport complémentaire, un vote est acquis, le 20 avril 1913, lors de la session qui se tient à Ixelles. Le décret de l’Assemblée wallonne, qui renonce à choisir un chant, retient la devise « Wallon toujours ! », les journées de septembre comme date de la fête nationale de la Wallonie, le coq rouge sur fond jaune comme drapeau, ainsi que le cri « Liberté ». Le 3 juillet, une Commission des Artistes valide l’œuvre réalisée par le peintre Pierre Paulus et la Wallonie est ainsi dotée de son drapeau.