À l’initiative d’un Comité permanent d’Action wallonne qui comprend notamment des représentants du Mouvement populaire wallon, de Wallonie libre, de Rénovation wallonne, du Mouvement libéral wallon, de l’AWPSP et de cercles politiques et syndicaux, un important congrès rassemble, à Namur, toutes les forces vives de la Wallonie, le 23 mars 1963. Un millier de délégués sont présents. Il se dégage la volonté de créer une « Assemblée wallonne » représentative, ainsi qu’un Conseil économique et social. Il s’agit de lutter contre la minorisation et l’appauvrissement de la Wallonie, dans le respect de toutes les opinions et de tous les intérêts wallons.
Au premier rang des revendications, se trouvent l’idée fédéraliste et l’établissement d’un nouveau pacte constitutionnel. Le Congrès entend aussi lutter contre l’adaptation des sièges parlementaires au chiffre de la population sans garantie pour la Wallonie et réclamer la révision de l’article 131 de la Constitution afin d’introduire le principe du référendum dans la Constitution.
À l’issue du congrès se constitue un Collège exécutif de Wallonie qui va notamment prendre en charge l’organisation d’un vaste pétitionnement et tenter de créer une réelle Assemblée wallonne représentative.
Politique
23 mars 1963
Congrès d’Action wallonne (Namur)
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