Dès le vendredi 27 mai 2016, les intempéries qui touchent la Wallonie provoquent des problèmes de mobilité (trafic ferroviaire interrompu et N4 inondée du côté de Ciney et Namur), ainsi que des montées d’eau dans les habitations (Liège). Dans la nuit du lundi 30 ou mardi 31 mai, des pluies diluviennes s’abattent sur le Hainaut, inondant des caves et provoquant des coulées de boue qui paralysent la Wallonie picarde. À Vezon, l’observatoire enregistre une quantité d’eau tombée en 24 heures qui équivaut aux deux tiers d’un mois de mai normal. On enregistre un mort en province de Luxembourg alors que la Tour Eiffel a les pieds dans l’eau.

Après quelques heures d’accalmie, les orages et les fortes averses reprennent à partir du 5 juin. Les lundi 6 et mardi 7 sont calamiteux. De nombreux endroits de Wallonie sont concernés par les dégâts des eaux : Welkenraedt, Verviers, Dison, Comblain, Hamoir, Durbuy, Erezée, Marche, Houffalize, Mettet, Dinant, Charleroi, Frasnes-lez-Anvaing, Leuze, Péruwelz, Tournai, Mouscron, Court-Saint-Etienne, Wavre, etc. À nouveau le trafic ferroviaire est interrompu et de nombreux dégâts enregistrés, notamment aussi en raison de la taille des grêlons tombés le lundi 6 juin et de la chute d’arbres. Deux morts sont à déplorer, l’une du côté de Welkenraedt, l’autre de Walcourt. Dès le 9 juin 2016, au moment où « la situation revient à la normale », les assureurs parlent « d’inondations inédites » en raison à la fois de l’intensité des pluies et de leur durée…

Fin juin 2016 (le 24 précisément), la Wallonie picarde et le Brabant wallon sont à nouveau touchés par de violents orages qui provoquent des inondations considérables, nécessitant une fois encore que soit déclenché le plan d’urgence.