Art-Culture-Sport
11 décembre 2020
Confiture de morts, de Christine Barreau, Prix Rossel 2020

« La recette, c’est probablement de faire avec ce qui est là, et la loyauté à l’engagement qu’on prend vis-à-vis des personnages ou des lieux », commentait Catherine Barreau, la lauréate du prix Rossel 2020 de littérature, en apprenant que son quatrième roman avait été retenu par le jury. « Roman d’apprentissage d’une adolescente, au mitan du siècle, dans la région gaumaise et le Namurois, où la mort cohabite avec la magnificente présence des arbres », ce livre publié chez Weyrich incarne l’enfance perdue, en retraçant « l’itinéraire d’une jeune fille, sa relation avec son père dans une ruelle escarpée et oubliée de Namur, (…) et surtout son attachement/répulsion avec le hameau imaginaire de Mortepire ».

Exerçant la profession de psychologue, la Namuroise écrit de longue date, mais n’a commencé à publier que tardivement. Terminé peu avant le premier confinement imposé par l’épidémie de Covid-19, son quatrième roman a également été nominé pour le Grand prix du roman de l’Académie de langue et de littérature françaises de Belgique.