IPW

Maison traditionnelle, rue des Potiers n° 4-6

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue des Potiers. Sise perpendiculairement à la rue, la maison située aux nos 4 et 6 est un remarquable édifice du 16e siècle. 

Témoin des anciennes méthodes de construction, elle a conservé une façade en pans-de-bois et torchis, élevée sur un soubassement en pierre calcaire. Le terme « pan-de-bois » doit être différencié de « colombage » avec lequel il est souvent confondu. Le colombage, venant du latin colomba signifiant poteau, indique un type d’ossature bien connu en France composé d’une suite de poteaux. Le mot pan-de-bois, plus général, est avant tout technique. Il s’agit d’un ensemble de pièces de charpente assemblées dans un même plan. Le tout est rempli de briques, de torchis, de plâtre… 

À partir du 17e siècle, ce type de construction est progressivement abandonné dans nos régions. Les maisons allient alors la brique et la pierre de taille. Plusieurs exemples d’édifices en pans-de-bois ont toutefois été conservés en Wallonie, principalement dans les provinces de Liège, Luxembourg et Namur. D’autres exemples peuvent être admirés à Bouvignes, notamment dans les rues Richier et Fétis.

Rue des Potiers 4-6
5500 Bouvignes

carte

Classéecomme monument le 20 avril 1982

Institut du Patrimoine wallon

 Jo Van Hove

Maison traditionnelle, place du Baillage n° 24

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. 

Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la place du Baillage. Véritable cœur de la localité, celle-ci compte de très beaux édifices, la plupart des 17e et 18e siècles, dont plusieurs sont classés au titre de monument. 

Après les destructions causées par les troupes françaises au 16e siècle, la ville entame un lent déclin. Au début du 17e siècle, le château comtal se détache de la ville et des ordres religieux s’y installent. En 1672, Bouvignes devient peu à peu une ville ouverte avec le démantèlement de la forteresse et des remparts. De nouvelles constructions apparaissent, notamment place du Baillage et dans les rues environnantes. 

La maison située au no 24 est une bâtisse de type traditionnel de deux niveaux érigée dans la seconde moitié du 18e siècle. Comme la plupart des autres édifices de la localité, celle-ci a été élevée en briques et pierre bleue, matériaux traditionnels de la région à l’époque. Elle présente une haute toiture percée de trois belles lucarnes.

Place du Baillage 24
5500 Bouvignes

carte

Classée comme monument le 20 avril 1982

Institut du Patrimoine wallon

 Jo Van Hove

Maison traditionnelle, place du Baillage n° 22

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. 

Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la place du Baillage. Véritable cœur de la localité, celle-ci compte de très beaux édifices, la plupart des 17e et 18e siècles, dont plusieurs sont classés au titre de monument. 

Après les destructions causées par les troupes françaises au 16e siècle, la ville entame un lent déclin. Au début du 17e siècle, le château comtal se détache de la ville et des ordres religieux s’y installent. En 1672, Bouvignes devient peu à peu une ville ouverte avec le démantèlement de la forteresse et des remparts. De nouvelles constructions apparaissent, notamment place du Baillage et dans les rues environnantes. 

La maison située au n° 22 est une étroite bâtisse de type traditionnel construite dans la première moitié du 18e siècle. Comme la plupart des autres édifices de la localité, celle-ci a été élevée en briques et pierre bleue, matériaux traditionnels de la région à l’époque. Telle la maison située au no 18, elle a été modifiée au 20e siècle, époque où les fenêtres autrefois à croisée ont été remplacées par de plus grandes baies.

Place du Baillage 22
5500 Bouvignes

carte

Classée comme monument le 20 avril 1982

Institut du Patrimoine wallon

 Jo Van Hove

Maison traditionnelle, place du Baillage n° 18

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. 

Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la place du Baillage. Véritable cœur de la localité, celle-ci compte de très beaux édifices, la plupart des 17e et 18e siècles, dont plusieurs sont classés au titre de monument. 

Après les destructions causées par les troupes françaises au 16e siècle, la ville entame un lent déclin. Au début du 17e siècle, le château comtal se détache de la ville et des ordres religieux s’y installent. En 1672, Bouvignes devient peu à peu une ville ouverte avec le démantèlement de la forteresse et des remparts. De nouvelles constructions apparaissent, notamment place du Baillage et dans les rues environnantes. 

Datée de 1737 au linteau de la porte, la maison située au no 18 présente deux niveaux de trois travées. Comme la plupart des autres édifices de la localité, celle-ci a été élevée en briques et pierre calcaire, matériaux traditionnels de la région à l’époque. Possédant autrefois des fenêtres à croisée (comme sur la maison du Patrimoine médiéval mosan, sa voisine), elle a été modifiée au 19e siècle lorsque les baies ont été élargies.

Place du Baillage 18
5500 Bouvignes

carte

Classée comme monument le 5 octobre 1982

Institut du Patrimoine wallon

G. Focant

Maison du Patrimoine médiéval mosan, Place du Baillage 16

Appelée « grande maison du Marché » ou « maison espagnole », cet édifice est sans aucun doute un des joyaux de la localité.

Construite entre 1569 et 1578, cette imposante bâtisse est de style traditionnel toutefois empreint d’un esprit Renaissance. Érigée en brique et pierre calcaire, elle est surmontée de trois pignons baroques ajoutés vers 1620. La demeure a probablement été bâtie à la demande du maître de forges Gobert Maître-Cocq, avant de passer entre les mains de diverses grandes familles de maîtres de forges jusqu’en 1711. En 1910, la maison est transformée en hôtel de ville et est restaurée une première fois en 1924. 

En 1977, année de la fusion des communes et de l’intégration de Bouvignes à la commune de Dinant, une seconde restauration est entreprise. On rétablit alors la flèche, visible sur un dessin de Remacle le Loup de 1738. L’édifice s’établit sur un plan en L avec une tourelle d’escalier dans l’angle. Les façades comptent un grand nombre de fenêtres à croisée à six jours et de très belles ancres. 

L’ensemble a une nouvelle fois été restauré au début du 21e siècle afin d’y installer un espace muséal. Inaugurée en 2008, la maison du Patrimoine médiéval mosan permet de découvrir la civilisation médiévale dans la région via des collections permanentes mais également l’organisation fréquente d’expositions temporaires.

Place du Baillage 16
5500 Bouvignes

carte

Classée comme monument le 28 avril 1948

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Maison traditionnelle, place du Baillage n° 4

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. 

Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la place du Baillage. Véritable cœur de la localité, celle-ci compte de très beaux édifices, la plupart des 17e et 18e siècles, dont plusieurs sont classés au titre de monument. 

Après les destructions causées par les troupes françaises au 16e siècle, la ville entame un lent déclin. Au début du 17e siècle, le château comtal se détache de la ville et des ordres religieux s’y installent. En 1672, Bouvignes devient peu à peu une ville ouverte avec le démantèlement de la forteresse et des remparts. De nouvelles constructions apparaissent, notamment place du Baillage et dans les rues environnantes. Au centre se trouve une ancienne pompe en pierre calcaire du 19e siècle, en forme de pilier. Elle est sommée d’un élément pyramidal lui-même surmonté d’un élément en fer forgé portant une petite sphère en pierre. 

La maison située au no 4, à l’angle de la ruelle du Marché, affiche une façade de type traditionnel de trois niveaux. Elle a été érigée dans la première moitié du 17e siècle et est aujourd’hui une des plus anciennes de Bouvignes. Construite en brique et pierre bleue, elle est rythmée par des bandeaux de chaînes horizontales et percée d’un oculus rond au troisième niveau.

Place du Baillage 4
5500 Bouvignes

carte

Classée comme monument le 8 mars 1983

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Maison traditionnelle, place de la Trompette n° 3

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. 

Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la place du Baillage toute proche. Véritable cœur de la localité, elle compte de très beaux édifices, la plupart des 17e et 18e siècles, dont plusieurs sont classés au titre de monument. 

La maison située au no 3 de la rue du Cardinal Mercier a été transformée à plusieurs reprises. Il s’agit d’une bâtisse chaulée à deux niveaux conservant une base du début du 17e siècle dans la partie gauche. La porte d’entrée a été modifiée comme l’indiquent les traces d’une porte en plein cintre. Le reste de l’édifice, de type traditionnel, date du premier quart du 18e siècle.

Place de la Trompette 3
5500 Bouvignes

carte

Classée monument le 5 octobre 1982

Institut du Patrimoine wallon

Jo van Hove

Ancien presbytère de Bouvignes

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Richier. Celle-ci compte d’ailleurs plus d’une dizaine d’édifices classés au titre de monument. Ils affichent un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. 

L’ancien presbytère est composé d’un ensemble de bâtiments construits en plusieurs temps dans le courant du 18e siècle, vraisemblablement à partir d’un gros œuvre du XVIe siècle. Une pièce de charpente datée de 1584, réutilisée pour le logis principal, et un linteau millésimé 1521 replacé au perron de la porte arrière en sont deux indices. Le double corps principal est pour sa part daté de 1735 comme l’indiquent les ancres situées sur la façade. À droite se trouvent les dépendances, probablement érigées au même moment ou peu après. 

Un troisième bâtiment ferme en U la petite cour clôturée par un muret bas, lui-même rythmé par des pilastres de pierre. Cette troisième aile date de 1757 et arbore un style similaire. Elle est caractérisée par la présence de deux arcades en plein cintre dont les clés sont ornées d’un millésime pour l’une, et du monogramme du Christ (IHS) pour l’autre. À l’opposé se trouve une aile d’habitation, de style néogothique, bâtie en 1860.

Rue Richier 54
5500 Bouvignes

carte

Classé comme monument le 28 avril 1948

Institut du Patrimoine wallon

no picture

Maison traditionnelle, rue Richier n° 45

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. 

Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Richier. Celle-ci compte d’ailleurs plus d’une dizaine d’édifices classés au titre de monument. Ils affichent un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. 

L’édifice situé au no 45 est une belle maison traditionnelle érigée dans le deuxième quart du 18e siècle. Il présente un double corps de deux niveaux et trois travées, en moellons de calcaire. L’ensemble a été, comme la maison située au no 41, restauré en 1984 par l’architecte local Philippe Jaspard. Elle est le témoin d’un sursaut entamé à l’époque dans la localité, en net déclin depuis les destructions des troupes françaises opérées en 1552 et 1672. Au 18e siècle en effet, une nouvelle route reliant Namur à Luxembourg est aménagée et traverse Bouvignes. La cité alors sans éclat gagne quelques habitants et finit par retrouver une activité industrielle au 19e siècle. 

En 1976, un concours d’architecture est lancé conjointement par la ville de Dinant, le ministère de la Culture française et celui de l’aménagement du territoire et du logement. Les restaurations d’édifices anciens et classés ont été confiées aux architectes Houdé et Verleyen. Ces derniers ont entamé leurs travaux en 1989, notamment dans les rues Guiot, Barbier et Richier.

Rue Richier 45
5500 Bouvignes

carte

Classée comme monument le 12 novembre 1981

Institut du Patrimoine wallon

no picture

Maison traditionnelle, rue Richier n°43

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. 

Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Richier. Celle-ci compte d’ailleurs plus d’une dizaine d’édifices classés au titre de monument. Ils affichent un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. 

L’édifice situé au no 43 est, comme la plupart des autres bâtisses de la rue, une belle maison traditionnelle du 18e siècle érigée en moellons de calcaire. Elle est le témoin d’un sursaut entamé à l’époque dans la localité, en net déclin depuis les destructions des troupes françaises opérées en 1552 et 1672. Au 18e siècle en effet, une nouvelle route reliant Namur à Luxembourg est aménagée et traverse Bouvignes. La cité alors sans éclat gagne quelques habitants et finit par retrouver une activité industrielle au 19e siècle. 

En 1976, un concours d’architecture est lancé conjointement par la ville de Dinant, le ministère de la Culture française et celui de l’aménagement du territoire et du logement. Les restaurations d’édifices anciens et classés ont été confiées aux architectes Houdé et Verleyen. Ces derniers ont entamé leurs travaux en 1989, notamment dans les rues Guiot, Barbier et Richier.

Rue Richier 43
5500 Bouvignes

carte

Classée comme monument le 12 novembre 1981

Institut du Patrimoine wallon