La Belgique de 1839

Ce n’est qu’en 1838 que le roi des Pays-Bas se résout à accepter la situation provoquée par la révolution belge de 1830 et à signer le traité des XXIV articles. La Belgique doit s’acquitter d’une partie importante de la dette des Pays-Bas, même si le principal est antérieur à l'unification de 1815. Parmi les autres articles, le traité de Londres (19 avril 1839) impose à la Belgique un statut de neutralité totale, que garantissent l'Autriche, la France, le Royaume-Uni, la Prusse et la Russie. La Confédération germanique apporte également sa signature aux traités.
Les Pays-Bas conservent le contrôle des bouches de l'Escaut (un droit de péage est imposé jusqu’en 1863) et un accès à Liège par la Meuse. Ils conservent aussi une partie du grand-duché luxembourgeois. Reconnu comme indépendant mais attribué en fief au roi des Pays-Bas (1815), le grand-duché ne parvient pas à se libérer. État membre de la Confédération germanique (1815), dépecé en 1839 pour constituer une partie de la Belgique, et adhérant au Zollverein (1842), il dispose de ses propres institutions, mais il doit encore supporter la présence d’une garnison prussienne dans la citadelle de Luxembourg. En 1867, la France de Napoléon III propose secrètement aux Pays-Bas de racheter le grand-duché, mais quand la transaction est éventée, une crise éclate au cœur de l’Europe. La diplomatie calme le jeu et le grand-duché est reconnu neutre et indépendant (1867).
C’est à la même date que la province néerlandaise de Limbourg perd le titre officiel de duché qui lui avait été attribué en 1839. Entre ces deux dates (1830-1866), le duché de Limbourg a fait aussi partie de la Confédération germanique.

Références
HaHu150 ; Sel146 ; WTcM01 ; WTcM19 ; www_cm1830


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Les bonnes villes du duché de Luxembourg (XVe siècle)

L’acte le plus ancien confirmant tous les privilèges de la ville de Luxembourg remonte à 1354. Il sera maintes fois confirmé par la suite, jusqu’en 1789, à la fois pour les bourgeois de la ville et pour les habitants des localités du duché qui ont obtenu une charte reconnaissant leurs libertés, privilèges et coutumes. Longtemps, dans la société « luxembourgeoise », plus précisément sur les terres germaniques, demeureront cependant des hommes soumis à des catégories de servage (FAIDER).
Présidés par le sénéchal, les états provinciaux du Luxembourg qui retrouvent de leur importance après la période bourguignonne, seront convoqués deux fois par an, pour voter les subsides ordinaires et extraordinaires ; la députation permanente (9 membres) est quant à elle renouvelée tous les trois ans. En matière de justice, le Conseil de Luxembourg ne deviendra souverain qu’en 1782 ; jusque-là, ses arrêts étaient soumis à la révision du grand conseil de Malines et, comme dans les autres provinces des Pays-Bas, aucun habitant du duché ne pouvait être jugé en dehors de celui-ci.
Si le duché est dépourvu de (grandes) villes (en 1790, Luxembourg compte moins de 10.000 habitants, Arlon 2.500), il dispose néanmoins des représentants des villages et bourgades (de 300 à 2.500 habitants) en ses états provinciaux, comme dans les autres comtés et principautés. Avant la cession de territoires à la France, en exécution du traité des Pyrénées, une vingtaine de villes envoyaient leurs délégués ; 8 sont germanophones, 12 francophones (TRAUSCH). Soulignées sur la carte, les villes devenues françaises après 1659 n’envoient plus de délégués aux états provinciaux de Luxembourg.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les députés des quinze « villes » siègent à côté des représentants de la noblesse (de moins en moins fournie au XVIIIe siècle) et de l’Église (ici, surtout les abbés, ceux de Saint-Hubert, Orval, Munster-Luxembourg, saint Willibrord d’Echternach et saint Maximin de Trèves). Les deux sessions annuelles se déroulent à Luxembourg.

Références
AzKG-94 ; DHGe14 ; ErCover ; Faid119-124 ; H67; JLxb ; Lor-193 ; TrauLxb86 ; TrauLxb92 ; TrauLxb119 ; TrauLxb137


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Le duché de Luxembourg (1354)

Réussissant de « bons » mariages pour ses enfants, à défaut de coiffer la couronne impériale, Jean l’Aveugle accorde de l’attention à ses terres luxembourgeoises qui s’agrandissent et se fortifient. Tout en créant la foire de Luxembourg (1340), il encourage l’activité économique dans ses frontières renforcées. Mais l’intérêt des princes à l’égard des terres d’entre Meuse et Moselle s’éteint avec lui (1346). Ses enfants et petits-enfants sont en effet davantage préoccupés par la succession impériale qui oppose les Wittelsbach, les Habsbourg et les Luxembourg.
Alors que le titulaire, Louis de Bavière, vit encore, Charles IV, fils de Jean l’Aveugle, est désigné empereur (1346). À peine couronné, il fait promulguer la Bulle d’or qui codifie désormais les élections impériales (1356) ; ce règlement restera en vigueur jusqu’à la disparition du Saint-Empire romain germanique le 6 août 1806. Il permet notamment à la maison de Luxembourg de conserver le titre impérial de manière quasi ininterrompue jusqu’en 1438. Le centre de l’empire se déplace alors vers l’est, Prague devenant le centre politique et culturel, et l’intérêt pour le comté de Luxembourg, érigé en duché au profit de Wenceslas Ier en 1354, devient secondaire. Néanmoins, devenu par mariage duc de Brabant, Wenceslas doit prêter le serment de respecter les libertés et privilèges de son nouveau duché. Il ramènera en Luxembourg cette procédure d’engagement du prince à l’égard de la noblesse et des villes. À cette date, la charge de sénéchal est créée ; elle deviendra héréditaire et donnera droit de présider les états provinciaux.
Sans gouvernail, le duché de Luxembourg est en proie aux luttes intestines et est particulièrement endetté quand Philippe le Bon en fait l’acquisition (traité de Hesdin 1441), avant de confirmer sa possession par les armes (1443). En l’absence des princes, les trois États ont pris progressivement de l’importance, assurant une continuité spécifiquement « luxembourgeoise », à forte coloration culturelle française. Avec les Bourguignons, l’ordre est rétabli et un système plus centralisateur et autoritaire écarte les villes et la noblesse du pouvoir.

Références
AzKG-94 ; DHGe14 ; ErCover ; Faid119-121 ; H67 ; HW04-112 ; TrauLxb86 ; TrauLxb86, 92, 119, 137, 142-145, 154, 167


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La maison de Luxembourg à l’heure impériale (XIVe siècle)

N’ayant jamais abandonné l’idée de reprendre le comté de Namur et le duché de Limbourg, la maison de Luxembourg s’engage dans une guerre de succession funeste. En 1288, sur le champ de bataille de Worringen, elle perd la plupart de ses princes régnants morts au combat : en conséquence, elle est obligée de renoncer définitivement au Limbourg, même si elle est unie, par des liens de mariage, au Brabant (Wenceslas, comte de Luxembourg est marié à Jeanne de Brabant ; leur union est considérée comme personnelle et n’engagera pas leurs « biens » : il ne sera jamais question d’un rapprochement Brabant-Limbourg / Luxembourg).
Malgré les circonstances, la maison de Luxembourg ne disparaît pas, loin de là, grâce à l’influence française qui se fait de plus en plus grande et grâce aussi au soutien du pape. À cheval entre France et Germanie, le petit-fils de Henri V parvient à se faire élire « roi des Romains » (1308). Bien décidé à rétablir le titre d’Imperator Romanorum qui n’est plus attribué depuis près d’un siècle, Henri VII part en expédition en Italie, se présente en pacificateur dans les multiples querelles italiennes et, malgré les guelfes, se fait sacrer empereur romain germanique (1312) concrétisant sa volonté de rétablir un « empire médiéval d’occident ». À sa mort, un an plus tard en 1313 à Buonconvento, son fils Jean n’a que 17 ans. Déjà marié à la fille du roi de Bohême en 1310, il est promis à un destin exceptionnel, idéalisé par le roman chevaleresque, sa mort en héros à la bataille de Crécy (1346) symbolisant toute son existence. Roi de Bohème (mais les grands ne veulent pas de lui) et par conséquent grand électeur de l’empire, Jean n’aura de cesse d’obtenir la couronne impériale, parcourant toutes les cours d’Europe, en vain.

Références
AzKG-94 ; TrauLxb-86, 92, 119, 137


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Le comté de Luxembourg en 1281

Réfugié à Luxembourg dont il favorise le développement, Henri l’Aveugle meurt en 1196 en laissant une fille de six ans comme seule héritière (Ermesinde). Les biens de Namur et de Luxembourg réunis en 1136 sont à nouveau séparés et promis à des existences distinctes. Par son second mariage, avec le fils du comte de Limbourg, Ermesinde (1186-1247) inscrit le Luxembourg dans une nouvelle histoire car Waléran, son nouvel époux, lui apporte le comté d’Arlon et, par conséquent, le lien territorial unifiant toutes ses terres. Il lui garantit aussi des possessions de son premier mariage et lui apporte une descendance. La comtesse organise son État et accorde les premières franchises aux deux seules villes dignes de ce nom : Echternach (en 1236/8) et Luxembourg (1244), ainsi qu’à Thionville qui jouit d’un statut particulier (1239). Leur fils, Henri V (1216-1281), fonde l’importante abbaye de Clairefontaine et acquiert encore ce qui deviendra la prévôté d’Aywaille, et s’empare très brièvement du comté de Namur (1256-1264) ; luttant contre des seigneuries « autonomistes », il consolide les liens entre tous ses comtés et les institutions du pays (prévôtés). Tourné vers la France, il introduit le droit de Beaumont. S’appuyant sur les nobles et des agents administratifs dévoués, il étend les libertés et franchises à des villes moyennes (Grevenmacher, 1252, Bitbourg, 1262).

Références
DHGe14 ; TrauLxb86, 92, 119 ; WPH01-227


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Le comté de Namur du XIIIe au XVe siècles

À la mort de Henri l’Aveugle (en 1196), le bloc territorial luxembourgeois auquel s’agglomèrent les comtés limitrophes est séparé du comté de Namur, ravalé au rang de « principauté de second ordre, coincée et presque étouffée par les grands territoires liégeois, brabançon et hennuyer » (L. Genicot).
Fortement réduit en 1196, le territoire du comté de Namur ne variera que très légèrement jusqu’à l’entame du XVe siècle, certains endroits étant contestés par les voisins liégeois, brabançons et de Bouillon. Tombé entre les mains d’une branche cadette de la maison de Hainaut, le comté de Namur restera fort convoité et sera l’objet de multiples arrangements entre ses voisins des maisons de France, Luxembourg et Flandre. Son statut évolue, variant entre celui de comté et celui de marquisat de Namur.
En 1421, dépourvu d’héritier, Jean III, dernier comte de Namur vend ses terres au duc de Bourgogne Philippe le Bon ; celui-ci en hérite en 1429 et les réunit à ses possessions des Pays-Bas. L’histoire du comté(-marquisat) de Namur se confond depuis lors avec celle des autres provinces des Pays-Bas.

Références
GeGB47 ; GeNam ; HHWH24 ; Rol57 ; WPH01-83


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Le comté de Namur au XIIe siècle

Désigné par l’empereur à la tête du comté de Luxembourg laissé sans héritier (1136), le comte Henri (plus tard surnommé l’Aveugle) bénéficie d’un concours de circonstances qui l’amène à hériter du titre de comte de Namur, Laroche, Durbuy et Luxembourg, en plus d’être l’avoué des importantes abbayes de Stavelot, Malmedy, Saint-Maximin de Trêves et Saint-Willibrod d’Echternach (1139). C’est en vain qu’il tentera d’accroître ses biens, ses voisins immédiats voyant d’un mauvais œil se constituer un puissant ensemble territorial entre la Meuse et la Moselle. Henri l’Aveugle paiera d’ailleurs au prix fort ses échecs militaires.
Une rocambolesque histoire de succession marque les dernières années de son existence. En 1163, il rédige un testament en faveur de Baudouin V, comte du Hainaut, mais la naissance d’une fille en 1186 l’amène à changer d’avis. Harcelé par les grandes familles namuroises, menacé par le comte du Hainaut qui conquiert le Namurois (1188), considéré comme un pion par l’empereur qui souhaite élever le Namurois au rang de Marquisat (1188), Henri trouve finalement refuge à Luxembourg, ne conservant que les comtés de La Roche et Durbuy. Quand il meurt à Echternach en 1196, à plus de 80 ans, ses biens sont dispersés : sa dernière fille (Ermesinde) héritera des comtés de Laroche et Durbuy avant d’obtenir de l’empereur le comté de Luxembourg ; quant au comté de Namur, il revient au comte de Hainaut, Baudouin VI, sous la forme d’un marquisat.

Références
Er-Cover ; H56 ; HHWH24 ; MoDic2a ; MoDic2z


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Le droit de Beaumont dans le comté/duché de Luxembourg (XIIe – XVIIIe siècles)

Les nouvelles habitudes namuroises auraient-elles fait florès dans le comté de Luxembourg, au moment du règne commun sur les deux régions de Henri l’Aveugle (1136-1186) ? Ou l’influence barroise est-elle prédominante ? Toujours est-il qu’au XIIIe siècle, quarante localités du comté de Luxembourg disposent de leurs chartes d’affranchissements construites sur le modèle de la loi de Beaumont, promulguée en 1182 par Guillaume de Champagne (par ailleurs évêque de Reims) pour ses localités du Barrois, de la Champagne, de la Lorraine et du Rethelois. Il s’agit d’une des franchises les plus libérales d’Europe. Quatre-vingts localités en seront dotées dont la moitié (sur la carte) dans le Luxembourg wallon actuel. Droit régional, la loi de Beaumont concerne essentiellement le pays gaumais.
En 1775, une ordonnance de l’impératrice d’Autriche supprime purement et simplement cette coutume qui organisait notamment la vie municipale par une réelle élection des maire, jurés et doyen de justice. D’autres largesses avaient été accordées par Guillaume de Champagne, notamment en matière d’impôts et de commerce. Dans un souci de centralisation accrue, Vienne souhaitait désigner maire et échevin, en leur attribuant un mandat à vie.

Références
Lor-204 ; RouNa-207-208


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Possessions de la maison de Luxembourg en 1139

Quand Conrad II, comte de Luxembourg, meurt en 1136, il ne laisse aucun héritier. Fils de Godrefoi Ier comte de Namur, Henri est désigné pour succéder à son cousin Conrad, et prend le nom de Henri IV de Luxembourg. Trois ans plus tard, à la mort de son père (1139), Henri hérite du comté de Namur, ainsi que des comtés de Durbuy et de Laroche, et des avoueries des abbayes Saint-Maximin et Saint-Willibrod. En réunissant ainsi sur sa personne un vaste ensemble entre Meuse et Moselle, il devient un puissant prince territorial mieux connu, plus tard, sous le nom de Henri l’Aveugle (il devient aveugle en 1182), ou Henri de Namur. Malgré ses tentatives pour étendre encore ses biens, il se heurte à des voisins plus puissants que lui, notamment Liège et le Brabant, mais aussi l’archevêque de Trèves. En 1151, la bataille d’Andenne se solde par la victoire écrasante de l’évêque de Liège. D’autre part, afin d’affaiblir le poids de la noblesse, il « importe » les habitudes namuroises en Luxembourg, essentiellement le « droit de Namur ». Franchises et privilèges sont accordés aux villes et bourgeois, mais aussi étendus aux communautés rurales.
Au terme du long règne d’Henri l’Aveugle (né à Namur vers 1112, il meurt à Echternach en 1196), ses biens sont dispersés : sa dernière fille (Ermesinde) hérite des comtés de Laroche et Durbuy, le comté de Luxembourg revient à l’empereur du fait de l’absence d’héritier masculin et le comté de Namur revient au comte de Hainaut (Baudouin V). Le comté de Luxembourg est confié à Othon de Bourgogne (fils de l’empereur Frédéric Barberousse) qui meurt en 1200. En 1197, Ermesinde avait néanmoins obtenu de succéder à son père. Mariée à Waléran III, futur duc de Limbourg, elle administre le comté durant une longue période (jusqu’en 1247), donnant une nouvelle vie à la maison de Luxembourg.

Références
AzKG-94 ; DHGe14 ; H56 ; TrauLxb86 ; TrauLxb92 ; TrauLxb119


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La maison de « Luxembourg » au XIe siècle

En se disputant avec l’empereur Henri II qui avait épousé une des filles de Sigefroid, la nombreuse descendance directe de ce dernier se montre trop gourmande ; la maison de Luxembourg hypothèque d’autant plus ses espoirs de grandeur que Henri II meurt sans héritier. Après quelques temps plus difficiles, Frédéric – petit-fils de Sigefroid – devient duc de Basse-Lotharingie, mais surtout avoué de l’abbaye de Stavelot. Avec ses frères, il s’emploie à enraciner les « Luxembourg » et à créer un comté portant ce nom (XIe siècle).
Initiative de Conrad qui est le premier à porter le titre de comte de Luxembourg (1083), l’établissement d’un monastère à Luxembourg (abbaye Notre-Dame, devenue Munster) lie définitivement les héritiers de Sigefroid à cet endroit ; ils éprouvent néanmoins de réelles difficultés à constituer un ensemble territorial étendu, durable et indépendant. Les mariages et les alliances les attirent tant vers la Saxe et la Franconie que vers l’Aquitaine, la Flandre et le long de la Meuse. En 1136, Conrad reste sans héritier.

Références
AzKG-94 ; DHGe14 ; ErCover ; TrauLxb119


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