SPW - Guy Focant 

Passage Lemmonier à Liège

Ouvert au public le 25 janvier 1839, le passage Lemmonier, du nom de son architecte, est le premier grand passage couvert de Belgique. Avec ses 160 mètres de long, 4 mètres de large et ses 48 boutiques, il dépasse largement la galerie bruxelloise de la Monnaie, seule galerie marchande du pays à l’époque.

Son tracé comporte deux tronçons au milieu desquels se trouve une rotonde. Si le passage compte trois étages, seul le premier est visible depuis la galerie. Celle-ci est recouverte d’une verrière. Toutes les boutiques présentent les mêmes dimensions. 

À l’origine assez sobre, le passage Lemmonier subit de nombreux changements à partir des années 1930, à l’initiative de l’architecte Henri Snyers. Le soubassement des vitrines est orné de marbre, et la coupole, originellement en verre, est reconstruite en béton armé et recouverte de carreaux de mosaïque bleue, ses arcades soutenues par des ferronneries stylisées.

Le passage Lemmonier est donc le résultat d’aménagements divers tout en conservant une grande cohérence architecturale qui fait toujours de cet endroit un lieu prisé du commerce liégeois et un témoin privilégié du développement d’un mode architectural typique du XIXe siècle, alliant commerce et habitat.

Il ne subsiste de la construction d’origine que les façades externes de style néoclassique tournées vers la rue de l’Université et la rue Lulay des Fèbvres.

1892 : le troisième Congrès wallon

Présidé par Édouard Termonia, le troisième Congrès wallon se réunit le 20 novembre 1892 à Liège dans la salle des mariages de l’hôtel de ville pour sa séance matinale. Mais pour la séance de l’après-midi, les congressistes se rendent au casino du passage Lemmonier, aujourd’hui disparu. Le Congrès est essentiellement culturel. Le Mouvement wallon, à peine structuré dans ses premières années, se soucie alors plus de questions culturelles, historiques et linguistiques que de questions politiques. Certes, une discussion sur les dangers du flamingantisme est déjà entamée au passage Lemonnier, mais elle conclut encore que les flamingants, peu nombreux, ne menacent en rien l’unité nationale.

Passage Lemonnier 
(entre la rue de l'Université et Vinâve d'Ile)
4000 Liège

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Classé comme monument le 15 décembre 1988

Freddy Joris & Frédéric Marchesani, avril 2009

Province de Liège, Musée de la Vie wallonne

Parc de la Boverie à Liège

Aujourd’hui parc de la Boverie, le lieu était autrefois champêtre ; les boeufs qu’on y faisait paître ont d’ailleurs donné leur nom à l’endroit. Il fut aménagé en parc à partir de 1853, lorsque les alentours devinrent un quartier chic après le percement de la dérivation de la Meuse. 

En 1865, un jardin d’acclimatation s’y installe et occupe alors la moitié du parc actuel : lieu de promenade recherché, agrémenté de plans d’eau et de plantes exotiques, il recèle également un jardin zoologique. Ce jardin prendra un essor considérable en devenant le lieu de l’exposition universelle de Liège en 1905. De cette exposition subsiste le palais des Beaux-Arts (aujourd’hui Musée d’Art moderne et d’Art contemporain, et Cabinet des Estampes) dont l’architecture Louis XVI, inspirée du Petit Trianon de Versailles, est due aux architectes Soubre et Hasse.

Outre une salle des fêtes, aujourd’hui disparue, le parc abrite de petites constructions (volière, centre nautique…), ainsi que, à la pointe de l’île, une roseraie et un jardin à la française agrémenté de bustes de Liégeois célèbres, tel Auguste Donnay. La passerelle Mativa, ou pont Hennebique, du nom de son ingénieur, date, elle aussi, de l’exposition et reste une prouesse considérable d’ingénierie pour l’époque, méritant protection.

1931, 1945, 1949 : lieu de Congrès disparu

Actuellement, le palais des Congrès a sa place exacte à l’endroit où se trouvait jadis la salle des fêtes du jardin d’acclimatation, aujourd’hui disparue. Celle-ci fut le théâtre de plusieurs événements majeurs du Mouvement wallon, déjà hôte du second Congrès de la Concentration wallonne le 18 octobre 1931. C’est dans cette salle que se sont déroulées deux sessions véritablement historiques du Congrès national wallon.

Le premier Congrès national wallon, organisé les 20 et 21 octobre 1945, avec plus de 1.500 participants, est le premier grand rassemblement wallon après le second conflit mondial. Il est l’occasion, pour les Wallons, de faire le bilan de la guerre, de mettre en commun leurs idées et leurs revendications, d’aborder les grands thèmes qui seront ceux des différentes sessions du Congrès national dans les années à venir : problèmes économiques de la Wallonie, problèmes linguistiques, menace sur la culture française, avenir du pays. Le but est clairement affirmé par le président Joseph Merlot : définir une politique commune à toute la Wallonie.

Un vote est organisé sur l’avenir de la Wallonie, et la réunion à la France emporte le plus de suffrages. Suite à de nombreuses interventions, la solution fédéraliste est adoptée au second tour. Une commission est chargée de plancher sur un projet concret. Une exposition sur le Mouvement wallon dans la Résistance est également organisée au même endroit, entre autres à l’attention des congressistes.

Les 1er et 2 octobre 1949, le jardin d’acclimatation accueille à nouveau le Congrès national wallon, qui se réunit alors pour la cinquième fois. En pleine question royale, les congressistes décident de demander un dépouillement régional en cas de consultation populaire. Une position finale dans la question royale aura lieu lors du Congrès suivant mais, déjà, les Congressistes se prononcent contre un retour de Léopold III.

 

« Le 20 octobre fut une belle journée d’automne, tiède et ensoleillée, qui rendait paisibles les rives de Meuse. Le Congrès se réunit dans la salle des fêtes du jardin d’Acclimatation. Au même endroit fut organisée une exposition sur le mouvement wallon dans la Résistance, et qui fut visitée par les participants au Congrès. Outre les participants au Congrès se pressèrent environ 80 journalistes belges, suisses, hollandais et bien sûr des Français, sollicités par les organisateurs, placés derrière le Comité organisateur ou dans la fosse de l’orchestre. À partir de 9 heures, les congressistes se présentèrent de plus en plus nombreux aux portes de la salle, accueillis par des commissaires de Jeune Wallonie. Sur la scène prit place le Comité organisateur, face à l’imposante assemblée, qui allait goûter à une liberté de parole retrouvée après des années de clandestinité et de souffrance. La séance du matin s’ouvrit à 10 heures 30, elle devait durer deux heures. » Philippe Raxhon, Histoire du Congrès wallon d’octobre 1945, Charleroi, 1995, p. 49.

 

Un 14 juillet typiquement liégeois

Toujours actuellement, le parc de la Boverie est le lieu choisi par les Liégeois pour fêter le 14 juillet. À l’initiative des Amitiés françaises de Liège, des concerts et des animations sont alors organisés pour s’associer à la fête nationale française. 

Véritable manifestation populaire, cette fête est idéale pour rappeler les nombreux liens historiques sentimentaux et culturels qui unissent la Ville de Liège avec la République française. Chaque année, la journée du 14 juillet est également l’occasion de plusieurs autres événements à Liège : réception donnée par le Consul général de France au palais des Congrès, dépôt de fleurs au monument à la Résistance et cérémonie d’hommage aux héros français et belges au cimetière de Robermont.

Parc de la Boverie
4000 lIège

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Freddy Joris & Frédéric Marchesani, avril 2009

SPW - G. Focant 

Palais provincial de Namur

Ancienne demeure des évêques de Namur, de 1732 à la Révolution française, et siège des institutions provinciales depuis 1830, cet imposant palais classique est un des plus beaux édifices de Wallonie, tant par son architecture que par sa décoration intérieure. Construit en brique enduite et pierre bleue, sur un plan en U, il comporte un haut frontispice au centre de l’aile principale. L’ancienne chapelle de l’évêché a été réaffectée en salle de réunion pour le Conseil provincial.

1974 : la première salle de séance du Conseil régional provisoire

Le premier Conseil régional wallon, issu de la loi de régionalisation préparatoire de 1974, qui créait des institutions provisoires154, était composé des sénateurs francophones élus en Wallonie, au nombre de 62x, dont 25 socialistes qui refusèrent de participer aux travaux après la séance d’installation. Sous la présidence du libéral carolorégien Franz Janssens (1914-1985), le Conseil tint ses 23 séances plénières de la législature 1974-1977, sauf une (le 1er décembre 1975 à Bruxelles), dans la salle du Conseil provincial, dont sa séance inaugurale le 26 novembre 1974 à 14 heures. Jusqu’à leur installation au château de La Plante, à l’été 1975, les services du Conseil (présidence, greffe, comptes rendus intégral et analytique, secrétariat des groupes) furent également hébergés dans les locaux du palais provincial namurois.

« Convoqué pour la première fois par le ministre Alfred Califice, le Conseil régional wallon tint sa séance d’installation le 26 novembre 1974 à 14h, en la salle du Conseil du Gouvernement provincial à Namur. Le bureau provisoire était composé du doyen d’âge, Jacques Hambye, qui occupait le fauteuil de la présidence, et des deux membres les plus jeunes, Frédéric François et André Bertouille, remplissant les fonctions de secrétaire. Le doyen ouvrit la séance en déclarant qu’il s’agissait de la première manifestation tangible en Wallonie d’une profonde transformation des structures de l’État belge. La séance se tenait dans la chapelle de l’ancien évêché ; le président siégeait sous une colombe en plâtre représentant le Saint Esprit ; il était donc particulièrement bien inspiré. La disposition de la salle avait été étudiée afin de permettre de faire figurer au premier rang huit PS, quatre PSC, trois PLP et trois RW. Sa configuration respectait la force des quatre partis politiques ; c’était un modèle du genre compte tenu de l’exiguïté de la salle. Les membres de l’Exécutif avaient été placés à la droite du président et le greffier, avec ses collaborateurs, à sa gauche. »  Témoignage de Jacques Brassine de la Buissière, Le Conseil régional wallon 1974-1979, Namur, 2008, p. 29.

Place Saint-Aubain
5000 Namur

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Freddy Joris & Frédéric Marchesani, avril 2009

SPW - G. Focant

Monument Tchantchès à Liège

 

Née pour la première fois en 1914, l’idée d’élever un monument à Tchantchès est lancée par la société Le Vieux-Liège en 1922. Le monument, devant représenter le héros des pièces de marionnettes liégeoises et le véritable ardent liégeois personnifié, est érigé en 1936 dans le quartier populaire d’Outremeuse et réalisé par le statuaire Joseph Zomers. 

Inauguré le 27 septembre, dans le cadre des Fêtes de Wallonie, en présence du bourgmestre Xavier Neujean et de militants wallons parmi lesquels Georges Truffaut, il représente une hiercheuse brandissant la marionnette de Tchantchès. Réalisée en bronze, cette statue repose sur un imposant piédestal composé d’une fontaine et de petites vasques conçues par l’architecte Bernimolin. À l’arrière, un coq est figuré sur la plaque permettant d’accéder au mécanisme de la fontaine.

Monument témoin du folklore et de l’esprit wallon, il deviendra un lieu d’hommage du Mouvement wallon en 1959.

Rue Pont Saint-Nicolas
4000 Liège

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Freddy Joris & Frédéric Marchesani, avril 2009

 IPW

Monument Pierre VAN DAMME

Situé en bordure d’une pelouse entre les Terrasses et le pont Albert Ier à Liège, ce monument rend hommage au musicien wallon Pierre Van Damme (1867-1947), qui mit en musique bon nombre de textes d’auteurs wallons, dont le célèbre Li p’tit banc d’Émile Wiket. 

Composé d’un imposant bloc de pierre, il comportait auparavant un médaillon représentant Van Damme. Il a aujourd’hui disparu comme l’atteste l’important espace vide. Une phrase rappelle la place qu’avait la Wallonie dans l’œuvre de l’artiste : « À Pierre Van Damme qui transcrivit en pages musicales l’âme et les paysages de la Wallonie ».

Boulevard Saucy 14
4000 Liège

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Freddy Joris & Frédéric Marchesani, avril 2009

 IPW

Plaque Joseph DURBUY

Situé sur la façade de sa maison natale, ce monument rend hommage à l’écrivain wallon Joseph Durbuy (1882-1963), mentionné dans L’Encyclopédie du Mouvement wallon

Agronome et marchand de bestiaux, il débuta une carrière littéraire en 1902, collaborant alors avec les journaux wallons Li p’tit Lidjwés et Li Clabot. Il deviendra rapidement le chantre de la Hesbaye. Son recueil de poésies Copales et Djavès recevra le prix de la Société de Langue et Littérature wallonne. Sa production théâtrale sera également récompensée à plusieurs reprises et fut l’objet de milliers de représentations. 

La plaque commémorative, installée par ses concitoyens et inaugurée le 9 août 1945, présente un bas-relief figurant un paysan hesbignon et son chien dans un décor champêtre, en parfaite adéquation avec les thèmes de prédilection de Joseph Durbuy. On peut y lire « Ici est né le 27 août 1882 Joseph Durbuy, écrivain wallon, prix de littérature de la Province de Liège en 1942 ».

Rue de Borset
4530 Villers-le-Bouillet

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Freddy Joris & Frédéric Marchesani, avril 2009

Monument français à Châtelet

En octobre 1920, un comité provisoire se forme pour ériger un monument en l’honneur des Français morts durant la guerre. Réalisé par le sculpteur Jacques Marin, il représente la force morale repoussant la force brutale : celle-ci est symbolisée par un énorme bloc de pierre surplombant le héros qui l’arrête, alors que le coq gaulois lance un cri de victoire dans sa direction. 

Le monument est inauguré le 12 septembre 1921 et, par la suite, les fêtes de septembre en l’honneur de la Wallonie seront l’occasion de rassemblements. La place à proximité de ce bâtiment est par ailleurs baptisée « place Franco-Belge ».

Rue des Français
6200 Châtelet

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Freddy Joris & Frédéric Marchesani, avril 2009

SPW - G. Focant

Monument du Stalag

Ce monument fut érigé en 1960 en hommage à tous les militaires belges prisonniers du Stalag I A et disparus au cours de leur captivité. Le Stalag I A, vaste camp de prisonniers de guerre situé à 50 km au sud de Königsberg, accueillit près de 23.000 soldats belges, dont beaucoup avaient servi dans les forteresses liégeoises. Le mirador et les barbelés qui structurent le monument au sommet d’arcs voûtés en béton symbolisent la servitude et l’oppression subies par les prisonniers du Stalag I A. Le monument fut inauguré en présence de milliers d’anciens, le 18 septembre 1960. En 1963, une plaque rappelant les liens qui unissaient les prisonniers belges et français y fut apposée, et une urne contenant de la terre du cimetière allemand de Stablack y fut scellée le 21 septembre 1969.

Le monument de Chaudfontaine est le plus important monument belge en hommage aux anciens prisonniers de guerre et, tout comme le monument national à la Résistance, il est somme toute logique qu’il se situe en
territoire wallon puisque, sur les quelque 250.000 militaires belges capturés par les Allemands en 1940, tous les Flamands furent systématiquement libérés et rapatriés entre l’été 1940 et février 1941 sur ordre de Hitler, si bien que les 80.000 hommes qui restèrent dans les camps étaient principalement des Wallons, parmi lesquels 65.000 subirent ainsi cinq ans d’emprisonnement.

Les médias relaient encore fréquemment le mythe des soldats flamands surreprésentés dans les tranchées de l’Yser, soigneusement entretenu par les autorités flamandes, alors que les statistiques de soldats morts dans ces dernières permettent seulement de constater une légère surreprésentation de 4 à 9 % proportionnellement au poids démographique des deux communautés : presque autant de troufions wallons que de soldats flamands subirent les quatre années de boue et de fureur de l’Yser.

Au contraire, les cinq années de captivité à l’est de l’Allemagne en 1940-1945 furent quasi exclusivement le sort de miliciens wallons, ce qui eut des conséquences démographiques indéniables à long terme, et une influence politique certaine dans la conscientisation wallonne : le mouvement wallon clandestin souligna la différence de traitement entre les prisonniers – sans parler du sort du « prisonnier de Laeken »… – et rappela constamment celle-ci par la suite. Beaucoup d’anciens prisonniers de guerre, révélés au mouvement wallon par cette expérience, lui apportèrent leur contribution parfois bien plus tard, si bien que l’on peut dire que « la question des prisonniers de guerre apparaît indiscutablement liée au Mouvement wallon ». 

Pour le cinquantième anniversaire de la libération des Stalags, le Ministre-Président wallon Robert Collignon, soucieux de rappeler cet épisode historique fondateur parmi d’autres de la conscience wallonne, prit l’initiative d’inviter à une cérémonie d’hommage à Liège, en avril 1995, tous les anciens prisonniers de guerre wallons survivants. Plusieurs centaines répondirent à cet appel.

Avenue des Thermes
4050 Chaudfontaine

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Freddy Joris & Frédéric Marchesani, avril 2009

SPW - G. Focant 

Monument Charles de GAULLE à Verviers

C’est à l’initiative de Joseph Gélis, fondateur et secrétaire de la section verviétoise de Wallonie libre, qu’un monument en hommage au général de Gaulle existe à Verviers : lors du décès du grand symbole de la Résistance, celle-ci décida, dès le 10 novembre 1970, de lui rendre hommage. Un comité provisoire, soutenu par le fils du Général, fut mis en place, mais le nom de de Gaulle ne faisait pas l’unanimité chez les anciens combattants. L’idée ne fut reprise qu’en 1979, à l’initiative de Jules Nissenne.

La Ville de Verviers refusa de s’associer via un soutien financier, mais donna son accord pour l’édification du monument dans un espace public. Le Comité du Souvenir Charles de Gaulle – Verviers lança alors une souscription publique, et le monument fut inauguré le 21 juin 1980. 

Réalisé par les architectes Charles Vivroux (dont ce fut la dernière réalisation avant le décès) et Jean Burguet, il se présente sous la forme d’une stèle de 3 mètres de haut sur laquelle se trouvent une croix de Lorraine et un médaillon en bronze représentant de Gaulle. Plusieurs inscriptions sont également visibles sur le monument. En-dessous du médaillon : « Charles de Gaulle. Appel du 18 juin 1940 ». Et sur les faces latérales : « Honneur et Patrie », ainsi que « Hommage à la résistance ». Ce fut longtemps le seul monument en l’honneur de de Gaulle érigé en dehors du territoire français.

L’emplacement du monument, rebaptisé « Square de Gaulle » en juin 1982, devint un lieu de commémoration pour le Mouvement wallon. Une cérémonie y est organisée, chaque 18 juin : d’abord par l’Union française de Verviers, entre 1982 et 1987 ; ensuite par le Comité du Souvenir Charles de Gaulle – Verviers ; enfin, depuis 2008, par la Ville de Verviers qui a pris le relais des militants wallons.

Square Charles de Gaulle
4800 Verviers

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Freddy Joris & Frédéric Marchesani, avril 2009

IPW

Monument aux morts d'Houdeng-Goegnies

Inauguré le 21 octobre 1923, ce monument réalisé par le maître carrier Rombaux-Gaudier comporte, à son sommet, la statue d’un coq, la majorité politique socialiste entendant bien par là rendre hommage à ses valeurs francophiles et républicaines. 

La société des charbonnages du Bois-du-Luc (un des principaux souscripteurs du monument) s’émut de cette signification politique et obtint des autorités communales qu’elles fassent graver sous la statue « Le Coq gaulois salue la Belgique et la France ».

Grand-Place
7110 Houdeng-Gœgnies 
(La Louvière)

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Freddy Joris & Frédéric Marchesani, avril 2009