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Pierre tombale Ferdinand de COLLAERT

Parmi les monuments remarquables du village de Blehen figure la chapelle Saint-Donat, située en plein champ et érigée en 1755 en brique et calcaire. 

À l’intérieur, à côté d’un bel autel baroque, se trouve la pierre tombale du colonel de Collaert. On y trouve l’inscription suivante : « Ci-gît Ferdinand Joseph Gérard de Collaert, né à Blehen le 16 décembre 1752. En son vivant chevalier de la Légion d’honneur, colonel du 11e régiment de hussards au service de l’Empire français. Entre autres campagnes, il fit celle de Russie en 1812 et 1813. Les champs de bataille de la Moscova et de Mojaisk furent les témoins de son intrépidité. La mort l’épargna lorsqu’il affrontait devant l’ennemi. Il l’attendait avec calme et résignation dans sa retraite à Tongres où il mourut en héros chrétien le 28 octobre 1836. »

 

4280 Blehen (Hannut)

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Frédéric MARCHESANI, 2014

© SPW-Patrimoine-Guy Focant

Mémoire des frères Boussart

La ville de Binche conserve plusieurs souvenirs liés aux frères Boussart, militaires qui se sont illustrés sous l’Empire. 

André-Joseph Boussart (1758-1813) entame sa carrière en qualité d’officier dans les troupes autrichiennes avant de prendre le parti des troupes belges en 1789 et de passer à la France en 1791. Il fait la campagne de 1792 vers la Belgique puis fait partie de l’armée d’expédition d’Égypte en 1797. Sous l’Empire, il participe aux campagnes de Prusse en 1806 et d’Espagne en 1810-1811. Promu baron d’Empire en 1809, il est nommé général de division le 16 mars 1812. Il meurt le 11 août 1813 à Bagnèresde-Bigorre. 

Son frère cadet, Félix Boussart (1771-1814), est lui aussi volontaire parmi les troupes belges de la Révolution et passe également à l’armée française en 1791. Il fait les campagnes de l’armée du Nord en 1792-1793, sous le commandement de son aîné. Suivant à nouveau son frère, il participe à la campagne d’Égypte. Il est fait prisonnier de guerre lors de la capitulation de Dresde le 11 novembre 1813. Blessé, il est soigné dans la maison des invalides de Pest où il décède le 23 janvier 1814.

Le monument à l’indépendance, situé en face de la gare, dans le square Eugène Derbaix, est en partie un hommage aux frères Boussart. Conçu par l’architecte Dufour et le sculpteur De Beule en 1931, il rend hommage aux révolutionnaires de 1789, aux volontaires de 1830, ainsi qu’aux soldats et déportés de la Première Guerre mondiale. Le personnage représentant la révolution de 1789 porte un uniforme que l’on pourrait comparer à celui que devait porter André-Joseph Boussart à l’époque bien que l’on ne puisse l’affirmer. Le sculpteur s’en est peut-être inspiré. 

Un autre monument, cette fois directement dédié aux deux frères, se trouve dans le parc communal de Binche. Cette haute stèle de pierre bleue comporte des inscriptions sur ses deux faces. Un buste en bas-relief d’André-Joseph Boussart, entouré d’une couronne de laurier et du monogramme de Napoléon, se trouve sur une face, au-dessus de l’inscription suivante : « Au général André Boussart, baron de l’Empire, commandeur de la Légion d’honneur, 1758-1813 ». 

De l’autre côté se trouve l’aigle impériale et le même monogramme, ainsi que l’inscription suivante : « Au lieutenant-colonel Félix Boussart, membre de la Légion d’honneur, 1771-1813, et à ses frères d’armes binchois ». Ce monument indique que le cadet est décédé en 1813. Son acte de décès de la maison des invalides de Pest indique toutefois qu’il est décédé dans les premiers jours de 1814. Enfin, un médaillon en fonte d’une quarantaine de centimètres représentant André-Joseph Boussart est conservé à l’hôtel de ville de Binche.

Square Eugène Derbaix
7131 Binche

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Frédéric MARCHESANI, 2014

IPW

Manufacture impériale des armes de Liège

La fabrication d’armes civiles et militaires est une vieille spécialité liégeoise qui, au fil des siècles, se perfectionne et étend sa renommée. 

La Révolution industrielle permet à la région liégeoise de devenir un des plus importants centres armuriers du monde, une fois encore sous l’impulsion de Napoléon. 

Au début du XIXe siècle, la production est encore manuelle et les édifices qui renferment ces activités sont les demeures de marchands dits « fabricants » ; les ouvriers chargés d’assembler les armes travaillent alors le plus souvent à domicile. Il s’agit généralement de demeures qui se confondent avec d’autres dans le paysage urbain ou de demeures de prestige de construction plus ancienne mais que les grands manufacturiers se sont réappropriés. 

Plusieurs témoins subsistent dans les quartiers de Saint-Léonard et Coronmeuse, à cheval entre les communes de Liège et Herstal.

 Le fronton de l’hôtel Gosuin, place Coronmeuse à Herstal © IPW

L’hôtel Gosuin, situé place Coronmeuse, évoque aujourd’hui encore la personnalité de Jean Gosuin, cloutier de formation, directeur de la manufacture de Charleville avant d’arriver à Liège où il fonde une nouvelle usine qui connaît rapidement un succès grandissant. 

Le 24 mars 1803, son entreprise reçoit le monopole de la fabrication des armes militaires pour 6 ans. Les nombreuses campagnes menées par Napoléon à travers l’Europe offrent une quantité de travail considérable à cette manufacture privée. Gosuin vend les armes à l’État à un prix convenu de 29 F/pièce et engage de plus en plus : son entreprise passe de 51 ouvriers en 1799 à 1500 en 1813 !

 Fort de son succès, Gosuin acquiert un très bel hôtel de maître érigé à la fin du XVIIIe siècle. La demeure présente une haute façade de brique et calcaire de sept travées sur trois niveaux surmontée d’un fronton sur lequel figure une représentation de la Justice et de sa balance. Celle-ci est entourée de motifs caractéristiques de l’activité du fabricant (deux canons et une pile de boulets) et de l’époque (la Justice s’appuie sur des faisceaux républicains).

Non loin, au début du quai Saint-Léonard, subsistent les bâtiments de la manufacture nationale puis impériale des armes de Liège. Il s’agit de plusieurs habitations construites au XVIIIe siècle sises aux numéros 25-26 et 33-34. Prises en location par Jean Gosuin dès 1792 afin d’accroître la surface de ses installations, ces demeures ne témoignent en rien de leur passé. Dans ces maisons se trouvaient une salle de révision pour les canons, une salle de réception des fusils, des dépôts de pièces et de produits finis, des magasins de matière première et un entrepôt de bois de fusils. Après la période française, ces installations sont rachetées par le fabricant d’armes Pierre-Joseph Malherbe qui y exerce ses activités jusque dans la seconde moitié du XIXe siècle.
 

La plaque commémorative du banc d’essai des armes à feu de Liège © IPWD’autres bâtiments n’ont pourtant pas été conservés. La fonderie de canons, créée en 1803 et implantée sur le quai de Coronmeuse, a cessé ses activités en 1940. Les bâtiments ont ensuite été détruits pour ériger l’actuel athénée Liège-Atlas. Cette fonderie de canons possédait sous l’Empire six hauts fourneaux et six machines à vapeur. Sa production était assez importante bien que tout se faisait à la main. Autre établissement caractéristique de l’époque, le « banc d’épreuve des armes à feu », créé dès 1672, mais installé par la suite dans la rue Saint-Léonard, a lui aussi disparu. 

Aujourd’hui, une plaque commémorative apposée sur la façade du nº 243, rappelle cet état de fait. Elle comporte dans sa partie supérieure une représentation du perron liégeois au-dessus d’une inscription « Lieu où a été par Décret impérial du 14 déc[embre] 1810 et l’arrêté de la Préfecture de l’Ourthe du 13 mai 1811, établi le Banc d’Épreuve officiel des Armes à Feu de Liège, pour le bien du Commerce, de la Sécurité des utilisateurs et le Renom de l’Armurerie liégeoise ».

 

 

Quai de Maestricht 13 
4000 Liège

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Classé comme Monument le 24  juillet 1936
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Frédéric MARCHESANI, 2014

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Maison natale de Jean-Nicolas Bassenge

Cette petite maison de la seconde moitié du XVIIe siècle est une des belles constructions anciennes du centre de la cité. Érigée dans le pur style traditionnel liégeois en brique et calcaire, elle est percée de baies à linteaux droits, comporte une bâtière à coyau et une lucarne à fronton triangulaire. Identique dans sa conception à sa voisine de droite bien que moins élevée, elle abrite aujourd’hui un établissement horeca. Au-dessus de la porte d’entrée se trouve une plaque commémorative rappelant le passé historique de la demeure : « Ici est né le 24-XI-1758 Jean-Nicolas Bassenge, l’un des chefs de la Révolution liégeoise de 1789 ».

Issu d’une famille de la haute bourgeoisie principautaire, Jean-Nicolas Bassenge se fait connaître en 1781 en publiant La nymphe de Spa, apologie de la philosophie des Lumières qui lui cause quelques ennuis. Malgré la protection du prince-évêque François-Charles de Velbrück, il décide de partir pour Paris où il rencontre les plus célèbres écrivains de l’époque.

Défenseur des idées républicaines et spectateur des premiers événements révolutionnaires en France, il rentre à Liège dès que la Révolution éclate en 1789. Il prend la tête du mouvement de protestation avec Fabry et Chestret et rédige, pour le compte de la Société des amis de la liberté et de l’égalité de Liège, un plaidoyer pour la réunion du pays de Liège à la France. 

Il est exclu de l’amnistie après le rétablissement du prince-évêque de Hoensbroeck et repart à Paris. Il retourne dans sa ville natale à la fin de l’année 1792 avec les troupes du général Dumouriez mais s’exile une fois encore après la défaite de Neerwinden en mars 1793. 

L’annexion de nos territoires en 1795 marque son retour définitif dans la cité ardente. Sous le régime français, il est commissaire général du directoire exécutif du département de l’Ourthe puis est élu en 1798 pour représenter son département au conseil des Cinq-Cents à Paris. Favorable au coup d’État de Bonaparte en 1799, il siège sous le Consulat au corps législatif et y défend ses idéaux républicains. Il se retire de la vie politique en 1802 et devient conservateur de la bibliothèque municipale de Liège. Il meurt le 16 juillet 1811, à l’âge de 52 ans.

Rue de la Goffe
4000 Liège

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La plaque commémorative se trouve juste au-dessus de la porte d'entrée d'un établissement horeca

Frédéric MARCHESANI, 2014

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Maison natale de Jean-Joseph Fyon

Cet édifice construit au début du XVIIIe siècle est de style Régence. Il s’agit d’une des belles constructions verviétoises de l’époque, caractérisée par l’usage du linteau appareillé, la présence de corbeaux apparents, d’un fronton triangulaire et d’un grand porche donnant sur une cour intérieure.

Cet immeuble fut la propriété d’Edmond Fyon, drapier cossu et bourgmestre de Verviers, et ensuite de son fils aîné.

Le frère de ce dernier, Jean-Joseph, entra lui aussi dans l’histoire mais pour d’autres raisons. Né dans cette maison en 1745, Jean Lambert Joseph Fyon entre tôt dans la vie politique verviétoise : il est conseiller en 1769 puis bourgmestre à deux reprises de 1772 à 1774 et de 1777 à 1778. Sous l’Ancien Régime, il est également maître des postes impériales.

Au moment de la Révolution liégeoise de 1789, Fyon s’érige en représentant de l’aile radicale du mouvement et parvient à se faire élire à nouveau bourgmestre ; il inaugure ainsi une carrière politique et militaire qui le conduira dans les plus hautes sphères du pouvoir. Devant l’intervention des troupes impériales dans le marquisat de Franchimont, il est nommé colonel du 2e régiment d’infanterie des forces liégeoises le 26 avril 1790.

Après la première restauration du prince-évêque, il s’exile à Paris où il prend la tête du « comité des Belges et des Liégeois réunis ». En 1792, il fait partie des troupes de La Fayette et puis entre à Liège avec le général Dumouriez. Il poursuit sa carrière militaire au sein de l’armée républicaine jusqu’en septembre 1793. Le 4 décembre de la même année, il est arrêté pour conspiration contre la République et interné à Saint-Lazare. Libéré grâce à l’aide de Bassenge et Robespierre, il est incarcéré une seconde fois entre avril et juillet 1794.

Après l’annexion de la principauté de Liège, il est élu député du département de l’Ourthe au conseil des Anciens. Resté fidèle à ses convictions révolutionnaires, il s’oppose au Directoire et à Napoléon, refusant de voir le régime changer à nouveau. Inscrit sur la liste de proscription en 1801, il rentre sur ses terres et décède à Liège le 2 septembre 1816.

Thier-Mère-Dieu 18
4800 Verviers

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Classée comme monument le 4 octobre 1974

Frédéric MARCHESANI, 2014

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Maison de la métallurgie et de l’industrie

Ce musée liégeois qui retrace au travers de ses collections l’histoire des industries et des techniques est installé dans l’ancienne usine Espérance-Longdoz fondée en 1846 pour le laminage du fer et la fabrication du fer-blanc. Parmi les neuf salles d’exposition, celle consacrée aux métaux non ferreux présente une trace liée à l’épopée napoléonienne. À la veille de son départ pour l’île d’Elbe, l’empereur offre une baignoire en zinc à son secrétaire particulier, le baron Agathon Jean François Fain. Cette belle baignoire l’avait suivi dans ses campagnes de Russie, d’Allemagne et de France. Napoléon avait lui-même reçu cet imposant objet de la part de Jean-Jacques Daniel Dony, chimiste et industriel liégeois, inventeur du procédé industriel d’exploitation du zinc dans les premières années du XIXe siècle. 

La première usine à zinc fondée dans le monde le fut en 1809 dans le quartier Saint-Léonard à Liège. Cette baignoire figure depuis 1997 dans les collections de la maison de la métallurgie et de l’industrie de Liège et est très justement surnommée « baignoire de Napoléon ».

Boulevard Raymont Poincarré 17
4020 Liège

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Frédéric MARCHESANI, 2014

 F. Dor 

Maison de l’octroi, rue de Fleurus

Située rue de Fleurus, une petite maison basse en briques autrefois chaulées construite dans les premières années du XIXe siècle, servait autrefois d’octroi.

L’octroi

Aboli le 19 février 1791 par l’Assemblée nationale, l’octroi est une taxe créée sous l’Ancien Régime dont devait s’acquitter tout qui souhaitait entrer dans les murs d’une ville. 

Les finances de l’État sont toutefois toujours aussi désastreuses après la Révolution et de nombreuses villes accumulent rapidement un déficit important. L’octroi est donc progressivement rétabli sous le Directoire pour subvenir aux besoins des communes, des hôpitaux et des hospices. 

Il est rétabli par le gouvernement par les lois des 18 octobre et 1er décembre 1798. Cette taxe locale frappe les boissons, le bétail, le bois, le fourrage et les produits alimentaires. Malgré le fait que l’octroi constitue la source principale de revenus de la municipalité, il est extrêmement impopulaire. 

La mesure se poursuit pendant quelques décennies et est supprimée en Belgique en 1860. En France, l’octroi ne disparaît officiellement qu’en 1948.

rue de Fleurus
5060 Moignelée

 

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Frédéric MARCHESANI, 2014

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Maison De Coster

Également appelée maison Lacoste et située au sud de la ferme de la Belle-Alliance, la maison appartenait à un habitant de la région, Jean-Baptiste De Coster, guide de Napoléon en juin 1815. Fortement réaménagée en 1947, il ne subsiste de l’époque que la grange et le petit bâtiment annexe. Cabaretier, Jean-Baptiste de Coster est choisi par l’empereur au matin de la bataille ; il suit Napoléon tout au long de cette journée et l’accompagne même dans sa retraite jusqu’à Charleroi. Après la bataille, il devient un « personnage » de la région et se fait régulièrement rétribuer afin de distiller ses souvenirs ; souvenirs qui bien souvent diffèrent d’un jour à l’autre…

 

Chaussée de Charleroi 
1380 Lasne (Plancenoit)

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Frédéric MARCHESANI, 2014

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Maison, rue de Marbaix, 10

Le prince Jérôme Bonaparte et son état-major ont passé la nuit du 18 au 19 juin 1815 dans cette demeure, après la bataille de Waterloo. 

Né en 1784 à Ajaccio, Jérôme est le plus jeune frère de Napoléon. Entré dans la marine en 1800, il participe à quelques campagnes dans les premières années de l’Empire. En 1807, il épouse Catherine de Wurtemberg, fille du roi Frédéric Ier et devient quelques jours plus tard roi de Westphalie. Reconnu par les grandes puissances, il prend part à la campagne de Russie en 1812 et doit quitter son royaume en 1813 suite aux désastres militaires de Russie et de Saxe. Il retourne pourtant à la cour de Wurtemberg après le premier exil de son frère sur l’île d’Elbe. En 1815, il suit son frère en Belgique et participe aux batailles des Quatre-Bras et de Waterloo. Après la défaite, il se replie sur Paris en compagnie du maréchal Grouchy mais quitte la France après la seconde abdication de Napoléon. Il rejoint à nouveau son épouse, vit entre Vienne et Trieste et ne rentre en France qu’en 1848 après l’arrivée au pouvoir de son neveu, le prince Louis-Napoléon Bonaparte. Sous la Seconde République, il est gouverneur général des Invalides, maréchal de France en 1850 et président du Sénat en 1851. Sous le Second Empire, il est titré prince impérial et réside au palais royal, jusqu’à sa mort en 1860. Il repose aux Invalides, non loin de ses frères ainés, Napoléon et Joseph.

 

Rue de Marbaix, 10
6110 Montigny-le-Tilleul

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Frédéric MARCHESANI, 2014

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Ferme du Tombeu à Hognoul

Située un peu à l’écart du village de Hognoul, la ferme du Tombeu, également appelée ferme Lejeune, a été construite en brique et calcaire entre le XVIIe et le XIXe siècle. 

Elle est aujourd’hui un des témoins des opérations militaires menées par les troupes françaises contre les Autrichiens dans nos régions à la fin de l’année 1792 et plus particulièrement sur les hauteurs de Liège la veille de l’entrée des armées républicaines dans la capitale principautaire. 

Encastrée dans le soubassement de l’édifice, une pierre calcaire renferme un boulet de canon autour duquel on peut lire « DUMOURIEZ / REP : [ublique] FRAN : [çaise] / 27 N : [ovembre] 1792 ». Ce boulet de canon, subitement arrêté par le mur de la ferme, est par la suite devenu un discret monument commémoratif à la gloire du général français, l’inscription étant venue s’inscrire autour du vestige de la bataille.

 

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Frédéric MARCHESANI, 2014