Classé

Château de Waleffe-Saint-Pierre

Rue de Borlez 45, 4317 Faimes (Waleffe-Saint-Pierre)

Classé comme monument le 29 mars 1976
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Le château de Waleffe-Saint-Pierre se compose d’un logis principal et de deux ailes perpendiculaires. La cour d’honneur est décorée de groupes sculptés en terre cuite (vers 1725). Un splendide escalier d’honneur est orné d’une très belle rampe en fer forgé de style Louis XV et sa cage est garnie d’une galerie de portraits de famille. Le salon chinois présente, aux murs, des stucs à décors en papier de riz à motifs chinois. La chapelle se caractérise par une architecture en trompe-l’oeil.

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Ancienne abbaye de Bonne-Espérance

Rue Grégoire Jurion, 22, 7120 Estinnes (Vellereille-les-Brayeux)

Classé comme monument le 22 janvier 1973
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Arrivés en 1128, les prémontrés construisent, au XIIIe siècle, un ensemble abbatial en style gothique, dont le cloître, la cuisine et la salle capitulaire sont encore les témoins actuels. Incendiée en 1568, l’abbaye est reconstruite au début du XVIIe siècle. La fureur révolutionnaire ne porte pas atteinte aux bâtiments qui se composent encore du porche d’entrée, datant du XVIIe siècle, du quartier d’accueil, des ailes de la cour d’honneur, du chauffoir, du réfectoire et de l’église, dans laquelle est vénérée la statue de Notre-Dame de Bonne-Espérance (XIVe siècle). En 1829, le Séminaire de Tournai transforme le site en un établissement d’enseignement.

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Église Saint-Vaast d'Évregnies

Place des Sabotiers, 7730 Estaimpuis

Classée comme monument le 15 septembre 1936

L’église Saint-Vaast d’Évregnies a principalement été construite aux XVe et XVIe siècles. L’édifice gothique brabançon et scaldien (alternance entre briques et pierre) comporte également deux murs romans du XIe siècle. Incendiée en 1693 durant les guerres de la Ligue d’Augsbourg, l’église perd ses berceaux lambrisés ainsi que les pignons surmontant le collatéral sud. Le peu de restauration permet à l’édifice de conserver son caractère hétéroclite.   La tour en façade ne marque qu’un léger ressaut et s’appuie sur deux piliers quadrilobés de la nef. En pierre de Tournai et briques, elle est composée de cinq niveaux marqués par des cordons-larmiers. Elle est percée d’une porte en arc brisé avec archivolte amortie, d’une haute fenêtre sous archivolte et enfin d’ouïes géminées à profil biseauté et à archivolte. La tour est surmontée d’une flèche pyramidale à coyaux et est flanquée au nord d’une tourelle d’escalier polygonale.

La nef romane est ouverte de percements gothiques. Elle comporte quatre travées et est flanquée d’un collatéral et d’une chapelle au sud. Le premier, couvert d’un berceau rampant, est surmonté d’une toiture à bâtière asymétrique. La seconde, dédiée à saint Vaast, est couverte d’une toiture à bâtière à coyaux. Le chœur gothique s’achève par une abside à cinq pans, ouverte de cinq hautes baies. Il est couvert d’une voûte plafonnée à nervures de pierre retombant sur des culs-de-lampe prismatiques et est flanqué d’une annexe et d’une sacristie en briques.

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Église Saint-Amand de Bailleul

Contour de l’église,
7730 Estaimpuis

Classée comme monument le 14 septembre 1934

L’église Saint-Amand est un édifice en pierre de Tournai construit au XIIIe ou XIVe siècle. Il a connu des réfections au XVe siècle, des agrandissements entre 1772 et 1774, ainsi qu’une restauration en 1910 par C. Sonneville qui a réalisé la façade néogothique.

L’église est composée d’une entrée flanquée d’une tourelle d’escalier circulaire et d’une annexe polygonale. La nef comporte deux travées dont seule la première est flanquée de collatéraux. Ces derniers ont été réaménagés en 1910 en même temps que la façade. La nef abrite six colonnes en pierre de Tournai. Il s’agit de la partie la plus ancienne de l’église. Le vaisseau est couvert d’un plafond plat en bois du XXe siècle. Le transept est double et débordant davantage à l'ouest. Le chœur à chevet à cinq pans est voûté d’ogives à voutains en briques. Les nervures sont amorties par des culs de lampe prismatiques ornés de têtes d’anges. Le chœur est annexé au sud d’une sacristie néogothique. Remarquons parmi les pièces de mobilier les dalles funéraires, les vitraux ainsi que les fonts baptismaux.

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Église Saint-Léger d'Estaimpuis

Place des Templiers, 7730 Estaimpuis Belgique

Classée comme monument le 15 janvier 1936

L’église Saint-Léger se place dans la tradition du gothique tournaisien. Reconstruite au XVIe siècle en pierre de Tournai, elle conserve des traces de l’édifice gothique antérieur datant du XIIIe siècle. Incendiées en 1693, les parties supérieures du bâtiment sont réparées en briques. Les berceaux lambrissés font place à des plafonds et les toitures sont remplacées par une toiture unique. Entre 1987 et 1994, l’église connaît une grande campagne de restauration.
 
Le bâtiment est composé d’une tour imposante, d’une nef avec bas-côtés de trois travées et d’un transept saillant. Le chœur à trois pans est annexé de deux sacristies des XVe et XVIIIe siècles.

La tour carrée compte quatre niveaux marqués par des cordons. Ses angles sont renforcés de contreforts à clochetons octogonaux encadrant la flèche effilée de la tour. Remarquons la petite baie géminée, élément de remploi provenant peut-être de l’église du XIIIe siècle, ainsi que les vestiges de la façade occidentale situés de part et d’autre de la tour.

L’intérieur abrite certains éléments de décoration des XVIIIe et XIXe siècles, tels que les autels, stalles du chœur, lambris ainsi que les statues de la Vierge et de saint Léger. Le saint, traditionnellement symbolisé par le stylet (qui servit à lui crever les yeux), tient ici une tarière, outil typique de la région utilisé dans la fabrication des sabots. À noter également, la porte de la sacristie, couverte de clous qui, selon la tradition, ont été plantés par les malades espérant la guérison.

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Église Saint-Martin de Marcq et ses orgues

Rue du Village 42, 7850 Enghien (Marq)

Classée comme monument le 1er juin 1945
Patrimoine exceptionnel de Wallonie (orgues)

L’église Saint-Martin de Marcq est un édifice de style gothique surmonté d’une tour romane du XIe siècle. Construite au milieu du XVIe siècle, l’église est composée d’une nef, de deux collatéraux prolongés de part et d’autre de la tour et de deux chapelles transversales saillantes. La présence de ces dernières donne l’illusion de l’existence d’un transept. Le chœur plus tardif est construit au début du XVIIIe siècle et comprend un chevet semi-hexagonal. Le voûtement en briques sur croisées d’ogives de la nef et du chœur date de la même période. L’église est restaurée dans la seconde moitié du XIXe siècle, époque durant laquelle une entrée axiale néoromane est ajoutée. Le clocher de la tour romane a été restauré (2007) au cours d’une campagne visant la consolidation de la charpente, ainsi que la réparation de la toiture.

Parmi le mobilier de l’église, on remarquera entre autres les boiseries de parement du chœur, la chaire de vérité ainsi que l’orgue datés tout deux du XVIIIe siècle. Ce dernier, construit en 1772, est l’œuvre du Gantois Pierre I Van Peteghem, fondateur d’une des plus importantes dynasties de facteurs d’orgues de Flandre. Il s’agit de son œuvre la mieux conservée en Wallonie, du moins dans son état originel. Le buffet domine la tribune de style Renaissance au moyen d’un soubassement élargi et dispose d’un positif – ou second ensemble de tuyaux – factice, laissant supposer à tort l’existence de deux niveaux sonores pour cet instrument. L’orgue ne dispose que d’un seul clavier et est dépourvu de pédalier. Une tourelle centrale surmontée d’une statue équestre de saint Martin, patron de l’église agrémente l’orgue.  L’ensemble de l’ornementation, à l’exception de certains éléments, adopte le style Rocaille.

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Église Saint-Nicolas d'Enghien

Grand-Place Pierre Delannoy, 7850 Enghien

Classée comme monument le 22 août 1947

L’église Saint-Nicolas d’Enghien est un édifice de style gothique des XIVe et XVIe siècles. Sur l’emplacement d’un oratoire primitif mentionné dès le  XIIe siècle, on construit de 1328 à la fin du XIVe siècle, un édifice placé sous le patronat de saint Nicolas. Au cours du XVe siècle, le transept, la tour, la nef et ses collatéraux ainsi que l’élévation du chœur sont reconstruits. L’église est alors entièrement couverte par des voûtements à croisées d’ogives. Durant le XVIIe siècle et à la demande de la duchesse Anne de Croÿ, le bras sud du transept est aménagé en chapelle de style Renaissance dédiée à Notre-Dame du Rosaire. Le XVIIIe siècle voit le remaniement en style néogothique de la tour (architecte J. Dumont) et de la façade occidentale (architectes Verhaegen et Nève).

De plan en croix latine irrégulière, l’église est composée d’une nef, de collatéraux, d’un transept saillant, d’un chœur, d’annexes et d’une tour de croisée. La nef de quatre travées est flanquée de trois collatéraux (un au nord et deux au sud). C’est sur le second collatéral sud que se greffent les chapelles Sainte-Anne et des Fonts. Le collatéral nord est ouvert d’un porche gothique brabançon construit entre 1444 et 1459 par Jehan Inglebin. Le chœur à trois travées est terminé par un chevet à cinq pans. Au sud-est, il est greffé d’une troisième chapelle dédiée à Notre-Dame de Messines (XVe siècle). La croisée du transept est surmontée d’une tour néogothique composée d’une superposition de deux registres d’ouïes. Ces dernières sont séparées et surmontées par deux balustrades, l’une aveugle et l’autre ouverte de trilobes. Le sommet composé d’un campanile octogonal, est flanqué de tourelles d’angles amorties en pinacles. Remarquons les vitraux, dont certains ont été réalisés au cours du XXe siècle par Max Ingrand ainsi que les fonts baptismaux et la chaire de vérité.

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Parc du château d'Arenberg

Avenue Elisabeth, 7850 Enghien (Silly)

Classé comme monument le 20 novembre 1972 et le 21 septembre 1989
Classé comme site le 20 novembre 1972
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Le parc du château d’Arenberg est devenu, au début du XVIIe siècle, un vaste jardin d’agrément lorsqu’il fut acquis par la famille d’Arenberg. Deux espaces principaux structurent le parc. Le grand rectangle, divisé en cinq jardins clos à thèmes distincts, conserve notamment un magnifique pavillon chinois (XVIIe-XVIIIe siècles) unique par son décor en faux-marbre imitant la laque de Chine. De l’élégant pavillon des Sept Étoiles, de forme heptagonale et reposant sur sept paires de colonnes toscanes, partent quatorze allées, plantées d’essences différentes. Malmené aux XIXe et XXe siècles, le parc fait actuellement l’objet d’un vaste programme de restauration.

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Château d'Écaussinnes

Rue de Seneffe 1, 7191 Écaussinnes (Écaussinnes-Lalaing)

Classé comme monument le 5 avril 1972
Jardin classé comme monument le 8 septembre 1983
Classé comme site le 8 septembre 1983
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Probablement construit à la fin du XIIIe siècle sur un éperon rocheux, le château d’Écaussinnes-Lalaing a, notamment, conservé de cette période la tour d’angle nord-est et l’aile occidentale. Celle-ci comprend la tour pentagonale, l’habitat seigneurial, la grande salle, ornée de deux cheminées du XVIe siècle et de fenêtres à banquettes, et les anciennes cuisines. La basse-cour possède encore d’origine une partie de son mur d’enceinte et sa tour-porche. La tour carrée occidentale et la tour semi-circulaire datent du XIVe siècle, la chapelle de la fin du XVe siècle, l’aile sud et la tour-porche du XVIIe-XVIIIe siècle et le beau jardin-potager du XVIIIe siècle.

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Chapelle du château de la Follie

Haute Rue 27, 7190 Ecaussinnes (Ecaussinnes-d'Enghien)

Classé comme monument le 7 juillet 1976
Chapelle reprise sur la liste du patrimoine exceptionnel de Wallonie

Le château de la Follie est construit dans une zone boisée, d’où son nom de « follie » synonyme de feuillée. Demeure du XVIe siècle reprenant la forme d’une forteresse médiévale antérieure, le château est restauré au début du XIXe siècle. La chapelle octogonale gothique, dédiée à saint Christophe, est couverte d’une voûte d’ogives peinte. Des vitraux du XVIe siècle, seul témoignage complet conservé en Wallonie dans une chapelle castrale, ornent quatre fenêtres. Chacune d’elles se divise en trois registres : le premier est consacré à la Passion, le second représente les commanditaires, leurs parents et leur fils, et le dernier leurs armoiries respectives.

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