Jo Van Hove

Maison traditionnelle, place de la Trompette n° 3

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. 

Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la place du Baillage toute proche. Véritable cœur de la localité, elle compte de très beaux édifices, la plupart des 17e et 18e siècles, dont plusieurs sont classés au titre de monument. 

La maison située au no 3 de la rue du Cardinal Mercier a été transformée à plusieurs reprises. Il s’agit d’une bâtisse chaulée à deux niveaux conservant une base du début du 17e siècle dans la partie gauche. La porte d’entrée a été modifiée comme l’indiquent les traces d’une porte en plein cintre. Le reste de l’édifice, de type traditionnel, date du premier quart du 18e siècle.

Place de la Trompette 3
5500 Bouvignes

carte

Classée monument le 5 octobre 1982

Institut du Patrimoine wallon

IPW

Chapelle Sainte-Ermelinde de Bouvignes

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractères, dans un style très homogène. Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Richier. Celle-ci compte d’ailleurs plus d’une dizaine d’édifices classés au titre de monument. Ils affichent un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. 

Peu après l’ancien couvent des sépulcrines se trouve une petite chapelle dédiée à sainte Ermelinde. Née en 510 à Lovenjoel (près de Louvain), cette sainte brabançonne était une fille de riches châtelains. Après avoir distribué sa fortune aux pauvres, elle choisit la vie d’ermite et s’installe dans la forêt, probablement dans les environs de Beauvechain. La sainte est particulièrement vénérée dans le Brabant et rares sont les lieux de cultes qui lui sont dédiés dans d’autres régions. 

Le petit sanctuaire de Bouvignes a été construit au milieu du 18e siècle en briques et calcaire. Sa façade présente quelques discrètes décorations parmi lesquelles un cartouche portant une inscription latine. Il est surmonté d’une niche du 17e siècle, réutilisée pour la construction de la chapelle. Les vantaux de la porte conservent des grillages de style Louis XIV en fer forgé comprenant les monogrammes du Christ et de la Vierge. 

L’intérieur de la chapelle, sobre et homogène, présente un plafond mouluré à médaillon central de style Régence. L’ensemble est précédé d’un ancien petit parvis en pierre bleue.

Rue Richier
5500 Bouvignes

carte

Classée comme monument le 17 décembre 1981

Institut du Patrimoine wallon

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Ancien couvent des sépulcrines de Bouvignes

Installées à Bouvignes dès 1666, les sépulcrines font construire un couvent qu’elles occupent jusqu’à sa suppression en 1796. Cet ordre religieux était particulièrement présent dans la principauté de Liège et dans ses environs. 

Avec le couvent de Mariembourg, celui de Bouvignes était un des établissements du comté de Namur. On y trouvait un pensionnat, dans lequel naissaient de nombreuses vocations religieuses. On y trouvait également une école de jour, payante et destinée aux jeunes filles de la haute bourgeoisie. 

Nationalisé sous le régime français, le couvent est alors vendu à Antoine-Joseph Amand, maître de forges. Originaire d’Ermeton-sur-Biert (Mettet), il se lance dans la métallurgie et érige un haut fourneau à l’entrée du village. L’usine fonctionna près d’un siècle et employa jusqu’à une centaine d’ouvriers. 

Vers 1820, l’architecte Auguste Duckers adapte le bâtiment au goût du jour et le transforme en résidence. Le bâtiment prend le nom de "Château Amand". Du couvent d’origine subsistent deux ailes de bâtiments, respectivement érigées en 1670-1680 et 1720-1730. 

Le corps principal a été construit en brique et pierre calcaire et présente une façade de onze travées sur deux niveaux. La deuxième aile, plus basse, est de même facture. À l’arrière se trouve un beau parc, aménagé dès le milieu du XIXe siècle. Outre une belle serre en fer forgé située contre le mur d’enceinte, l’ensemble a conservé des arbres d’époque, tel un grand tilleul planté en 1836 et un hêtre pourpre.

Vue intérieure de l'ancien couvent des sépulcrines

Rue Richier 58
5500 Bouvignes

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Classé comme monument et comme site le 23 novembre 1976

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Jo van Hove

Ancien presbytère de Bouvignes

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Richier. Celle-ci compte d’ailleurs plus d’une dizaine d’édifices classés au titre de monument. Ils affichent un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. 

L’ancien presbytère est composé d’un ensemble de bâtiments construits en plusieurs temps dans le courant du 18e siècle, vraisemblablement à partir d’un gros œuvre du XVIe siècle. Une pièce de charpente datée de 1584, réutilisée pour le logis principal, et un linteau millésimé 1521 replacé au perron de la porte arrière en sont deux indices. Le double corps principal est pour sa part daté de 1735 comme l’indiquent les ancres situées sur la façade. À droite se trouvent les dépendances, probablement érigées au même moment ou peu après. 

Un troisième bâtiment ferme en U la petite cour clôturée par un muret bas, lui-même rythmé par des pilastres de pierre. Cette troisième aile date de 1757 et arbore un style similaire. Elle est caractérisée par la présence de deux arcades en plein cintre dont les clés sont ornées d’un millésime pour l’une, et du monogramme du Christ (IHS) pour l’autre. À l’opposé se trouve une aile d’habitation, de style néogothique, bâtie en 1860.

Rue Richier 54
5500 Bouvignes

carte

Classé comme monument le 28 avril 1948

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no picture

Maison traditionnelle, rue Richier n° 45

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. 

Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Richier. Celle-ci compte d’ailleurs plus d’une dizaine d’édifices classés au titre de monument. Ils affichent un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. 

L’édifice situé au no 45 est une belle maison traditionnelle érigée dans le deuxième quart du 18e siècle. Il présente un double corps de deux niveaux et trois travées, en moellons de calcaire. L’ensemble a été, comme la maison située au no 41, restauré en 1984 par l’architecte local Philippe Jaspard. Elle est le témoin d’un sursaut entamé à l’époque dans la localité, en net déclin depuis les destructions des troupes françaises opérées en 1552 et 1672. Au 18e siècle en effet, une nouvelle route reliant Namur à Luxembourg est aménagée et traverse Bouvignes. La cité alors sans éclat gagne quelques habitants et finit par retrouver une activité industrielle au 19e siècle. 

En 1976, un concours d’architecture est lancé conjointement par la ville de Dinant, le ministère de la Culture française et celui de l’aménagement du territoire et du logement. Les restaurations d’édifices anciens et classés ont été confiées aux architectes Houdé et Verleyen. Ces derniers ont entamé leurs travaux en 1989, notamment dans les rues Guiot, Barbier et Richier.

Rue Richier 45
5500 Bouvignes

carte

Classée comme monument le 12 novembre 1981

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Maison traditionnelle, rue Richier n°43

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. 

Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Richier. Celle-ci compte d’ailleurs plus d’une dizaine d’édifices classés au titre de monument. Ils affichent un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. 

L’édifice situé au no 43 est, comme la plupart des autres bâtisses de la rue, une belle maison traditionnelle du 18e siècle érigée en moellons de calcaire. Elle est le témoin d’un sursaut entamé à l’époque dans la localité, en net déclin depuis les destructions des troupes françaises opérées en 1552 et 1672. Au 18e siècle en effet, une nouvelle route reliant Namur à Luxembourg est aménagée et traverse Bouvignes. La cité alors sans éclat gagne quelques habitants et finit par retrouver une activité industrielle au 19e siècle. 

En 1976, un concours d’architecture est lancé conjointement par la ville de Dinant, le ministère de la Culture française et celui de l’aménagement du territoire et du logement. Les restaurations d’édifices anciens et classés ont été confiées aux architectes Houdé et Verleyen. Ces derniers ont entamé leurs travaux en 1989, notamment dans les rues Guiot, Barbier et Richier.

Rue Richier 43
5500 Bouvignes

carte

Classée comme monument le 12 novembre 1981

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Jo Van Hove

Maison traditionnelle, rue Richier, 41

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. 

Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Richier. Celle-ci compte d’ailleurs plus d’une dizaine d’édifices classés au titre de monument. Ils affichent un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. 

L’édifice situé au no 41 est connu sous le nom de « maison de Saint-Walhère ». Ce saint de la région est né à Bouvignes au 12e siècle et assassiné le 23 juin 1199. Une tradition difficilement vérifiable rapporte que ce prêtre fut tué par un confrère auquel il reprochait un style de vie dévergondé. Il est particulièrement vénéré à Onhaye où sont conservées ses reliques. La bâtisse de la rue Richier est une maison traditionnelle de la seconde moitié du 17e siècle, étroite mais profonde. Érigée en moellons de calcaire, elle a été remaniée aux 18e et 19e siècles. L’ensemble a été restauré en 1984 par l’architecte Philippe Jaspard, originaire de la région.

Rue Richier 41
5500 Bouvignes

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Classée comme monument le 12 novembre 1981

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Jo Van Hove

Maison traditionnelle, rue Richier n° 40

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractères, dans un style très homogène. 

Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Richier. Celle-ci compte d’ailleurs plus d’une dizaine d’édifices classés au titre de monument. Ils affichent un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. 

L’édifice situé au no 40, à l’angle de la ruelle du Marché, est une maison classique du milieu du 18e siècle. Juste en face, dans le mur de soutènement de la rampe d’accès à l’église, est conservée une intéressante dalle gothique. Millésimée 1505, on y trouve l’inscription suivante : « Phil[ippe], par [la] grâce de Dieu, roi de Castil[le], de Leon et de Grenade, archiduc d’Autriche, prince d’Aragon, duc de Bourgogne, comte de Flandre et de Namur ». Elle est surmontée de ses armoiries martelées. En dessous se trouve un second blason martelé entouré du collier de la Toison d’Or, entre deux croix de Bourgogne. 

Provenant de l’ancienne porte du Quai démolie au 19e siècle, cette pierre évoque la figure de Philippe le Beau (1478-1506). Duc de Bourgogne et comte de Namur, il était à l’époque l’héritier des possessions habsbourgeoises et bourguignonnes. Véritable fondateur de la dynastie, il était le père de Charles Quint. Il s’agit d’une des plus belles traces de l’appartenance de Bouvignes au comté de Namur sous l’Ancien Régime.

Rue Richier 40
5500 Bouvignes

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Classée comme monument le 10 mai 1982

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Ancienne maison du marguillier

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Richier. Celle-ci compte d’ailleurs plus d’une dizaine d’édifices classés au titre de monument. Ils affichent un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt un style classique plutôt ordonné. 

Dite aussi « maison de l’écolâtre », cette bâtisse était autrefois la résidence du marguillier. Celui-ci était membre du bureau du conseil de fabrique de la paroisse et était chargé de tenir les registres. Il tenait également le rôle d’enseignant dans le village comme l’indique l’autre nom de la maison. L’écolâtre était en effet l’ecclésiastique qui dirigeait l’école attachée à l’église. Située d’ailleurs en bordure de la rampe d’accès à l’église Saint-Lambert, cette bâtisse a été construite en 1708. 

De style traditionnel, elle compte deux niveaux de moellons de calcaire. La toiture est surmontée d’un petit clocheton. L’ensemble a bénéficié d’une restauration en 1989. À droite de cette demeure, dans la rampe d’accès à l’église, se trouve une ancienne dalle funéraire de style Renaissance. Figurant le défunt agenouillé devant un ostensoir, elle porte l’inscription suivante : « Cy devant gist Iean Mison, filz a Hubert Mison, eage de seize ans qui tespassa le 20e de iulletz 1600. Prie dieu pour son ame ».

Rue Richier 29
5500 Bouvignes

carte

Classée comme monument le 7 juillet 1976

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Maison du notaire de Bouvignes, Rue Richier 10-14

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractères, dans un style très homogène. Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Richier. 

Celle-ci compte d’ailleurs plus d’une dizaine d’édifices classés au titre de monument. Ils affichent un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. 

L’imposante maison du notaire s’étend sur trois numéros. Cette grosse bâtisse à double corps a été érigée au milieu du 18e siècle sur des bases plus anciennes. L’ensemble a été restauré en 1991-1993 et pourvu d’éléments modernes telles que des lucarnes et une tourelle. Cette modernisation est due aux architectes Houdé et Verleyen, qui travaillent depuis 1989 à la rénovation du centre de Bouvignes. En effet, en 1976, un concours d’architecture a été lancé conjointement par la ville de Dinant et le ministère de la Culture française et celui de l’aménagement du territoire et du logement. 

Les restaurations d’édifices anciens et classés ont débuté dans l’îlot « Moren », compris entre les rue Wéry et Barbier et se sont par la suite étendus à quelques édifices des rues Richier et Guiot.

Rue Richier 10-14
5500 Bouvignes

carte

Classée comme monument le 20 janvier 1981

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