Classé

Grand-Hornu

Rue Sainte-Louise 82, 7301 Boussu (Hornu)

Classé comme monument le 11 mars 1993
Patrimoine exceptionnel de Wallonie
Patrimoine mondial (2012)

Vue aérienne du site du Grand-Hornu. Photo G. Focant © SPW-Patrimoine

Érigé entre 1810 et 1830, le Grand-Hornu allie infrastructures minières et habitat privé des patrons et des ouvriers. Les bâtiments « miniers » s’organisent autour d’une cour ovale. Les bureaux de la direction sont couplés aux magasins et aux ateliers. 400 maisons ouvrières sont construites à la même époque ; elles comprennent un séjour, une cuisine, trois chambres à l’étage, une cave et un petit jardin à l’arrière. La cité comportait également une école, un établissement de bains, une salle de danse et une bibliothèque. Restauré à partir de 1971 par l’architecte Henri Guchez et acquis en 1989 par la Province de Hainaut, le site accueille notamment l’association « Grand-Hornu images » et le musée des Arts contemporains de la Communauté française de Belgique (MAC’s), nouvelle construction conçue par l’architecte Pierre Hebbelinck.

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Vue aérienne du site du Grand-Hornu. Photo G. Focant © SPW-Patrimoine

Chapelle funéraire des seigneurs de Boussu

Rue Guérin 34, 7300 Boussu

Classé comme monument le 15 décembre 1970
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Attestée dès le XIIe siècle, la chapelle gothique de Boussu possède un transept dont les croisillons sont surmontés d’une galerie qui accueille un petit musée d’art religieux. Mais l’intérêt majeur de cette chapelle réside dans le fait qu’elle rassemble les mausolées de style Renaissance de différents seigneurs de Boussu, dont certains ont été des personnages influents ayant mené une brillante carrière militaire au service de l’Espagne.

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Château fort

Rue du Château, 6830 Bouillon

Classé comme monument et site le 26 mai 1975
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Installé sur une crête rocheuse enserrée par la Semois, le site du château est, en réalité, double. Sur un premier éperon rocheux était installée une motte castrale classique. En 1082, un second donjon fut construit par Godefroid de Bouillon qui vend le domaine à l’évêque de Liège avant de partir en Croisade. À l’Époque moderne, le château est réaménagé notamment sous l’impulsion de Vauban, durant l’occupation française : ouvrages en avancée, casernes, arsenal et une poudrière. Sous le régime hollandais, le donjon est détruit en 1824 pour laisser la place à d’autres casernes, mais le site militaire est déclassé en 1853. Il devient vite un site touristique très prisé.

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Ancien charbonnage de Blegny-Mine

Rue Lambert, 23
4670 Blegny

Classé comme monument et site (avec zone de protection) le 22 août 2011
Patrimoine exceptionnel de Wallonie
Patrimoine mondial (2012)

Bien qu’exploité dès le milieu du XVIe siècle, le site de Blegny ne conserve aucune infrastructure antérieure au milieu du XIXe siècle. Il témoigne de ce fait de l’exploitation minière de la fin de ce siècle – avec des périodes plus intenses d’extraction et donc d’aménagements d’infrastructures à la suite des deux guerres mondiales – jusqu’en 1980, date de sa fermeture définitive. Transformé en musée de la mine quelques mois après l’arrêt de l’exploitation, le puits Marie se distingue par un chevalement métallique dans la tradition des installations du XIXe siècle. La tour d’extraction de 45 m qui surplombe le puits n° 1, reconstruite à l’emplacement d’une tour précédente juste après la Seconde Guerre mondiale, fait, pour sa part, entièrement appel au béton. Outre ces deux puits et leur machinerie, un vaste triage-lavoir de type Evence Coppée, du nom d’inventeurs mondialement connus d’équipements miniers et sidérurgiques, construit entre 1942 et 1946 en briques rouges et châssis métallique, donne toute sa singularité au site. Les infrastructures se composent également d’ateliers et de forges, de bureaux et de deux terrils de 37 et 55 m, dont un encore équipé de son dispositif de mise à terril. Outre son importance en matière d’histoire de l’architecture industrielle, la particularité de cet ancien charbonnage est de permettre la visite de deux galeries de mine situées à 30 et 60 m sous le niveau du sol.

 

Ancien charbonnage de Blegny-Mine - G. Focant © SPW

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Ancien charbonnage de Blegny-Mine - G. Focant © SPW

Remparts de Binche et ancien palais

Rue des Promenades, 7130 Binche

Remparts classés comme monument le 20 octobre 1947
Remparts repris sur la liste du patrimoine exceptionnel de Wallonie

D’origine romaine et au centre d’un noeud routier important, Binche est située dans une contrée agricole riche. Dès le XIe-XIIe siècle, les comtes de Hainaut construisirent sur l’éperon rocheux ceinturé par la rivière Samme un imposant donjon rectangulaire, appui du palais Renaissance de Marie de Hongrie, gouvernante des Pays-Bas. Au XIIe siècle, Baudouin IV, comte de Hainaut, dote la cité d’une première enceinte qui utilise précocement la pierre, tout en n’abandonnant pas l’usage du bois. Durant tout le XIVe siècle est érigée la grande enceinte en pierre dont la longueur totale est de 2 km, dont seulement 300 m ont disparu, ainsi que cinq tours sur 30 et les portes. Avec le concours de l’Union européenne, la Région wallonne a été en mesure de lancer une vaste campagne de restauration des remparts de Binche et, corollairement, de procéder à des fouilles archéologiques d’envergure qui ont permis de prendre pleinement conscience de l’intérêt majeur du site de Binche et de son système de défense médiéval extrêmement bien conservé.

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Hôtel de ville de Binche et beffroi

Grand Place, 7130 Binche

Classé comme monument le 15 janvier 1936
Patrimoine exceptionnel de Wallonie (hôtel de ville)
Patrimoine mondial en décembre 1999 (beffroi)

Sur la Grand-Place, la fondation de l’hôtel de ville de Binche est liée au développement économique de la cité – siège de la halle aux viandes – et à l’émergence des libertés communales, dont le beffroi constitue un autre puissant symbole. À ce titre, celui-ci a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco comme les autres beffrois de France et de Belgique. Les trois arcades du rez-de-chaussée et la base du beffroi datent du XIVe siècle. Remanié par Jacques Du Broeucq au XVIe siècle, modifié par Laurent-Benoît Dewez (vers 1770) dans le style néoclassique, l’hôtel de ville recouvre son allure initiale à la fin du XIXe siècle. Le beffroi abrite également une horloge et un carillon du XVIe siècle.

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Château de Beloeil et ses jardins

Rue du Château 11, 7970 Beloeil

Classés comme monument et site le 20 juin 1949
Jardins classés comme monument le 9 décembre 1993
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Propriété des princes de Ligne depuis le XIVe siècle, le château actuel a été partiellement reconstruit après l’incendie de 1900 sur son plan médiéval avec les quatre tours d’angle et les douves. Les splendides jardins du XVIIIe siècle, constitués principalement d’un vaste rectangle (20 ha) où sont aménagés, au centre, le Miroir ou bassin de Neptune et, latéralement, une succession de bosquets, de salons de verdure, de pièces d’eau, ainsi qu’un potager, se prolongent par une longue allée de hêtres (4 km) – la Grande Avenue –, interrompue par le bassin de la Héronnière et accostée du Rond Bois. Si le bois et la Grande Avenue ont été cédés à la Région wallonne, le reste du domaine est géré par la Fondation Ligne qui y organise chaque année un prestigieux festival de musique classique.

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Ferme de Wahenges à L'Écluse

Rue de Wahenge 43, 1320 Beauvechain (L'Ecluse)

Classée comme monument et site (avec zone de protection) le 26 septembre 1994
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Isolée au cœur du plateau brabançon, la ferme de Wahenges marque le paysage de ses volumes blancs en quadrilatère. Ce site fertile accueillit notamment une villa gallo-romaine et au XIIe siècle, selon les archives, une ferme dépendant de l’abbaye d’Averbode. Suite aux destructions des guerres du XVIIe siècle, les bâtiments sont reconstruits de 1718 à 1784 pour former un ensemble cohérent autour d’une cour centrale. Ce souci de cohérence touche tant les fonctions que les matériaux : constructions de briques et calcaires gréseux de Gobertange blanchies à la chaux sous des toitures d’ardoises. 

Le volume le plus important, au sud, est une grange en longueur, érigée dès 1718. Un grenier, plus petit, daté de 1769, la prolonge à l’est. Les ailes sud-ouest et nord-ouest sont occupées par des étables, construites entre 1718 et 1729 et en 1784.  Un colombier domine le porche d’entrée, millésimé « 1724 » et un corps de logis complète, en 1729, le quadrilatère. Celui-ci connaît plusieurs agrandissements et transformations : ajout en 1742 d’une chapelle dédiée à saint Nicolas accolée à l’arrière du bâtiment, lui-même allongé vers 1832-50. En 1816, la décoration est refaite au goût du jour, intégrant des papiers peints des ateliers français Züber. Devenue propriété privée dès la sécularisation des biens de l’Église en 1795, cette ferme constitue un des plus beaux exemples de l’architecture rurale de Hesbaye.

 

Ferme de Wahenges à L'Écluse - Guy Focant © SPW

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Ferme de Wahenges à L'Écluse - Guy Focant © SPW

Église Saint-Martin de Tourinnes-la-Grosse

Place Saint-Martin 1, 1320 Beauvechain (Tourinnes-la-Grosse)

Classée comme monument le 5 décembre 1946
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Les origines de l’église Saint-Martin remontent vraisemblablement avant l’an mil. Cette église, de vastes dimensions pour une simple paroisse, est alors constituée de trois nefs couvertes de plafonds et d’un chœur à chevet plat aujourd’hui disparu. Sa morphologie archaïsante fait d’elle un des témoignages les plus parlants de l’architecture préromane de nos régions. 

Le XIIIe siècle voit l’agrandissement de chacune de ses extrémités. Le pignon ouest s’orne d’une tour occidentale massive en pierre de Gobertange, restée inachevée. La flèche qui la surmonte n’est datée que de la seconde moitié du XVIe siècle. La seconde amplification touche le chœur, reconstruit en style gothique. Il s’agit d’un des premiers témoignages de l’utilisation de ce style dans les campagnes brabançonnes. La troisième vague de transformations date du XVIIe siècle et fait suite à un sinistre survenu en 1640. Les modifications les plus importantes touchent le chœur et la partie orientale de l’église, les nefs latérales ainsi que divers éléments.

Après ces grandes transformations, l’église ne connaîtra plus que des ajouts au portail ainsi que la création d’un baptistère. De 1953 à 1963, l’édifice se retrouve au cœur d’une campagne de restauration dirigée par les architectes R. M. Lemaire et R. Vandael. Ces travaux lui donneront sa physionomie actuelle. Le mobilier comprend, entre autres, la châsse de saint Corneille et des céramiques réalisées entre 1963 et 1968 par Max Van der Linden.

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Porte de Trèves

Place Saint-Pierre, 6600 Bastogne

Classée comme monument le 22 février 1938
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

La porte de Trèves, autrement appelée « porte basse », « vieille prison » ou encore « porte du moulin », est une construction imposante dont la fonction défensive est exceptionnellement conservée. Commandant l’entrée de la ville par la « Chéravoie », entrée qui existait déjà avant la charte de Jean l’Aveugle (1332), la porte est édifiée en moellons de grès. Elle était initialement surmontée d’une toiture pyramidale qui a fait place, depuis le XVIIIe siècle, à un toit à la mansarde à coyaux. La porte présente un plan carré de 8m de côté et est ouverte d’un passage voûté. L’on peut encore y remarquer la feuillure avec gonds pour fixer une porte ainsi que la glissière d’une herse. Le premier étage n’est percé que de deux fentes. Ce caractère quasi-aveugle est également constaté au niveau supérieur qui n’est muni que de trois mâchicoulis, d’une canonnière et de quelques baies.  Le côté droit est marqué par des traces d’arrachement du chemin de ronde. On peut également y remarquer une baie qui permettait l’accès à la porte en elle-même. Aujourd’hui, on accède à la porte de Trèves par un escalier en bois situé sur le côté gauche de l’édifice.

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