Jo Van Hove

Croix de la rue de Habergy

Le symbole de la croix existe depuis des temps immémoriaux et exprime le lien entre le ciel et la terre. Reprise par le christianisme, la croix est également le symbole du martyr du Christ mais surtout de la force de la résurrection. Elle apparaît sous la forme que nous lui connaissons au 5e siècle, d’abord seule, puis accompagnée du Christ crucifié. Des croix de chemin balisent les voix de communication, indiquent un lieu saint, la limite d’une propriété, d’une juridiction, protège les récoltes ou les voyageurs. On en retrouve un grand nombre dans nos régions, autrefois profondément religieuses. À gauche du n° 1 de la rue de Habergy se trouve une belle croix en pierre aux extrémités dites trilobées (en forme de trèfle). Elle est ornée d’un petit Christ en métal argenté et d’une inscription « Croix érigée en 1603, restaurée par la paroisse en 1900 ».

Rue de Habergy 1

6700 Udange

carte

Classé comme monument le 10 juin 1982

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Calvaire de la rue Saint-Servais

Le calvaire est une croix qui se démarque par son décor plus élaboré que les traditionnelles croix de chemin. Il est composé de trois éléments distincts superposés : le socle, le fût (une colonne) et le corps (la partie sculptée). Le calvaire est également traditionnellement lié à une iconographie particulière, celle du Christ en croix accompagné de la Vierge et de saint Jean, parfois de Marie-Madeleine. Il apparaît au 17e siècle, période de guerre et de tourments, afin de traduire la volonté de marquer le paysage. Le territoire de l’ancien duché de Luxembourg (grosso modo l’actuelle province belge du Luxembourg et le Grand-Duché actuel) compte un nombre très important de témoignages de ce genre. 

Dans le pays d’Arlon (l’Arelerland), sur le territoire des communes d’Arlon, Attert, Aubange et Messancy, les calvaires sont traditionnellement construits en grès lorrain. Le calvaire de la rue Saint-Servais à Udange représente le Christ en croix entouré des deux personnages traditionnels. Sa base est constituée d’un cartouche et d’une tête de mort alors que le fût est décoré d’un buste et d’une tête d’ange. Le tout est daté de 1709 comme le précise l’inscription située au-dessus de l’ange.

Rue Saint-Servais 5
6700 Udange

carte

Classé comme monument le 19 juillet 1984

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Calvaire de la rue Haute

Le calvaire est une croix qui se démarque par son décor plus élaboré que les traditionnelles croix de chemin. Il est composé de trois éléments distincts superposés : le socle, le fût (une colonne) et le corps (la partie sculptée). Le calvaire est également traditionnellement lié à une iconographie particulière, celle du Christ en croix accompagné de la Vierge et de saint Jean, parfois de Marie-Madeleine. Il apparaît au 17e siècle, période de guerre et de tourments, afin de traduire la volonté de marquer le paysage. Le territoire de l’ancien duché de Luxembourg (grosso modo l’actuelle province belge du Luxembourg et le Grand-Duché actuel) compte un nombre très important de témoignages de ce genre. 

Dans le pays d’Arlon (l’Arelerland), sur le territoire des communes d’Arlon, Attert, Aubange et Messancy, les calvaires sont traditionnellement construits en grès lorrain. Cet exemplaire, situé à gauche du n° 9, a été sculpté dans la pierre au 18e siècle. Il est décoré d’un Christ en croix entouré des deux personnages traditionnels. Sous la composition se trouve une coquille Saint-Jacques faisant le lien entre le corps et le fût, lui-même orné d’une tête d’ange.

Rue Haute 9
6700 Toernich

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Classé comme monument le 17 mars 1983

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Calvaire du Kirchberg

Le calvaire est une sorte de croix composée de trois éléments distincts superposés : le socle, le fût (une colonne) et le corps (la partie sculptée). Le calvaire est également traditionnellement lié à une iconographie particulière, celle du Christ en croix accompagné de la Vierge et de saint Jean, parfois de Marie-Madeleine. Il apparaît au 17e siècle, période de guerre et de tourments, afin de traduire la volonté de marquer le paysage. Le territoire de l’ancien duché de Luxembourg (grosso modo l’actuelle province belge du Luxembourg et le Grand-Duché actuel) compte un nombre très important de témoignages de ce genre. 

Dans le pays d’Arlon (l’Arelerland), sur le territoire des communes d’Arlon, Attert, Aubange et Messancy, les calvaires sont traditionnellement construits en grès lorrain. La butte de l’église, le Kirchberg, abrite non seulement l’église paroissiale du village mais également l’ancien presbytère construit au milieu du 19e siècle et, dans le cimetière, quelques beaux exemples d’art funéraire parmi lesquels une stèle en grès du 18e siècle de style baroque. Elle représente le Christ en croix accompagné de saint Nicolas et du saloir dans lequel se trouvent les trois petits enfants. Dans le cimetière se trouve également un beau calvaire en grès de style baroque, daté de 1759. Décoré de têtes d’anges, on y trouve les figures traditionnelles du Christ, de Marie et de Jean. Le fût est pour sa part orné d’une pietà reposant sur un socle orné d’une tête de mort.

Kirchberg 11
6706 Sterpenich

carte

Classé comme monument le 30 novembre 1989

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Jo Van Hove

Calvaire de la rue de la Gendarmerie

Le calvaire est une croix qui se démarque par son décor plus élaboré que les traditionnelles croix de chemin. Il est composé de trois éléments distincts superposés : le socle, le fût (une colonne) et le corps (la partie sculptée). Le calvaire est également traditionnellement lié à une iconographie particulière, celle du Christ en croix accompagné de la Vierge et de saint Jean, parfois de Marie-Madeleine. Il apparaît au 17e siècle, période de guerre et de tourments, afin de traduire la volonté de marquer le paysage. Le territoire de l’ancien duché de Luxembourg (grosso modo l’actuelle province belge du Luxembourg et le Grand-Duché actuel) compte un nombre très important de témoignages de ce genre. 

Dans le pays d’Arlon (l’Arelerland), sur le territoire des communes d’Arlon, Attert, Aubange et Messancy, les calvaires sont traditionnellement construits en grès lorrain. Cet exemplaire sculpté dans le grès, de style baroque, date du 18e siècle. Son fût est décoré d’une tête d’ange et est surmonté du corps finement sculpté. Au-dessus d’une couronne d’épines se trouvent un Christ en croix, la Vierge et saint Jean, ainsi que Marie-Madeleine agenouillée.

Rue de la Gendarmerie 7
6706 Sterpenich

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Classé comme monument le 10 décembre 1991

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Jo Van Hove

Calvaire de la chute du Christ

Le calvaire est une croix qui se démarque par son décor plus élaboré que les traditionnelles croix de chemin. Il est composé de trois éléments distincts superposés : le socle, le fût (une colonne) et le corps (la partie sculptée). Le calvaire est également traditionnellement lié à une iconographie particulière, celle du Christ en croix accompagné de la Vierge et de saint Jean, parfois de Marie-Madeleine. Il apparaît au 17e siècle, période de guerre et de tourments, afin de traduire la volonté de marquer le paysage. Le territoire de l’ancien duché de Luxembourg (grosso modo l’actuelle province belge du Luxembourg et le Grand-Duché actuel) compte un nombre très important de témoignages de ce genre. 

Dans le pays d’Arlon (l’Arelerland), sur le territoire des communes d’Arlon, Attert, Aubange et Messancy, les calvaires sont traditionnellement construits en grès lorrain. Cet exemplaire intégré tardivement dans le parement d’un bâtiment agricole est un monument de dévotion de style baroque, en grès, daté du 18e siècle. Il s’agit probablement d’une station d’une ancienne procession. Elle représente la chute du Christ lors du portement de croix en présence de Simon de Cyrène et de soldats. Le bas du corps du calvaire est orné d’angelots.

La Clé des Champs 6
6706 Stehnen

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Classé comme monument le 30 novembre 1989

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Jo Van Hove

Ancien lavoir public de Heinsch

Édifice public né dans nos régions au XIXe siècle, le lavoir doit répondre à certains besoins. Typiquement rural, il est l’endroit où l’on vient laver son linge exclusivement. Il participe à la vie courante de la communauté paysanne et occupe une place importante au sein du village. 

Beaucoup de ces lavoirs n’ont malheureusement pas survécu à l’invention des machines électriques et les survivants restent aujourd’hui des témoins d’une époque révolue. 

L’ancien lavoir de Heinsch est un des très rares exemples wallons ayant fait l’objet d’une mesure de classement au titre de monument. Édifié en calcaire lorrain, de forme rectangulaire, il est percé de deux larges portails finement moulurés. À l’intérieur sont conservés quatre grands bacs de pierre formant un U ; à l’extérieur, deux anciens abreuvoirs sont conservés dans le prolongement du pilier central. 

Non loin de là, inséré dans le mur des dépendances de la ferme située au n°492, se trouve un beau calvaire, étonnamment non classé à la différence de nombreux autres exemplaires de la commune. Daté de 1724, il représente le Christ en croix encadré de la Vierge et de saint Jean. Le cartouche, entouré de deux têtes d’angelots, porte une inscription en luxembourgeois disant "Cette croix a été érigée en l’honneur de Jésus, Marie et Joseph".

Route de Neufchâteau 501
6700 Heinsch (Arlon)

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Classé comme monument le 10 juin 1982

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Jo Van Hove

Calvaire de la rue de la Rausch

Hameau situé à la frontière luxembourgeoise, Heckbous dépendait sous l’Ancien Régime de la seigneurie de Guirsch toute proche, puis de la commune de Guirsch avant son rattachement à Arlon après la fusion des communes dans les années 1970. Le calvaire est une croix qui se démarque par son décor plus élaboré que les traditionnelles croix de chemin. Il est composé de trois éléments distincts superposés : le socle, le fût (une colonne) et le corps (la partie sculptée). Le calvaire est également traditionnellement lié à une iconographie particulière, celle du Christ en croix accompagné de la Vierge et de saint Jean, parfois de Marie-Madeleine. Il apparaît au 17e siècle, période de guerre et de tourments, afin de traduire la volonté de marquer le paysage. Le territoire de l’ancien duché de Luxembourg (grosso modo l’actuelle province belge du Luxembourg et le Grand-Duché actuel) compte un nombre très important de témoignages de ce genre. 

Dans le pays d’Arlon (l’Arelerland), sur le territoire des communes d’Arlon, Attert, Aubange et Messancy, les calvaires sont traditionnellement construits en grès lorrain. Cet exemplaire très ancien date de 1604 et représente un Christ en croix sur ses faces frontales et latérales. Non loin de là, au centre du noyau villageois, une petite chapelle d’une seule nef est datée de 1732. Construite en moellons locaux crépis et pierre de taille blanche, la chapelle est surmontée d’un petit clocher ardoisé sommé d’une petite flèche octogonale.

Rue de la Rausch 39
6704 Heckbous

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Classé comme monument le 9 décembre 1991

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Bruxelles kik-irpa

Chapelle Saint-Aubin de Heckbous

Hameau situé à la frontière luxembourgeoise, Heckbous dépendait sous l’Ancien Régime de la seigneurie de Guirsch toute proche, puis de la commune de Guirsch avant son rattachement à Arlon après la fusion des communes dans les années 1970. Située au centre du noyau villageois, cette petite chapelle d’une seule nef est datée de 1732 comme l’indique une inscription située au-dessus de l’entrée. 

Construite en moellons locaux crépis et pierre de taille blanche, la chapelle est surmontée d’un petit clocher ardoisé sommé d’une petite flèche octogonale. À l’intérieur, le plafond est composé de lattes de bois et a été restauré au début des années 1990. Juste en face se trouve un ensemble agricole développé tardivement au départ d’un volume de la première moitié du 19e siècle. 

Récemment restauré, le corps de logis porte sur sa façade des agrafes en fer forgé datant la construction de 1925. Non loin de là, au n° 23 de la rue de la Rausch, se trouve une belle ferme du milieu du 19e siècle. De l’autre côté de l’îlot, en face du n° 39 de la même rue se trouve une croix de chemin en grès datée de 1604, classée également.

Rue de la Rausch
6704 Heckbous

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Classée comme monument le 28 mai 1973

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Calvaire de la "Grubermühle"

Le calvaire est une croix qui se démarque par son décor plus élaboré que les traditionnelles croix de chemin. Il est composé de trois éléments distincts superposés : le socle, le fût (une colonne) et le corps (la partie sculptée). Le calvaire est également traditionnellement lié à une iconographie particulière, celle du Christ en croix accompagné de la Vierge et de saint Jean, parfois de Marie-Madeleine. Il apparaît au 17e siècle, période de guerre et de tourments, afin de traduire la volonté de marquer le paysage. Le territoire de l’ancien duché de Luxembourg (grosso modo l’actuelle province belge du Luxembourg et le Grand-Duché actuel) compte un nombre très important de témoignages de ce genre. 

Dans le pays d’Arlon (l’Arelerland), sur le territoire des communes d’Arlon, Attert, Aubange et Messancy, les calvaires sont traditionnellement construits en grès lorrain. Cet exemplaire est situé au lieu-dit Grubermühle, la vallée des trois moulins, dans laquelle on trouve trois moulins des 18e et 19e siècles alimentés par les eaux du Mühlenbach. Près du gué se trouve ce calcaire en grès daté de 1772 de style baroque. Il représente le Christ en croix entouré de la Vierge et de Jean. La base du corps du calvaire est ornée de motifs floraux.

Vallée des Trois Moulins
6704 Guirsch

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Classé comme monument le 10 décembre 1991

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