Classé

Maison, rue du Presbytère, 1

Rue du Presbytère 1, 1471 Loupoigne, Belgique

Classement comme monument le 29 décembre 1989

Depuis le Moyen Âge, Loupoigne constitue une seigneurie liée à l’abbaye de Nivelles avant de changer plusieurs fois de mains sous l’Ancien Régime. Aux 12e et 13e siècles, les terres sont l’apanage de la famille dite « de Loupoigne ». En 1478, le seigneur acquiert les droits de haute justice et joint cette seigneurie avec celle de Baisy toute proche. Les Celles-Labourlotte, constructeurs de la chapelle Notre-Dame de Foy, l’acquièrent à la fin du 16e siècle avant de la revendre aux Roose en 1685, qui la conservent jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. La localité compte encore de nos jours un important patrimoine architectural parmi lequel il faut compter plusieurs biens classés. Autour de l’église et de son clocher, le noyau du village a conservé un cachet homogène sur un site agréablement planté et accidenté. Parmi les belles bâtisses du centre, cette maison à double corps date du 18e siècle. Les baies des fenêtres, à linteau droit au rez-de-chaussée et bombé à l’étage, sont décorées de motifs feuillagés en stuc. La belle porte, encadrée de pierre bleue à montant moulurés, est surmontée de blasons et du millésime « FIB 1754 ». L’ensemble a été modifié au 19e siècle.

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Chapelle Notre-Dame de Foy

Drève Notre-Dame de Foy 1, 1471 Loupoigne, Belgique

Classement comme monument et comme site le 26 mai 1975

Au bout d’une belle drève se trouve un ensemble architectural comprenant un ancien ermitage et une chapelle votive. Le sanctuaire a été érigé en 1638 par la famille de Celles-Labourlotte, seigneurs de Loupoigne, suite à la guérison miraculeuse de leur fils. Elle est dédiée à Notre-Dame de Foy dont le culte est célébré à Foy-Notre-Dame près de Dinant. De style baroque, la chapelle adopte un plan octogonal encadré par quatre petits bras rectangulaires. Le corps central et les chapelles sont couronnés de clochetons ardoisés et une flèche baroque surmonte le volume principal. On y accède par un beau portail en pierre bleue. À l’intérieur se trouvent quelques belles œuvres parmi lesquelles des peintures du 17e siècle, un bas-relief évoquant la Trinité et datant peut-être de 1500, ainsi qu’un maître-autel baroque daté de 1647. Le sanctuaire a été modifié vers 1750 à la demande du baron Roose dont les armoiries ornent le plafond et sont également présentes sur la pompe des pèlerins présente au sein de l’ermitage. Située sur le parvis de l’église, il s’agit d’une belle colonne en briques sur laquelle se trouvent deux pompes fixées sur une planche en bois. Après la construction de la chapelle par Robert de Celles et son épouse, un ermite fut chargé de son entretien et une école y fut annexée. Les enfants de la région y ont donc été instruits par les ermites jusqu’à la fin du 18e siècle. La bâtisse est aujourd’hui encore habitée par des particuliers.

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Orgues de l'église Saint-Jean-Baptiste de Loupoigne

Place Charles Morimont, 1471 Loupoigne, Belgique

Classement comme monument le 3 octobre 1974

Depuis le Moyen Âge, Loupoigne constitue une seigneurie liée à l’abbaye de Nivelles avant de changer plusieurs fois de mains sous l’Ancien Régime. La localité compte encore de nos jours un important patrimoine architectural parmi lequel il faut compter plusieurs biens classés. Au sein de l’église Saint-Jean-Baptiste se trouve un des nombreux orgues du Brabant wallon classés comme monument. Ces instruments de musique à vent, la plupart du temps liés à la religion dans l’inconscient collectif, comportent souvent des buffets d’une grande qualité artistique et fonctionnent parfois depuis plusieurs siècles pour les plus anciens. Ils sont joués majoritairement au moyen d’un clavier avec ou sans pédalier. Les orgues de Loupoigne sont l’œuvre des frères Louis et Florian Gheude, célèbres facteurs d’orgue de Nivelles, très actifs dans la région dans la seconde moitié du 19e siècle et dont plusieurs des réalisations sont aujourd’hui classées. Cet instrument constitue l’une de leurs meilleures productions conservées de nos jours. Le buffet, entièrement en chêne et travaillé par le sculpteur et ébéniste nivellois Antoine Coulon, date de 1857. Il est orné d’une façade de tuyaux en étain poli et a déjà fait l’objet d’une restauration en 1877-1878. Plusieurs autres campagnes de remise en état ont été effectuées par la suite, dont une dernière en 1988.

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Orgues de l'église Saint-Pierre de Glabais

Chemin de l’église Saint-Pierre 2, 1473 Glabais, Belgique

Classement comme monument le 25 novembre 1971

La charmante localité de Glabais, essentiellement rurale, abrite de nombreuses fermes dont certaines formaient des seigneuries sous l’Ancien Régime. Le patrimoine architectural du village est important et concentré au cœur de l’entité. Parmi celui-ci, l’église Saint-Pierre, érigée au 17e siècle, a été transformée en 1760 tout en conservant son chœur et son transept d’origine. Cette belle bâtisse en briques et pierre bleue située en haut du village ne manque pas de charme ni d’intérêt. Elle renferme de belles statues polychromes des 16e et 17e siècles, plusieurs pierres tombales parmi lesquelles la dalle funéraire de Louis de Hérissem (1647) et des vitraux contemporains qui méritent l’attention. Réalisés par l’artiste Yvon Charlier en 1993, ils illustrent les dimanches et les fêtes liturgiques. L’œuvre maîtresse du sanctuaire est toutefois son orgue, construit en 1845 et attribué à Pierre-Fidèle Delmotte de Saint-Léger. L’instrument est déjà remanié en 1854 par les célèbres frères Gheude de Nivelles. Objet de toutes les attentions, il a été restauré à plusieurs reprises en 1930, 1960 et 2007. Le buffet d’origine a été sculpté dans le bois de sapin, peint en couleur brune à l’extérieur et en beige à l’intérieur. Trente-trois tuyaux en étain recouverts de peinture argentée sont présents en façade. Non loin de là, on admirera également le presbytère, érigé en 1758 et situé dans un enclos protégé par un haut mur percé d’un portail.

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Immeuble du CPAS de Genappe

Rue de Ways 39, 1470 Genappe, Belgique

Classement comme monument le 4 décembre 1998

Autrefois essentiellement rural, Genappe a perdu une bonne partie de ses fermes, auberges, industries, cinémas et sucreries, témoins de son riche passé. Le patrimoine architectural de la localité conserve toutefois quelques belles demeures bourgeoises qui témoignent de l’époque où Genappe était prospère et où des familles aisées venaient s’y installer. La cité dite « du Lothier » connaît ainsi un essor et un embourgeoisement tout au long du 19e siècle et au début du 20e siècle. Aujourd’hui, quelques belles maisons de notaires sont toujours visibles, ainsi que le bâtiment de l’ancienne gendarmerie datant de 1894, le palais de justice et cet immeuble aujourd’hui propriété du centre public d’action sociale de la commune. Seul vestige de cette époque à avoir fait l’objet d’une mesure de classement, l’immeuble est précédé d’une avant-cour grillagée. Il s’agit d’une belle et grande maison de maître à double corps élevée sur deux niveaux. La façade allie les matériaux traditionnels de la région, la brique et la pierre bleue. De style néoclassique, elle est décorée d’un frontispice décoré de pilastres et couronné d’un fronton triangulaire percé d’une fenêtre ronde. La fenêtre centrale est pourvue d’un linteau sculpté sur lequel on peut lire l’inscription « N. J. Dewelle Notaire, 1800 ». La porte d’entrée est surmontée d’une loggia décorée de guirlandes et de boutons fleuris sculptés dans la pierre. Après avoir été une résidence notariale, la demeure abrite un hospice avant de devenir propriété du CPAS de Genappe.

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Chapelle de Try-au-Chêne et potale Notre-Dame d'Alsemberg

Rue Try-au-Chêne, 1470 Bousval, Belgique

Classement comme site le 1er septembre 1997

À la limite entre Baisy-Thy et Bousval, sur un plateau, se trouve la très belle chapelle du Try-au-Chêne perdue au milieu des champs, non loin du bois de la Tassenière. Un chêne se trouvait autrefois à côté de l’édifice et fut remplacé par un érable sycomore, malheureusement abattu par une tempête en 2010. Un jeune chêne a été replanté à cet emplacement le 21 mars 2012 à l’occasion du pèlerinage annuel de Notre-Dame-du-Try-au-Chêne. La chapelle tire son nom du mot wallon try qui désigne une pâture communale, une jachère ou une friche. Le sanctuaire a été érigé en 1608 par le capitaine Thierry le Jeune, officier de l’archiduc Albert, gouverneur général des Pays-Bas espagnols, afin de remercier la Vierge de l’avoir protégé de la mort durant un combat. Une pierre conservant la dédicace du capitaine est située à droite de la porte. Érigée majoritairement en briques, la chapelle est surmontée d’un clocheton recouvert d’ardoises. L’intérieur est composé d’une nef unique. Au-dessus de la porte se trouve un blason surmonté d’un bas-relief orné d’une représentation de la Vierge et du fondateur de la chapelle et sous lequel est gravée une invocation en vieux français. La vierge du 17e siècle qui ornait autrefois l’autel est aujourd’hui conservée dans l’église de Bousval. Non loin se trouve une stèle en pierre bleue, dite « potale Notre-Dame d’Alsemberg » ; elle a été érigée en 1790 par le censier de la ferme de la Baillerie.

 

Chapelle de Try-au-Chêne et potale Notre-Dame d'Alsemberg © IPW

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Chapelle de Try-au-Chêne et potale Notre-Dame d'Alsemberg © IPW

Orgues de l'église Saint-Hubert de Baisy-Thy

Rue Godefroid de Bouillon, 1470 Baisy-Thy, Belgique

Classement comme monument le 17 mars 1980

L’église Saint-Hubert a été construite en style classique en 1763 sur un plan composé d’un chœur, de trois nefs et d’une puissante tour surmontée d’une belle toiture en cloche. Dans le chœur se trouve une stèle élevée dans la seconde moitié du 19e siècle à la mémoire de Godefroid de Bouillon, prétendument né en 1061 à Baisy-Thy. L’église comporte un beau mobilier en bois polychromé des 17e et 18e siècles et abrite quelques œuvres intéressantes parmi lesquelles des fonts baptismaux gothiques du 15e siècle et quelques belles dalles funéraires. Le sanctuaire conserve également un beau ciboire offert à la paroisse en 1817 par la reine des Pays-Bas venue se recueillir sur les lieux de la bataille des Quatre-Bras du 16 juin 1815, prélude à la bataille de Waterloo. Les orgues constituent toutefois la pièce maîtresse de l’édifice et comptent parmi les nombreuses pièces sorties de l’atelier des frères Gheude de Nivelles. Construit et livré en 1867, l’instrument comporte un buffet en chêne et une façade de tuyaux recouverts de peinture argentée.

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Château-ferme de Liroux

Rue de la Peau de Chien 88, 5030 Sauvenière, Belgique

Classement comme monument et comme site le 20 mai 1987

La ferme de Liroux est connue comme propriété de l’abbaye de Gembloux depuis la fin du 12e siècle. Avant 1775, elle constituait une seigneurie tenue par diverses grandes familles de la région. Située dans le hameau de Sauvenière, dans lequel se trouvent plusieurs fermes, il s’agit d’un vaste ensemble en brique et pierre. Les divers bâtiments sont regroupés autour d’une cour pavée et sont encore en grande partie entourés de douves. Le logis, d’allure brabançonne et érigé dans le première moitié du 17e siècle, est relié à la cour par un pont de deux arches. À l’angle sud se trouve une tour d’entrée percée d’une porte Louis XV datée de 1761. On y aperçoit les armoiries martelées d’Alexandre de Pinchart, seigneur du lieu. À l’angle nord, vers les douves, subsiste une haute tour carrée. En face du logis s’aperçoit la ferme, construite sur un plan en U en 1764. On y accède par deux portails menant aux étables. Une volumineuse grange en long prolonge les bâtiments. Datée elle aussi du 18e siècle, elle a toutefois été remaniée au cours des deux siècles suivants. Au centre, on trouve trois remises à voitures accolées.

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Église Sainte-Foy de Sauvenière

Rue du Trichon, 5030 Sauvenière, Belgique

Classement comme site le 11 octobre 1948

Située sur une vaste place surélevée et cernée de marronniers, l’église Sainte-Foy est l’héritière de trois campagnes de construction. La haute tour est d’origine romane et a été érigée dans le courant du 11e siècle. Bien que remaniée aux 16e et 17e siècles, elle est l’unique vestige du sanctuaire primitif. Sous celle-ci, à l’intérieur, a également été préservée une voûte romane. Le reste de l’église a été reconstruit dans la première moitié du 18e siècle, sous l’abbatiat de Pierre Dumonceau, abbé de Gembloux, qui était chargé de la collation (désignation du curé) de cette église. L’édifice a ensuite été lourdement remanié vers 1837. On accède à l’ensemble par un porche d’inspiration Louis XVI, percé au 19e siècle. La tour romane, le perron, les vestiges de l’ancien cimetière et l’esplanade arborée ont fait l’objet d’une mesure de classement, au contraire du reste de l’ensemble. À l’intérieur sont conservées quelques belles œuvres d’art. On y trouve un crucifix en chêne du milieu du 16e siècle et des fonts baptismaux gothiques. Dans la façade du collatéral nord est scellée une dalle Renaissance frappée des armoiries d’Antoine Papin, abbé de Gembloux, et datée de 1537.

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Château-ferme de Falnuée

Rue Émile Pirson 55, 5032 Mazy, Belgique

Classement comme monument et comme site le 29 mars 1976

Le territoire du village de Mazy était divisé entre trois seigneuries sous l’Ancien Régime : Mazy, Falnuée et Hermoye. Toutes trois se situaient dans le nord du comté de Namur, à la frontière avec le duché de Brabant. La seigneurie de Falnuée appartenait directement au comte de Namur jusqu’en 1626 ; elle passe ensuite entre les mains de diverses familles nobles. À cette époque, les trois seigneuries fusionnent et le siège de la seigneurie foncière est installé à Falnuée. C’est à cet endroit que les paysans venaient s’acquitter de leurs taxes envers le seigneur : un setier d’avoine (équivalent d’un demi-litre) et une poule à Noël ! Isolé dans la vallée de l’Orneau, le château-ferme de Falnuée est le témoin de cette riche histoire. Il s’agit d’un important quadrilatère de pierre calcaire qui s’est développé depuis le 17e siècle à partir d’un donjon du 13e siècle. L’ensemble est composé, outre de ce donjon, de l’ancien logis seigneurial, d’une chapelle castrale, d’une tourelle et de dépendances agricoles. La plupart des bâtiments datent des 17e et 19e siècles. Le donjon constituait au Moyen Âge une tour de guet du comte de Namur mais n’assurait pas de fonctions défensives. Il a survécu aux affres du temps et notamment aux passages dévastateurs des armées de Louis XIV dans nos régions au 17e siècle. L’ensemble est situé dans un exceptionnel site boisé qui offre un cadre historique de grande valeur. En 1987, les bâtiments ont été restaurés afin d’y accueillir un golf.

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