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Hismans Edgard

Politique, Député wallon, Ministre wallon

Hornu 7/03/1930, Baudour 4/06/1995

Député wallon : 1980-1981 ; 1981-1985 ; 1985-1987 ; 1988-1991 ; 1992-1994*
Ministre wallon : 1988-1991

Régent scientifique de l’École normale de l’État à Mons (1950-1952), professeur à l’Institut provincial d’Enseignement technique de Mons (1952-1968), chargé de cours aux Écoles provinciales de nursing de Mons (1967-1970) et sous-directeur de la Promotion sociale de l’École industrielle de l’État à Jemappes (1965-1977), Edgard Hismans est chargé de mission pour l’Inspection de l’enseignement technique (1968-1970) quand il devient premier conseiller au Cabinet du ministre de l’Éducation nationale, Abel Dubois en 1968. Militant syndical et socialiste, Ed. Hismans devient le fonctionnaire responsable du Fonds des Bâtiments scolaires pour le Hainaut (1970-1977).

Conseiller communal élu à Quaregnon, il devient le bourgmestre de la localité au moment de la fusion des communes. Dans cette localité célèbre pour la charte qui y fut adoptée par le POB en 1894, la majorité absolue est socialiste depuis longtemps. Ed. Hismans perpétue cette tradition (1977-1995). En 1977 encore, il entame une carrière parlementaire au Sénat. Sénateur provincial du Hainaut (1977-1978), puis sénateur direct (1979-1994), il contribue à l’adoption de la régionalisation par le vote des lois d’août 1980 et 1988, ainsi qu’en approuvant les lois spéciales de 1989 et les dispositions des accords de la Saint-Michel et de la Saint-Quentin (1992-1993). Dès le 15 octobre 1980, Ed. Hismans siège au sein du nouveau Conseil régional wallon (1980-1994).

Partisan de la participation du PS aux exécutifs en mai 1988, il est désigné comme ministre dans l’Exécutif wallon présidé par Bernard Anselme. Disposant de la Fonction publique (1988), de la Rénovation rurale, de la Conservation de la Nature, des Zonings industriels et surtout de l’Emploi, le ministre ne va pas manquer de défis au moment où la Wallonie dispose d’une autonomie élargie et de nouvelles responsabilités. Une de ses premières réalisations sera la création du Forem, ensuite viendront notamment la gestion de l’héritage des CST, TCT, FBI et autres ACS, avec notamment la création des emplois PRIME, et le débat sur le futur décret sur la chasse.
Vice-président de l’Idea, président de l’ISPH et administrateur au TEC, Edgard Hismans connaît des problèmes de santé qui l’obligent à démissionner de ses mandats parlementaires en juillet 1994 et à renoncer à ses fonctions maïorales (mars 1995). En juillet, il est emporté par une embolie pulmonaire.

 

Mandats politiques

Conseiller communal de Quaregnon (1971-1994)
Bourgmestre (1977-1995)
Sénateur provincial (1977-1978)
Sénateur (1979-1994)
Membre du Conseil régional wallon (1980-1994)
Ministre wallon (1988-1991)

 

Sources

Cfr Encyclopédie du Mouvement wallon, Parlementaires et ministres de la Wallonie (1974-2009), t. IV, Namur, Institut Destrée, 2010, p. 315-317

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Baudson André

Politique, Député wallon, Ministre wallon

Charleroi 25/11/1927, Marchienne-au-Pont 8/03/1998

Député wallon : 1980-1981 ; 1981-1985 ; 1985-1987 ; 1988-1991 ; 1992-1995
Ministre wallon : 1989-1991 ; 1992-1995

Docteur en Droit de l’Université libre de Bruxelles (1951), licencié en Notariat, en Droit des assurances et en Droit maritime (1952), avocat inscrit au Barreau de Charleroi (1952-1997), il crée son propre bureau d’avocats. Conseiller communal socialiste élu à Marchienne-au-Pont en 1958, il rejoint le conseil de Charleroi après la fusion des communes et siège jusqu’en décembre 1994.

Représentant de l’arrondissement de Charleroi, il est régulièrement élu à la Chambre entre 1968 et 1991. Vice-président puis président de la section belge de l’Association internationale des Parlementaires de Langue française, président de l’intercommunale ADEC (-1984), secrétaire du Bureau de la Chambre (1971-1977), membre du Conseil économique régional de Wallonie (1975-1980), il se voit confier un portefeuille ministériel, celui des PTT, dans le gouvernement Martens II (23 janvier-18 mai 1980). Membre du Conseil régional wallon (1980-1995), il est un fervent régionaliste.

Vice-président de la Chambre (1977-1988), président de la Commission de l’Infrastructure (1978-1988), chef du groupe socialiste (1988), il devient le premier ministre des Travaux publics de la Région wallonne (1989-1992) où il défend particulièrement le dossier de l’achèvement des ascenseurs de Strépy-Thieu.

Passant de la Chambre au Sénat (1992-1995), il devient ministre wallon des Transports, exerçant la tutelle sur les TEC, la SRWT et les aéroports wallons (1992-1995). Fin 1993, il hérite de l’Aménagement du Territoire et des Transports scolaires ; début 1994, le ministre reçoit de surcroît le Patrimoine. Atteint par la limite d’âge fixée par le PS, il met un terme à sa carrière politique en mai 1995, tout en reprenant la présidence du port autonome de Charleroi.

Comme député (1968-1991), il a contribué à l’ensemble des grandes étapes du processus de transformation institutionnelle de la Belgique (1970, 1980, 1988/89). Comme sénateur (1992-1995), il vote l’ensemble des dispositions des accords de la Saint-Michel et de la Saint-Quentin qui font de la Belgique un État fédéral.

 

Mandats politiques

Conseiller communal de Marchienne-au-Pont (1959-1976)
Conseiller communal de Charleroi (1977-1994)
Député (1979-1991)
Ministre (1980)
Membre du Conseil régional wallon (1980-1991)
Ministre de l’Exécutif régional wallon (1989-1991)
Sénateur (1992-1995)
Membre du Parlement wallon (1992-1995)
Ministre wallon (1992-1995)

 

Sources

Cfr Encyclopédie du Mouvement wallon, Parlementaires et ministres de la Wallonie (1974-2009), t. IV, Namur, Institut Destrée, 2010, p. 42-45