À la veille de la Grande Guerre, des alliances ont été nouées entre de grandes puissances qui n’ont cessé de s’affirmer comme des nations tout au long du XIXe siècle. Les unifications italienne et allemande sont récentes ; du Schleswig-Holstein aux Balkans, les empires centraux restent en proie aux soubresauts internes ; le sort de territoires fixés lors du Congrès de Vienne reste controversé. Profitant de l’émergence des nationalités, la Russie lorgne vers la Méditerranée, alors que l’Allemagne rêve d’expansion à l’Est comme à l’Ouest. Après l’attentat de Sarajevo, le jeu des alliances emportera l’ensemble des pays dans la guerre.
La neutralité belge n’est pas une exception, même si plusieurs pays neutres parviendront à ne pas entrer dans le conflit. Engagée anciennement dans une Entente avec les puissances centrales (Allemagne et Autriche), l’Italie s’abstient d’entrer dans le conflit lorsqu’il éclate, avant de se laisser convaincre de rejoindre finalement les puissances alliées.
Références
FH05-312 ; H112 ; Sel124 ; Sel25
Institut Destrée (Paul Delforge et Marie Dewez) - Segefa (Pierre Christopanos, Gilles Condé et Martin Gilson)