Code postal
6700

IPW

Montée royale vers Saint-Donat

Le projet d’une montée royale à Arlon est né et réalisé dès le XVIIe siècle par un ingénieur espagnol. L’escalier se composait alors de sept plates-formes. Chaque plate-forme était caractérisée par une station de chemin de croix accompagnée d’un arbre. L’accès à cette montée était signalé par une porte monumentale millésimée « 1626 ». Malheureusement cette dernière a été détruite par les troupes de Louis XIV peu après.

La montée royale subit les dommages du temps et est à plusieurs reprises reconstruite ou réparée, notamment en 1735, 1830 et 1846. Le chemin de croix encore conservé actuellement date de cette dernière campagne de travaux. Il est composé de 14 stations signalées par des croix en pierre identiques ornées de deux volutes stylisées dans la partie inférieure. Deux statues portant la signature « P. Bausch, d’Arlon » (1876) sont situées au pied de l’escalier. Une porte en plein cintre marque le milieu de la montée. Elle ferme également le bassin qui distribue l’eau de la ville, fonction soulignée par l’inscription encore visible sur le fronton de la porte.

 

Montée royale vers Saint-Donat © IPW

Square Élisabeth 2
6700 Arlon

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Classée comme monument le 3 janvier 1992

Institut du Patrimoine wallon

G. Focant - SPW

Église néogothique Saint-Martin d'Arlon

L’église Saint-Martin d’Arlon est un édifice néogothique construit au XIXe siècle reprenant le vocabulaire gothique (portail à tympan orné de reliefs, large nef à triforium, arcs-boutants). Sur base des plans d’E. Van Gheluwe, remanié par M. de Noyette, l’église est construite en 1907-1914 en grès de Larochette (extérieur), grès de Savonnière et calcaire bleu de Sprimont (colonnes et arcs de voûtes). Cette construction exceptionnelle permet de mettre en valeur la ville d’Arlon, nouvellement promue au statut de chef lieu de la province du Luxembourg. 

En forme de croix latine, l’église est impressionnante par ses dimensions. Elle est composée d’une nef de 68m, de deux bas-côtés, d’un transept de 35m et d’un chœur à chevet plat. La croisée est surmontée d’un lanternon octogonal en plomb, œuvre du J. Bister. Le transept et le chevet sont annexés de tourelles d’angles octogonales. La nef centrale, composée de cinq travées, est couverte d’une voûte sur croisées d’ogives. La tour massive orientale de 97 m de haut est couronnée d’une flèche polygonale et de quatre tourelles. Notons que les couvertures sont réalisées en pierre bleue.

Les différents portails d’entrée de l’église sont ornés de tympan : le portail sud illustre saint Hubert, le portail nord représente les saints Bernard, Sébastien et Catherine et le portail est figure la glorification du saint patron de l’église, saint Martin. Remarquons les vitraux, la chaire à prêcher néoromane en marbre gris, les orgues ainsi que la rosace du chevet de 8 m diamètre réalisée par le maître verrier gantois Ladon.

 

Église néogothique Saint-Martin d'Arlon - G. Focant © SPW

Square Albert Ier 31
6700 Arlon

carte

Classée comme monument (avec zone de protection) le 22 février 2002
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Institut du Patrimoine wallon

© Commission des Fêtes d’Arlon

La fête du Maitrank à Arlon

La recette du Maitrank, « la boisson de mai », fut adoptée par les viticulteurs de la Moselle, en Allemagne et au Grand-Duché du Luxembourg, afin de tempérer l’acidité de leurs vins. Ils faisaient macérer dans le vin quelques brins d’aspérule odorante non fleuris ; cette plante  se trouvant dans les bois au mois de mai, ils appelèrent la boisson Maitrank. Celle-ci était également très appréciée à Arlon. Lorsque les viticulteurs améliorèrent leurs crus et que les vins très secs trouvèrent de plus en plus d’amateurs, le Maitrank perdit sa popularité, sauf à Arlon. Après une courte période de disparition après la seconde Guerre, le Maitrank a connu un renouveau dans les années 1950 et la fête du Maitrank fut introduite. 

Depuis, chaque année, la ville met en honneur son célèbre apéritif local. Le samedi a lieu l’inauguration de la fontaine du Maitrank, accompagnée d’une dégustation gratuite et d’animations musicales et, en fin de soirée, un feu d’artifice est tiré. Le dimanche, des jeux et animations de rue sont proposés aux nombreux visiteurs. Une kermesse est également organisée durant les deux jours.

Dernier week-end de mai

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Musée international du Carnaval et du Masque, Emilie Botteldoorn et Sabine Maüseler, mai 2013