Dinant

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5500

Maison traditionnelle, rue de Mahène, 22

Rue de Mahène 22, 5504 Foy-Notre-Dame, Belgique

Classement comme monument le 12 février 1981

Jusqu’au 17e siècle, Foy n’est qu’un petit hameau sur la route reliant Dinant à Celles, toutefois occupé depuis l’époque romaine. La découverte par un charpentier d’une statuette de la Vierge dans un chêne en 1609 bouleverse la destinée du village. Considérée comme miraculeuse dès 1616, elle conduit à la construction d’une imposante église destinée à accueillir les nombreux pèlerins. Le culte de Notre-Dame de Foy bénéficie immédiatement d’un rayonnement important et conduit au développement d’un véritable village. Après la Révolution, sous le régime français, Foy devient une commune à part entière, avant d’être intégrée à celle de Dinant après la fusion de 1977. Aujourd’hui, ce village d’importance moyenne est toujours caractérisé par la haute silhouette de son église. Il présente la belle image contrastée d’un ancien lieu de pèlerinage fort couru et abrite quelques belles maisons érigées en calcaire, la plupart datant du 19e siècle. Face à l’église, trois maisons mitoyennes méritent l’attention. Elles se caractérisent par la présence d’un arvô, ou passage charretier, entre les nos 23 et 24. La maison située au no 22 a été érigée en moellons de calcaire au milieu du 19e siècle.

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Calvaire de Foy-Notre-Dame

Rue du Village, 5504 Foy-Notre-Dame, Belgique

Classement comme monument le 10 mai 1982

Le calvaire est une croix qui se démarque par son décor plus élaboré que les traditionnelles croix de chemin. Il est composé de trois éléments distincts superposés : le socle, le fût (une colonne) et le corps (la partie sculptée). Le calvaire est également traditionnellement lié à une iconographie particulière, celle du Christ en croix accompagné de la Vierge et de saint Jean, parfois de Marie-Madeleine. Il apparaît au 17e siècle, période de guerre et de tourments, afin de traduire la volonté de marquer le paysage. Situé à l’entrée du cimetière, juste à côté de l’église Notre-Dame de Foy, ce petit monument d’allure baroque est remarquable. Sculpté dans la pierre bleue, peint en blanc, il est composé d’un court emmarchement précédant une colonne décorée de deux médaillons martelés. Au sommet de celle-ci se trouve un cartouche qui renferme deux plaques en bronze ajoutées au début du 20e siècle. L’une d’elles représente le calvaire à proprement parler et la seconde figure un pèlerin agenouillé devant Notre-Dame de Foy. Enfin, l’ensemble est sommé d’une croix dont les branches enserrent une petite niche. Sur la base de la colonne, deux autres plaques en bronze rappellent une restauration effectuée en 1909.

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Ancienne grange, rue de Furfooz, 26

Rue de Furfooz 26, 5500 Dréhance, Belgique

Classement comme monument le 29 septembre 1988

Village d’importance moyenne étiré le long d’une rue principale, Dréhance conserve quelques belles maisons et fermes, la plupart datant du 19e siècle. Au bord de la Lesse, des grottes ont attesté la présence de peuplades préhistoriques et livré un important matériel archéologique. Le village en lui-même est cité dans les textes à partir du 13e siècle. Depuis la fin du 19e siècle, l’agriculture et l’élevage constituent la principale ressource. À l’entrée du village se trouve cet imposant volume de dépendances, peut-être autrefois lié à la ferme située en face. Cette construction en moellons de calcaire a été édifiée très soigneusement en deux temps. La grange en large proprement dite date de 1818 comme nous l’indique l’inscription présente sur une niche installée au-dessus du portail. À droite, sous la même toiture, se détachent une remise et une étable de même facture, érigées quelques années plus tard. À l’intérieur se trouve une aire centrale limitée par deux murets qui servaient à contenir les grains.

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Bateau-mouche "Touriste IV"

Les bateaux Marsigny, rue Daoust 64, 5500 Dinant, Belgique

Classement comme monument le 28 mars 1995

Appelée autrefois « Compagnie générale des bateaux touristiques de la Meuse S.A. », la société Marsigny poursuit ses activités à Dinant depuis 1907. Deux de ses bateaux ont été classés au titre de monument au regard de leur indéniable valeur patrimoniale. Ils ont été conçus dans le chantier naval Jabon & Frères d’Ombret (Amay), une entreprise florissante fondée au milieu du 18e siècle mais ayant disparu après la Seconde Guerre mondiale. Elle fut la première entreprise à construire des péniches métalliques en Belgique et construisit, à la fin du 19e siècle, un bateau-mouche destiné à naviguer sur la Seine pendant l’exposition universelle de Paris de 1889. Ce bateau fut ensuite acheté par un Namurois en 1891 ; il fut baptisé « Namur-Touriste » et assura la liaison entre Namur et Dinant. L’essor du tourisme fluvial entraîna ensuite la commande de trois nouveaux bateaux, en 1899, 1904 et 1907. Le premier relia alors Namur à Hastière et les trois autres, Namur à Dinant. Le « Touriste IV », dernier des quatre bateaux de la flotte, est aujourd’hui le témoin d’un savoir-faire disparu ; il effectue des croisières sur la Meuse depuis juillet 1907 ! Long de 34,40 m, large de 5,82 m, il peut accueillir 220 personnes. Ce bateau est encore pratiquement dans son état d’origine et son bastingage en fer forgé est resté intact depuis plus d’un siècle ; l’installation d’un moteur diesel en 1962 est le seul changement important effectué sur le bateau.

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Bateau-mouche "Touriste I"

Les bateaux Marsigny, rue Daoust 64, 5500 Dinant, Belgique

Classement comme monument le 28 mars 1995

Appelée autrefois « Compagnie générale des bateaux touristiques de la Meuse S.A. », la société Marsigny poursuit ses activités à Dinant depuis 1907. Deux de ses bateaux ont été classés au titre de monument au regard de leur indéniable valeur patrimoniale. Ils ont été conçus dans le chantier naval Jabon & Frères d’Ombret (Amay), une entreprise florissante fondée au milieu du 18e siècle mais ayant disparu après la Seconde Guerre mondiale. Elle fut la première entreprise à construire des péniches métalliques en Belgique et construisit, à la fin du 19e siècle, un bateau-mouche destiné à naviguer sur la Seine pendant l’exposition universelle de Paris de 1889. Ce bateau fut ensuite acheté par un Namurois en 1891 ; il fut baptisé « Namur-Touriste » et assura la liaison entre Namur et Dinant. L’essor du tourisme fluvial entraîna ensuite la commande de trois nouveaux bateaux, en 1899, 1904 et 1907. Le premier relia alors Namur à Hastière et les trois autres, Namur à Dinant. Le « Touriste I » est aujourd’hui le témoin d’un savoir-faire disparu et effectue des croisières sur la Meuse depuis le 3 juin 1892 ! Long de 32,30 m, large de 5,46 m, il peut accueillir 150 personnes. En 1962, il a été doté d’un moteur diesel pour améliorer ses performances. Il est aujourd’hui considéré comme le plus vieux bateau-mouche encore en activité en Belgique, peut-être même en Europe occidentale.

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Maison Art nouveau, rue Alexandre Daoust, 53

Rue Alexandre Daoust 53, 5500 Dinant, Belgique

Classement comme monument le 1er mars 1990

Le centre de Dinant abrite une très belle réalisation de style Art nouveau. Épargnée par l’incendie d’août 1914, cette maison a été érigée entre 1908 et 1914. Elle est l’œuvre de l’architecte Édouard Frankinet et se compose de trois niveaux dégressifs. Malgré une pointe de traditionalisme, elle témoigne de la tendance moderniste comme l’attestent les nombreuses ouvertures, la présence d’un bow-window (construction fermée et vitrée en saillie d’une façade) et la haute corniche débordante. La façade est décorée de sgraffites dus à Paul Cauchie, artiste célèbre dans cette discipline. Cette technique consiste à inciser des traits dans une couche de mortier et d’y appliquer un enduit de ciment noir que l’on recouvre par la suite d’une fine couche de chaux. Dans cette dernière couche est gravé un dessin selon la technique de la fresque, permettant de contempler à distance les motifs dessinés. Deux d’entre eux sont ici situés de part et d’autre du bow-window du premier étage. Ils figurent deux jeunes femmes drapées. Deux autres, en dessous, représentent des motifs abstraits. La belle porte d’entrée est protégée par un auvent en pierre. Elle est agrémentée de menuiseries, de ferronneries et d’une grande baie aux décors géométriques.

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Ancienne maison, rue de la Grêle, 15

Rue de la Grêle 15, 5500 Dinant, Belgique

Classement comme monument le 2 septembre 1988

Dans les nombreuses petites rues sinueuses du centre de Dinant se trouve cette belle maison du milieu du 18e siècle. Érigée en briques et calcaire, elle présente une façade de cinq travées sur un soubassement en grand appareil. La petite rue de la Grêle conserve plusieurs maisons de la première moitié ou du milieu du 18e siècle. À l’arrière de cette rue, quelques vestiges subsistent d’une ancienne porte de la ville, la porte Saint-Nicolas, protégée par une mesure de classement.

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Chapelle Notre-Dame de Bonsecours de Dinant

Rue de Bonsecours, 5500 Dinant, Belgique

Classement comme monument et comme site le 20 avril 1983

Encadrée par quatre gros tilleuls, la chapelle Notre-Dame de Bonsecours tourne le dos à une ancienne carrière. Elle se trouve également non loin d’un vallon enjambé par un petit pont de pierre portant la date de 1767. De plan carré, elle est bâtie en brique et pierre de taille, le tout recouvert d’un enduit. L’ensemble est daté de 1804, comme le précise la date gravée sur la clé de la porte d’entrée. Le mobilier comprend des consoles en bois à chapiteaux ioniques, des statues en plâtre, une Vierge à l’enfant en bois et des candélabres en cuivre. Selon la tradition, une famille dinantaise a construit cette chapelle pour remercier Notre-Dame de Bonsecours d’avoir épargné un proche parent enrôlé dans les armées napoléoniennes. La construction s’inscrit dans la continuité d’un élan de ferveur consécutif à la restauration du culte de Notre-Dame, supprimé à la Révolution. Ce culte trouve ses origines au début du 16e siècle dans la région de Péruwelz. Il évoque une humble jeune fille qui aimait prier dans la forêt et qui avait accroché une image de la Vierge sur un chêne. Au 17e siècle, on amena une branche de l’arbre dans une église de Péruwelz et l’on construisit un oratoire à l’endroit où s’élevait l’arbre. Le culte se développa alors dans toute la région. Le petit oratoire a depuis été remplacé par l’imposante basilique de Bon-Secours à Péruwelz et bon nombre de petites chapelles vouées à ce culte sont conservées dans nos régions.

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Église Saint-Georges de Dinant

Square Père Pire, 5500 Dinant, Belgique

Classement comme monument le 18 décembre 1984

L’église Saint-Georges étonne par sa forme trapue rappelant l’architecture romane. Si ses origines restent incertaines, une mention la qualifie d’église paroissiale en 1179, mais il est probable qu’elle l’ait été auparavant. Ce qui devait être une modeste chapelle est remplacé en 1230 par l’actuel édifice bâti en moyen appareil de grès et de calcaire. Si, dans l’ensemble, celui-ci présente une allure romane, les fenêtres annoncent cependant l’époque gothique. Les 17e et 18e siècles sont marqués par d’importantes transformations intérieures conférant au sanctuaire un aspect plus classique. Le plan est composé de trois nefs de cinq travées et d’un chœur à chevet plat modifié vers 1670 et encadré par deux chapelles. Le portail d’entrée est aménagé au début du 18e siècle : sur les montants, des inscriptions indiquent le niveau des inondations de 1740 et 1925. Un clocheton est érigé en 1968 en remplacement du précédent, détruit en 1914. Le riche mobilier de l’église est composé de nombreuses statues de saints du 13e au 19e siècle, d’une très belle sedes sapientiae (vierge à l’enfant assise sur un trône) du 13e siècle, d’un calvaire gothique ou encore d’un plafond à caissons en bois polychromé du 17e siècle. On y admire également de belles fresques murales peintes entre le 14e et le 16e siècle et des fonts baptismaux du 17e siècle, le tout constituant un ensemble exceptionnel.

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Tour Taravisée ou Maximilien

Rue Saint-Pierre, 5500 Dinant, Belgique

Classement comme monument le 10 novembre 1983

S’il n’existe aucun document précis antérieur au sac de la ville par les Bourguignons en 1466, il est néanmoins attesté que Dinant a connu deux enceintes défensives. La première pourrait déjà remonter au 13e siècle et la seconde a été érigée à partir du début du 16e siècle sur un tracé sensiblement identique mais considérablement renforcé. Déjà fortement endommagées par les troupes du roi de France Henri II en 1554, les fortifications ne furent réparées que bien plus tard. Lorsque les troupes de Louis XIV prennent la ville en 1675, elles procèdent à des travaux, notamment sous la direction du célèbre Vauban. Parmi les éléments conservés aujourd’hui, il faut épingler une grosse tour, dite Taravisée ou « tour Maximilien » ou « tour de l’empereur ». Elle impressionne par son état de conservation remarquable et par son plan particulier. Elle est comparable à une figure hexagonale aplatie de 25 m sur 17 m dont quatre faces sont relativement symétriques. Lors de son édification au 14e siècle, voire au 15e siècle, elle ponctuait le rempart oriental de la ville basse. Ravagée par les Bourguignons, elle est reconstruite après le sac et encore transformée par les ingénieurs français à la fin du 18e siècle. À l’intérieur, deux étages sont aménagés et reliés par un escalier. On y trouve une vaste salle voûtée, un petit réduit, une salle de tir et un corps de garde, une latrine et un millésime (1654).

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