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5500
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Ancienne grange de Dréhance

Village d’importance moyenne étiré le long d’une rue principale, Dréhance conserve quelques belles maisons et fermes, la plupart datant du 19e siècle. 

Au bord de la Lesse, des grottes ont attesté la présence de peuplades préhistoriques et livré un important matériel archéologique.

Le village en lui-même est cité dans les textes à partir du 13e siècle. Depuis la fin du 19e siècle, l’agriculture et l’élevage constituent la principale ressource. À l’entrée du village se trouve cet imposant volume de dépendances, peut-être autrefois lié à la ferme située en face. 

Cette construction en moellons de calcaire a été édifiée très soigneusement en deux temps. La grange en large proprement dite date de 1818 comme nous l’indique l’inscription présente sur une niche installée au-dessus du portail. À droite, sous la même toiture, se détachent une remise et une étable de même facture, érigées quelques années plus tard. À l’intérieur se trouve une aire centrale limitée par deux murets qui servaient à contenir les grains.

Rue de Furfooz 26
5500 Dréhance

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Classée comme monument le 29 septembre 1988

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Bateau-mouche Touriste IV

Appelée autrefois « Compagnie générale des bateaux touristiques de la Meuse S.A. », la société Marsigny poursuit ses activités à Dinant depuis 1907. Deux de ses bateaux ont été classés au titre de monument au regard de leur indéniable valeur patrimoniale. Ils ont été conçus dans le chantier naval Jabon & Frères d’Ombret (Amay), une entreprise florissante fondée au milieu du 18e siècle mais ayant disparu après la Seconde Guerre mondiale. Elle fut la première entreprise à construire des péniches métalliques en Belgique et construisit, à la fin du 19e siècle, un bateau-mouche destiné à naviguer sur la Seine pendant l’exposition universelle de Paris de 1889. 

Ce bateau fut ensuite acheté par un Namurois en 1891 ; il fut baptisé « Namur-Touriste » et assura la liaison entre Namur et Dinant. L’essor du tourisme fluvial entraîna ensuite la commande de trois nouveaux bateaux, en 1899, 1904 et 1907. Le premier relia alors Namur à Hastière et les trois autres, Namur à Dinant. 

Le « Touriste IV », dernier des quatre bateaux de la flotte, est aujourd’hui le témoin d’un savoir-faire disparu ; il effectue des croisières sur la Meuse depuis juillet 1907 ! Long de 34,40 m, large de 5,82 m, il peut accueillir 220 personnes. Ce bateau est encore pratiquement dans son état d’origine et son bastingage en fer forgé est resté intact depuis plus d’un siècle ; l’installation d’un moteur diesel en 1962 est le seul changement important effectué sur le bateau.

Les bateaux Marsigny
rue Daoust 64
5500 Dinant

carte

Classé comme monument le 28 mars 1995

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Bateau-mouche Touriste I

Appelée autrefois « Compagnie générale des bateaux touristiques de la Meuse S.A. », la société Marsigny poursuit ses activités à Dinant depuis 1907. Deux de ses bateaux ont été classés au titre de monument au regard de leur indéniable valeur patrimoniale. Ils ont été conçus dans le chantier naval Jabon & Frères d’Ombret (Amay), une entreprise florissante fondée au milieu du 18e siècle mais ayant disparu après la Seconde Guerre mondiale. Elle fut la première entreprise à construire des péniches métalliques en Belgique et construisit, à la fin du 19e siècle, un bateau-mouche destiné à naviguer sur la Seine pendant l’exposition universelle de Paris de 1889. 

Ce bateau fut ensuite acheté par un Namurois en 1891 ; il fut baptisé « Namur-Touriste » et assura la liaison entre Namur et Dinant. L’essor du tourisme fluvial entraîna ensuite la commande de trois nouveaux bateaux, en 1899, 1904 et 1907. Le premier relia alors Namur à Hastière et les trois autres, Namur à Dinant. 

Le « Touriste I » est aujourd’hui le témoin d’un savoir-faire disparu et effectue des croisières sur la Meuse depuis le 3 juin 1892 ! Long de 32,30 m, large de 5,46 m, il peut accueillir 150 personnes. En 1962, il a été doté d’un moteur diesel pour améliorer ses performances. Il est aujourd’hui considéré comme le plus vieux bateau-mouche encore en activité en Belgique, peut-être même en Europe occidentale.

Les bateaux Marsigny
rue Daoust 64
5500 Dinant

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Classé comme monument le 28 mars 1995

Institut du Patrimoine wallon

Maison Art nouveau, rue Alexandre Daoust, 53

Rue Alexandre Daoust 53, 5500 Dinant, Belgique


Classement comme monument le 1er mars 1990


Le centre de Dinant abrite une très belle réalisation de style Art nouveau. Épargnée par l’incendie d’août 1914, cette maison a été érigée entre 1908 et 1914. Elle est l’œuvre de l’architecte Édouard Frankinet et se compose de trois niveaux dégressifs. Malgré une pointe de traditionalisme, elle témoigne de la tendance moderniste comme l’attestent les nombreuses ouvertures, la présence d’un bow-window (construction fermée et vitrée en saillie d’une façade) et la haute corniche débordante. La façade est décorée de sgraffites dus à Paul Cauchie, artiste célèbre dans cette discipline. Cette technique consiste à inciser des traits dans une couche de mortier et d’y appliquer un enduit de ciment noir que l’on recouvre par la suite d’une fine couche de chaux. Dans cette dernière couche est gravé un dessin selon la technique de la fresque, permettant de contempler à distance les motifs dessinés. Deux d’entre eux sont ici situés de part et d’autre du bow-window du premier étage. Ils figurent deux jeunes femmes drapées. Deux autres, en dessous, représentent des motifs abstraits. La belle porte d’entrée est protégée par un auvent en pierre. Elle est agrémentée de menuiseries, de ferronneries et d’une grande baie aux décors géométriques.

carte

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Ancienne maison, rue de la Grêle, 15

Dans les nombreuses petites rues sinueuses du centre de Dinant se trouve cette belle maison du milieu du 18e siècle. Érigée en briques et calcaire, elle présente une façade de cinq travées sur un soubassement en grand appareil. 

La petite rue de la Grêle conserve plusieurs maisons de la première moitié ou du milieu du 18e siècle. À l’arrière de cette rue, quelques vestiges subsistent d’une ancienne porte de la ville, la porte Saint-Nicolas, protégée par une mesure de classement.

Rue de la Grêle 15
5500 Dinant

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Classée comme monument le 2 septembre 1988

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Chapelle Notre-Dame de Bonsecours de Dinant

Encadrée par quatre gros tilleuls, la chapelle Notre-Dame de Bonsecours tourne le dos à une ancienne carrière. Elle se trouve également non loin d’un vallon enjambé par un petit pont de pierre portant la date de 1767. 

De plan carré, elle est bâtie en brique et pierre de taille, le tout recouvert d’un enduit. L’ensemble est daté de 1804, comme le précise la date gravée sur la clé de la porte d’entrée. Le mobilier comprend des consoles en bois à chapiteaux ioniques, des statues en plâtre, une Vierge à l’enfant en bois et des candélabres en cuivre. 

Selon la tradition, une famille dinantaise a construit cette chapelle pour remercier Notre-Dame de Bonsecours d’avoir épargné un proche parent enrôlé dans les armées napoléoniennes. 

La construction s’inscrit dans la continuité d’un élan de ferveur consécutif à la restauration du culte de Notre-Dame, supprimé à la Révolution. Ce culte trouve ses origines au début du 16e siècle dans la région de Péruwelz. Il évoque une humble jeune fille qui aimait prier dans la forêt et qui avait accroché une image de la Vierge sur un chêne. 

Au 17e siècle, on amena une branche de l’arbre dans une église de Péruwelz et l’on construisit un oratoire à l’endroit où s’élevait l’arbre. Le culte se développa alors dans toute la région. Le petit oratoire a depuis été remplacé par l’imposante basilique de Bon-Secours à Péruwelz et bon nombre de petites chapelles vouées à ce culte sont conservées dans nos régions.

Rue de Bonsecours
5500 Dinant

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Classée comme monument et comme site le 20 avril 1983

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Église Saint-Georges à Dinant

L’église Saint-Georges étonne par sa forme trapue rappelant l’architecture romane. Si ses origines restent incertaines, une mention la qualifie d’église paroissiale en 1179, mais il est probable qu’elle l’ait été auparavant. Ce qui devait être une modeste chapelle est remplacé en 1230 par l’actuel édifice bâti en moyen appareil de grès et de calcaire. Si, dans l’ensemble, celui-ci présente une allure romane, les fenêtres annoncent cependant l’époque gothique. 

Les 17e et 18e siècles sont marqués par d’importantes transformations intérieures conférant au sanctuaire un aspect plus classique. Le plan est composé de trois nefs de cinq travées et d’un chœur à chevet plat modifié vers 1670 et encadré par deux chapelles. Le portail d’entrée est aménagé au début du 18e siècle : sur les montants, des inscriptions indiquent le niveau des inondations de 1740 et 1925. Un clocheton est érigé en 1968 en remplacement du précédent, détruit en 1914. 

Le riche mobilier de l’église est composé de nombreuses statues de saints du 13e au 19e siècle, d’une très belle sedes sapientiae (vierge à l’enfant assise sur un trône) du 13e siècle, d’un calvaire gothique ou encore d’un plafond à caissons en bois polychromé du 17e siècle. On y admire également de belles fresques murales peintes entre le 14e et le 16e siècle et des fonts baptismaux du 17e siècle, le tout constituant un ensemble exceptionnel.

Square Père Pire
5500 Dinant

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Classée comme monument le 18 décembre 1984

Institut du Patrimoine wallon

G. Focant - SPW

Tour Taravisée ou Maximilien

S’il n’existe aucun document précis antérieur au sac de la ville par les Bourguignons en 1466, il est néanmoins attesté que Dinant a connu deux enceintes défensives. La première pourrait déjà remonter au 13e siècle et la seconde a été érigée à partir du début du 16e siècle sur un tracé sensiblement identique mais considérablement renforcé. Déjà fortement endommagées par les troupes du roi de France Henri II en 1554, les fortifications ne furent réparées que bien plus tard. Lorsque les troupes de Louis XIV prennent la ville en 1675, elles procèdent à des travaux, notamment sous la direction du célèbre Vauban. Parmi les éléments conservés aujourd’hui, il faut épingler une grosse tour, dite Taravisée ou « tour Maximilien » ou « tour de l’empereur ».

 Elle impressionne par son état de conservation remarquable et par son plan particulier. Elle est comparable à une figure hexagonale aplatie de 25 m sur 17 m dont quatre faces sont relativement symétriques. Lors de son édification au 14e siècle, voire au 15e siècle, elle ponctuait le rempart oriental de la ville basse. Ravagée par les Bourguignons, elle est reconstruite après le sac et encore transformée par les ingénieurs français à la fin du 18e siècle. 

À l’intérieur, deux étages sont aménagés et reliés par un escalier. On y trouve une vaste salle voûtée, un petit réduit, une salle de tir et un corps de garde, une latrine et un millésime (1654).

Rue Saint-Pierre
5500 Dinant

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Classemée comme monument le 10 novembre 1983

Institut du Patrimoine wallon

Rempart de "Dry-les-Wennes"

S’il n’existe aucun document précis antérieur au sac de la ville par les Bourguignons en 1466, il est néanmoins attesté que Dinant a connu deux enceintes défensives. La première pourrait déjà remonter au 13e siècle et la seconde a été érigée à partir du début du 16e siècle sur un tracé sensiblement identique mais considérablement renforcé. Déjà fortement endommagées par les troupes du roi de France Henri II en 1554, les fortifications ne furent renforcées et réparées que bien plus tard. Lorsque les troupes de Louis XIV prennent la ville en 1675, elles procèdent à des travaux, notamment sous la direction du célèbre Vauban. Dinant ne conserve aujourd’hui que peu de vestiges évocateurs de ses fortifications. 

Parmi les éléments les plus significatifs, il faut épingler un long rempart situé au lieu-dit « Dry-lez-Wennes », qui signifie « derrière les rames ». Ce toponyme rappelle l’implantation au Moyen Âge du métier de la draperie dans ce quartier et plus précisément l’existence de séchoirs en bois (rames) sur lesquels on étendait les draps. 

Ce rempart surplombe la rue Saint-Pierre à hauteur de l’Athénée royal et aboutit au sommet du vallon Saint-Jacques. Son édification devrait correspondre au premier développement de l’enceinte au 13e siècle. Les vestiges se révèlent ainsi être parmi les derniers témoins majeurs de l’architecture militaire médiévale d’une ville mosane fortifiée. Ils comprennent un mur d’enceinte ininterrompu d’environ 450 m et jalonné de quatre tourelles.

Rue Saint-Pierre
5500 Dinant

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Classé comme monument le 10 novembre 1983

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Tour Saint-Nicolas et vestiges des remparts de Dinant

S’il n’existe aucun document précis antérieur au sac de la ville par les Bourguignons en 1466, il est néanmoins attesté que Dinant a connu deux enceintes défensives. La première pourrait déjà remonter au 13e siècle et la seconde a été érigée à partir du début du 16e siècle sur un tracé sensiblement identique mais considérablement renforcé. Déjà fortement endommagées par les troupes du roi de France Henri II en 1554, les fortifications ne furent renforcées et réparées que bien plus tard. Lorsque les troupes de Louis XIV prennent la ville en 1675, elles procèdent à des travaux, notamment sous la direction du célèbre Vauban. 

Dinant ne conserve aujourd’hui que peu de vestiges évocateurs de ses fortifications. Parmi les éléments les plus significatifs, il faut épingler un ensemble de ruines situé à l’arrière des maisons de la rue de la Grêle. On y trouve les vestiges de la porte de Corroy, de la tour Saint-Nicolas et d’un tronçon de fortification. Cette ancienne porte d’accès de la ville et la tour toute proche ont été démolies en 1849.

Rue de la Grêle
5500 Dinant

carte

Classée comme monument le 10 novembre 1983

Institut du Patrimoine wallon