Marche-en-Famenne

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6900

L'église Saint-Étienne

La seigneurie hautaine de Waha fut donnée en 1226 à l’abbaye de Saint-Hubert par Lambert, seigneur de Waha. Elle conserva ce bien jusqu’en 1608, lorsqu’elle céda ses droits au seigneur de Melreux et Charneux.

L’église Saint-Étienne de Waha est certainement un des plus beaux édifices romans de Wallonie. Construite en moellons de grès, sa nef date du Xe siècle et dessine un plan carré. L’édifice est également caractérisé par la conservation de sa pierre dédicatoire rappelant l’inauguration de l’édifice par l’évêque de Liège Théoduin en 1050. Sous la tour se trouve une imposante dalle portant les armes de Philippe II (1556-1598). La partie supérieure de la pierre constitue l’essentiel de la composition ; elle figure un écu entouré du collier de la Toison d’Or sommé d’une couronne royale et posé sur les écots de Bourgogne. En-dessous de cet écu figure une inscription gravée : « PH[ILIPPU]S DEI GRATIA HIS/PZ[=PANARUM] REX DUX LVXE[M]B[URGENSIS] » (Philippe, par la grâce de Dieu, roi d’Espagne et duc de Luxembourg). Cette inscription surmonte deux autres cartouches aux armes du duché de Luxembourg et de la ville de Marche. Cette pierre pourrait provenir des anciennes fortifications de la ville de Marche-en-Famenne, démantelées à la fin du XVIIe siècle, vraisemblablement de la Porte Haute.

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L'église Saint-Étienne
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L’église Saint-Remacle à Marche-en-Famenne

L’actuelle église Saint-Remacle est l’héritière de plusieurs édifices religieux construits à son emplacement. De style gothique flamboyant, elle a été érigée entre 1484 et la première moitié du XVIe siècle. Elle se compose de trois nefs de trois travées, d’un transept haut et d’un chœur à trois pans. Sous le régime français, l’édifice est choisi pour abriter le temple de la Raison de la localité. Partie intégrante du processus d’éradication des signes religieux, la croix sommant l’église est déposée par les Français le 6 août 1798. Plus tard, les cloches de l’église connaissent le même sort. Saint-Remacle cesse vraisemblablement de servir au culte républicain après la signature du Concordat, quelques années seulement avant d’être victime du grave incendie qui ravage le quartier en 1806 et nécessite plusieurs campagnes de restauration.

 

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église Saint-Remacle à Marche-en-Famenne
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L’ancien couvent des Jésuites de Marche-en-Famenne

Les Jésuites, présents dans toutes les grandes villes wallonnes à l’Époque moderne, s’installent à Marche en 1627. De leur présence subsiste un ensemble architectural de premier plan, au centre de la ville. La Maison des Pères, construite entre 1650 et 1671, abritait les logements de la communauté. L’église, érigée en brique et pierre bleue en 1732, comporte une nef unique et un chœur semi-circulaire. Enfin, plusieurs bâtiments annexes telle une écurie ou des classes dédiées à l’enseignement que prodiguait la communauté, se trouvent le long de la rue des Brasseurs. Les bâtiments ont aujourd’hui été brillamment restaurés et réaffectés. Ils abritent depuis les années 1990 un hôtel-restaurant.

En 1773, les Jésuites quittent Marche à la suite de la dissolution de leur ordre par le Vatican. Leurs bâtiments sont réaffectés en collège royal en 1777 par l’impératrice Marie-Thérèse. Sous le régime français, le couvent change une fois encore d’affectation et accueille un tribunal de première instance à partir de 1806. En effet, l’ancien hôtel de ville, abritant jusque-là cette institution judiciaire, venait d’être détruit dans un incendie.

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ancien couvent des Jésuites de Marche-en-Famenne
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Maison, rue du Maquis, 6

Rue du Maquis 6, 6900 Marche-en-Famenne (Waha)

Classée comme monument (12/12/1984)

Cette ancienne ferme du XVIIe siècle a été construite en colombage et pisé et progressivement pétrifiée par l’usage de la brique. La façade arrière est la mieux conservée de toutes grâce à son enduit ancien qui l’a protégée des intempéries et autres attaques. L’édifice est surmonté d’une toiture en bâtière d’éternit. La ferme a été réaménagée en logement au XIXe siècle. De ce fait, les percements ont été refaits et une annexe a été construite. L’intérieur conserve ses poutres chanfreinées à congés ainsi que sa cheminée de la seconde moitié du XVIIe siècle. Remarquons également les boiseries et la cheminée datant de la première moitié du XIXe siècle.

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Ferme des Blancs Curés

Rue du Maquis 4, 6900 Marche-en-Famenne (Waha)

Classé comme monument (22/10/1991)

La ferme des Blancs Curés est formée de deux volumes en vis-à-vis. Elle est en fait l’ancien presbytère de l’église Saint-Martin, dépendance de l’abbaye de l’ordre de Prémontré à Leffe-Dinant.

Le logis construit dans la première moitié du XVIe siècle a un premier niveau en moellons de calcaire équarris et chaulés et un deuxième niveau en pan-de-bois refait en briques au XXe siècle. Il est couvert d’une toiture en bâtière d’éternit. Notons que l’intérieur conserve deux cheminées, l’une gothique en pierre et l’autre en marbre de Saint-Remy du XVIIIe siècle.

Le second volume abrite les dépendances. Daté du XVIIIe siècle, il est constitué de moellons de calcaires et d’une bâtière d’éternit. On y retrouve une grange, deux étables, un fenil et des porcheries.

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Château de Waha

Rue du Bondeau 22, 6900 Marche-en-Famenne (Waha)

Classé comme monument (15/01/2002)

Le château de Waha a été construit entre 1842 et 1844 par la famille Lejeune. Il s’agit d’un ensemble néoclassique en briques peintes et pierre bleue. Le logis comporte sept travées de trois niveaux parementés, ceux-ci étant marqués par des cordons saillants. L’entrée est précédée d’un large perron à escalier en pierre à balustres.  Les deux travées latérales de part et d’autre de l’entrée forment des avancées surmontées d’un fronton triangulaire ajouré d’un oculus. Les arrêtes des murs sont marquées par un chainage de pierre à refends. Le logis est enfin couronné par une toiture en bâtière d’ardoises.

Les dépendances sont situées devant le logis. Cette disposition est dictée par l’esprit classique. Abritant les remises à voiture et les écuries, elles sont ouvertes par trois portails en plein cintre. Les pignons sont d’ordonnance classique et sont décorés d’un faux portail à fenestrage peint. Ce dernier est encadré de deux oculi et d’une baie en demi-lune percée dans le fronton triangulaire. Tout comme le logis, les dépendances sont couvertes d’une bâtière en ardoises.

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Château et ferme de Jemeppe

Rue F. Lefèvre 20 et 24, 6900 Marche-en-Famenne (Hargimont)

Classés comme monument (10/06/1982)

Le château de Jemeppe est une construction implantée dans un vaste parc. Il s’agit d’un château médiéval dont la partie la plus ancienne est le donjon du XIVe siècle. De plan carré et d’une hauteur de 23 m, le donjon était le lieu de résidence de la famille Dochain jusqu’en 1616. Il avait donc une fonction résidentielle mais également défensive. En effet, la région était alors le théâtre de luttes opposant les dynasties namuroises et luxembourgeoises. Pendant le XVIIe siècle, le donjon passe à la famille d’Ans qui ajoute trois nouvelles ailes constituant le quadrilatère visible actuellement. À cette époque, le château est annexé d’une ferme en calcaire comprenant des écuries, étables, fenil et bergerie ainsi que le logement des domestiques. L’ensemble des ajouts a été réalisé en style classique du XVIIe siècle. Le château est encerclé de douves alimentées par la Hendrée, affluent de la Wamme.

Le château de Jemeppe est ensuite occupé par les Grady, au XVIIIe siècle et par les Sauvage-Vercour dès 1838. Abandonné pendant le XXe siècle, le château a été racheté, restauré et réhabilité en centre de séminaires haut de gamme.

 

Château et ferme de Jemeppe - Guy Focant © SPW

 

Château et ferme de Jemeppe - Guy Focant © SPW

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Château et ferme de Jemeppe - Guy Focant © SPW
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Chapelle Saint-Christophe à Hargimont

Rue de la Chapelle 9-11, 6900 Marche-en-Famenne (Hargimont)

Classée comme monument (29/05/1952)

La chapelle Saint-Christophe est entourée de son ancien cimetière.  Elle est composée d’une nef de style roman et d’un chœur daté du XVIIe siècle. Il s’agissait à l’origine d’une chapelle castrale. Le mur sud comporte les traces d’une porte qui donnait primitivement l’accès à l’édifice.

La chapelle est endommagée pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle est finalement restaurée entre 1969 et 1971 pour retrouver son aspect initial. Notons que l’édifice abrite toujours deux monuments funéraires, ainsi qu’un autel massif et des bancs. Certains de ceux-ci, situés à l’avant, étaient réservés à la famille du châtelain comme en témoigne la cloison qui les entoure. L’édifice garde une fonction religieuse jusqu’en 1875, époque à laquelle une nouvelle église est construite.

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Ferme de Champlon

Rue de la Forêt 74, 6900 Marche-en-Famenne (Waha)

Classée comme monument avec zone de protection  (09/12/1991)

Cette ancienne ferme a été construite entre les XVIIIe et  XXe  siècles. La principale technique de construction utilisée est le colombage. La maison s’élève donc sur une structure en bois habillée de pisé. La façade principale compte un seul niveau, tandis que le pignon en comporte trois.

Les traces les plus anciennes de l’édifice sont détectables sur le pignon. On y décèle, en effet, les limites de la bâtisse primitive du XVIIIe siècle qui a été exhaussée et élargie de part et d’autre par une travée supplémentaire. S’y sont annexés au fil du temps une étable et une grange sous appentis.

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Maison vicariale

Place Toucrée 4, 6900 Marche-en-Famenne

Classée comme monument (06/01/1983)

La maison vicariale est l’ancien refuge de l’abbaye de Saint-Rémy. En 1750, le bâtiment passe au seigneur de Lulange, Laurent le Jeune, puis aux de Martial pour finalement, en 1777, revenir à la veuve de Pierre de Labeville.

Il s’agit d’un volume rectangulaire gothique daté de la première moitié du XVIe siècle. Les trois niveaux sont en moellons équarris. La face latérale droite est marquée par deux fenêtres à traverse et linteau en accolade. On peut également remarquer la petite niche en plein cintre ainsi que la porte à traverse et linteau droit et la fenêtre à linteau échancré datant du milieu du XVIIIe siècle. La façade arrière comporte deux travées de fenêtres à linteau bombé datant des XVIIIe et XIXe siècles. Le rez-de-chaussée comporte les traces des baies antérieures murées (linteau en accolade, arc de décharge). La maison vicariale est couverte d’une haute bâtière d’ardoises à croupes et coyau.

Notons qu’à un des angles de la façade principale se situe une tour carrée du XVIIIe siècle et que l’intérieur est doté d’une cheminée en pierre du XVIIe siècle et d’autres éléments du XVIIIe siècle (portes, cheminée, escalier).

 

Maison vicariale © IPW

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Maison vicariale © IPW

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