IPW
Ancien hôtel du Miroir
Une demeure est attestée dès 1354 à l’angle de la rue de Nimy et du Marché, devenu la Grand-Place. Acquise par la Ville en 1516 lors du percement de l’actuelle rue du Miroir, elle est reconstruite peu avant le milieu du XVIe siècle en style gothique tardif.
La topographie des lieux explique à la fois la différence de hauteur des percements et le décrochement qui divise le bâtiment en deux ensembles de trois travées. Tel qu’il se présente actuellement, l’ancien hôtel du Miroir se compose de quatre niveaux séparés par des cordons-larmiers et posés sur un soubassement chanfreiné.
Largement transformé comme le reste de la bâtisse, le rez-de-chaussée conserve notamment une petite porte à jambages moulurés, surmontée d’un arc en anse de panier aplati. Le premier étage se distingue par la présence de six arcs surbaissés en encorbellements dont les retombées s’appuient sur des culots sculptés. Remaniées, les baies sont dotées de linteaux droits au n°16 et de linteaux de même type ou en arc surbaissé au n°15. La position du dernier étage suggère l’existence, à l’origine, de deux pignons à rue, remplacés par une bâtière unique percée de lucarnes.
Grand-Place 15-16
7000 Mons
Classé comme monument le 20 novembre 1972 (anciennement n°15 et n°16)
Institut du Patrimoine wallon
IPW
Immeuble, Grand-Place de Mons, 14
Situé au coin de la rue du Miroir, cet immeuble de trois niveaux du dernier tiers du XVIIIe siècle comprend en façade principale trois travées de pierre bleue et, en façade latérale, deux travées de type tournaisien, ornées de bandeaux et de seuils saillants. Ces travées d’origine ont été prolongées de deux autres travées au XIXe siècle. Un soin particulier est porté à la façade principale, occupée comme ailleurs sur la Grand-Place par un rez-de-chaussée commercial. Les baies à linteau droit sont en effet précédées d’allèges et surmontées d’entablements rehaussés de panneaux rectangulaires à crossettes. Une corniche en pierre moulurée supporte la toiture mansardée percée de lucarnes.
Grand-Place, 14
7000 Mons
Classé comme monument le 20 novembre 1972
Institut du Patrimoine wallon
IPW
Ancien hôtel de l'Impératrice
Connu sous le nom d’hôtel de l’Impératrice, cet immeuble de trois niveaux en briques et pierre bleue remonte à 1764.
Sa vaste façade de dix travées, plus larges sur la partie gauche et plus serrées à droite, est scandée à intervalles réguliers de pilastres à refends, donnant à cette dernière un élan vertical qui contrebalance l’horizontalité induite par les bandeaux moulurés qui séparent les niveaux. La travée centrale, en légère avancée, se distingue par la présence d’un portail cintré à encadrement à ressaut.
Le rez-de-chaussée commercial dispose de baies à linteau droit et à clé saillante, très proches de celles des étages, à linteau bombé. Un balcon continu, peut-être moderne, occupe tout le premier étage de la partie droite du bâtiment. Une corniche moulurée en pierre supporte une bâtière percée de lucarnes à linteau bombé également.
Grand-Place 12-13 bis
7000 Mons
Classé comme monument le 20 novembre 1972 (anciennement n°12 et n°13)
Institut du Patrimoine wallon
Immeuble, Grand-Place de Mons, 8
Restaurée comme l’ensemble de la Grand-Place, cette maison haute et étroite de trois niveaux de trois travées remonte au début du XIXe siècle, s’appuyant sans doute sur un gros œuvre plus ancien. Les baies des étages tout comme celles du rez-de-chaussée commercial sont dotées de linteau droit. Une corniche en pierre moulurée fait la jonction avec la toiture à croupe frontale que perce une lucarne à fronton triangulaire.
Grand-Place, 8
7000 Mons
Classé comme monument le 20 novembre 1972 et le 4 décembre 1984 ainsi que l’immeuble accolé à l’arrière.
Institut du Patrimoine wallon
Immeuble, Grand-Place de Mons, 7
Ces maisons jumelles, réunies à présent en une seule, datent probablement du deuxième tiers du XVIIIe siècle. Telle qu’elle se présente aujourd’hui, la façade en pierre bleue de trois niveaux de six travées illustre le style classique montois, dont se détachent quelques éléments particuliers. Ainsi, les allèges sous les baies disposent de panneaux en léger relief, écornés au premier étage ou ornés de losanges au deuxième. L’entablement présente également des panneaux rectangulaires et la corniche, des modillons en cavet. Coiffant le tout, les deux croupes frontales, vestiges de la division d’origine, sont chacune percée d’une lucarne.
Grand-Place 7
7000 Mons
Classé comme monument le 20 novembre 1972 et le 4 décembre 1984
Institut du Patrimoine wallon
F. Dor
Immeuble, Grand-Place de Mons, 5-6
Il s’agit d’une grosse maison du premier quart du XVIIIe siècle à quatre niveaux rythmés de six travées en briques et pierre bleue. Au-dessus d’un rez-de-chaussée commercial occupé par un établissement Horeca, comme c’est le cas pour la majorité des rez-de-chaussée de la Grand-Place, restaurés la plupart du temps par le même trio d’architectes, les baies présentent un linteau déprimé aux faces interne et externe, frappé d’une clé. Autre élément caractéristique de la façade, les seuils formant un bandeau et les clés des linteaux sont reliés entre eux par des cartouches saillants à courbes et contre-courbes. Le niveau supérieur en pierre, de plus faible hauteur, est percé de baies à jambages monolithes et à linteaux surmontés d’un listel continu. Au-dessus se profile un entablement plat en briques sous une corniche moderne. Une toiture à coyau avec croupes, percée de deux lucarnes à fronton triangulaire, coiffe le tout.
Grand-Place, 5-6
7000 Mons
Classé comme monument le 20 novembre 1972 (n°5) et le 4 décembre 1984 (n°6)
Institut du Patrimoine wallon
Ancien hôtel de l'Aigle d'Or
Connu sous le nom d’ancien hôtel de l’Aigle d’Or, ce bâtiment d’angle a été édifié de 1781 à 1784 en style Louis XVI. Ses hautes façades en pierre bleue et briques enduites de trois travées sur deux niveaux et demi s’appuient sur un soubassement appareillé. Les étages sont clairement séparés par des bandeaux de pierre, tout comme des antes à refends soulignent les angles de l’édifice.
Un portail dont la clé en console est rehaussée d’une guirlande s’inscrit dans un panneau à refends et crossettes surmonté d’un larmier proéminent. À celui-ci se superpose, au premier étage, une large baie à encadrement mouluré et à linteau décoré d’une coquille précédée d’un balcon. Surmontant le tout, un fronton triangulaire interrompt l’entablement plat qui fait la liaison avec le dernier niveau. Les autres baies sont similaires, bien que plus étroites et dépourvues d’agrafe, à l’exception de la fenêtre basse qui surmonte le fronton, au deuxième étage. Une haute toiture à croupes domine l’ensemble.
Grand-Place 4
7000 Mons
Classé comme monument le 20 novembre 1972 et le 4 décembre 1984
Institut du Patrimoine wallon
Hôtel de maître, rue du Gouvernement, 27-29
Ce vaste hôtel de maître remonte à la première moitié du XVIIIe siècle et déploie ses onze travées en briques et pierre bleue sur un soubassement appareillé. Il s’agit d’un représentant exceptionnel et tardif du style Louis XIII à Mons. Sa principale caractéristique est une horizontalité renforcée par le jeu des bandeaux continus qui rejoignent les encadrements des deux niveaux de fenêtres, séparés par un cordon profilé. À l’extrême droite, une belle porte cochère en plein cintre est dotée d’une clé en volute et d’un encadrement rehaussé de bossages à pointes de diamant. Les quatre travées du n° 27 doivent être liées à un agrandissement dans le style initial, peut-être précoce. Au n° 29, la façade vers le jardin se montre plus simple, sous un enduit. Ses huit travées inégales sont percées de baies à linteau bombé. En retour sur le côté ouest, on remarque une petite aile d’un seul niveau surmonté d’un étage mansardé, percé de lucarnes à fronton triangulaire.
Rue du Gouvernement, 27-29
7000 Mons
Classé comme monument le 9 mars 1979
Institut du Patrimoine wallon
IPW
Ancien refuge de l'abbaye de Saint-Ghislain
L’athénée royal est installé depuis 1883 dans cet ancien refuge. Érigé en 1726 par Nicolas De Brissy, il décrit un U et se poursuit en biais. Une grille Régence de 1876 remplace un mur du XVIe siècle et isole une cour dont le fond est occupé par une aile de style classique montois, encadrée par une autre de même type ainsi qu’une chapelle.
La façade de cette dernière montre des chaînages à refends bordant deux niveaux de briques et pierre bleue. La porte dispose du même type d’encadrement et semble dédoublée par une niche au décor similaire, quoique plus riche. L’étage est occupé par une haute baie aveugle à balustres.
Un campanile hexagonal à flèche piriforme domine le fronton à oculus et la toiture en bâtière.
Côté cour, la chapelle présente deux niveaux de baies bordées de pilastres toscans ou ioniques, une disposition qui se retrouve sur l’ensemble des façades de ce côté. L’angle nord-est de la cour est marqué par un perron auquel répond la balustrade de l’étage. À droite, l’aile en retour conserve un soubassement en pierre du XVIe siècle, sous deux niveaux du début du XIXe siècle.
La façade à rue est percée de fenêtres de type tournaisien et d’une niche gothique, sans doute du XVIe siècle. Le prolongement en biais montre deux niveaux de briques et pierre séparés par un bandeau. La dernière travée est occupée par une porte cochère, surmontée d’une fenêtre et d’un fronton.
Rue Fétis 1-3
7000 Mons
Classé comme monument le 29 août 1988
Institut du Patrimoine wallon
IPW
Ancien hôtel de Graty ou ancien lycée royal Marguerite Bervoets
Construit à l’emplacement d’un collège de jésuites supprimé en 1772, cet hôtel qui abrita le lycée Marguerite Bervoets est reconnaissable à sa façade de style Louis XVI tardif, plaquée au XIXe siècle.
Les deux niveaux de la façade s’étalent sur onze travées et sont séparés par un larmier et couronnés d’un entablement à corniche au profil appuyé. Cet alignement est rompu par les trois travées centrales traitées en frontispice et couronnées par un large fronton courbe à oculus central bordé de baies épousant la forme du tympan.
Cette partie de la façade est rehaussée par des baies cintrées à encadrements de pierre décorés d’un listel. Les allèges sous les fenêtres, bordées de consoles, sont tantôt rectangulaires et tantôt ornées d’une guirlande.
Deux entrées secondaires animent le rez-de-chaussée, doublant les accès principaux ouverts dans les travées extrêmes de la façade. Ceux-ci adoptent la forme de grands portails cintrés, à refends et crossettes frappés d’une clé en mascaron. Ils sont couronnés d’un épais larmier supporté par des consoles à triglyphes. Une porte-fenêtre surmonte chacun des portails.
Deux frontons triangulaires à oculus répondent enfin au fronton courbe du centre de cette imposante façade.
Rue d’Enghien 51-55
7000 Mons
Façade classée comme monument le 4 octobre 1974
Institut du Patrimoine wallon