Code postal
7000

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Maison, rue de la Couronne n° 4-6

Cette habitation date du début du XVIIIe siècle et a été modifiée au fil du temps (fenêtre murée, corbeaux dissimulés, etc.) avant de prendre son aspect actuel. De briques et pierre, elle est composée de deux niveaux de quatre travées, séparés par une moulure en encorbellement. Le rez-de-chaussée comme l’étage sont de type tournaisien (encadrement des baies caractérisé par l’alternance des matériaux). Les allèges des baies sont ornées de panneaux rectangulaires de pierre en relief. La corniche est supportée par des corbeaux que surmonte une toiture percée d’une lucarne. Ses caractéristiques rapprochent la façade des nos 5 et 10-12 de la même rue.

Rue de la Couronne 4-6
7000 Mons

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Classée comme monument  le 28 juillet 1989 
La rue de la Couronne classée comme site le 28 juillet 1989 

Institut du Patrimoine wallon

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Maison espagnole de Mons

La maison espagnole est un édifice de tradition gothique remontant aux XVIe et XVIIe siècles, fortement restauré au début du XXe siècle. Elle s’élève sur trois niveaux en briques et pierre clairement individualisés par des cordons-larmiers. La façade à rue est percée au rez-de-chaussée de deux baies moulurées à croisée ou à traverse datant du XVIe siècle tandis que l’étage est éclairé de trois baies du XVIIe siècle. Une étroite fenêtre avec arc surbaissé et croisée en bois se distingue des autres baies par son seuil carrelé d’origine. Des percements similaires, sans croisée, caractérisent le dernier niveau. 

La façade latérale, semblable, est plus étroite et la façade arrière, adossée à la Rampe du Château, ne comprend que deux niveaux. La maison est couverte d’une toiture en bâtière à la pente assez aiguë bordée notamment d’un pignon à gradins. Celle-ci est percée de lucarnes, également à gradins.

Le bâtiment accolé à la maison espagnole est une construction en briques du XVIIe siècle, transformée au XIXe siècle. Les baies à croisée sous arcs surbaissés sont également dotées de seuils carrelés. Cet édifice est doublé d’une annexe de même type. L’avant-cour qui précède ces deux bâtiments est fermée par un muret percé de deux portes en matériaux de remploi. Ces dernières sont surmontées d’un linteau en accolade où prennent place, sur celui de droite, écus muets et fleuron tréflé sous une baie d’imposte.

Rue des Clercs 32
7000 Mons

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Classée comme monument le 10 novembre 1955

Institut du Patrimoine wallon

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Ancien hôtel de Peissant

L’ancien hôtel de Peissant, riche et vaste, était à l’origine une demeure seigneuriale. Construit à la fin du XVIe siècle, il constitue aujourd’hui un des derniers témoins de l’architecture Renaissance montoise. Ce style est fortement imprégné de traditions gothiques persistantes mais fait également usage de caractéristiques Renaissance française et italienne. 

L’immeuble de sept travées assez serrées s’élève sur deux niveaux surmontés d’un attique et délimités, sur et sous les baies, par des cordons saillants. 

La façade est caractérisée par un soubassement appareillé et une horizontalité rompue par le fronton triangulaire surplombant la porte. Cette dernière est dotée d’un cintre mouluré, d’une clé en console, d’écoinçons avec médaillons, fleurons et rubans, ainsi que de deux colonnes ioniques. Les baies des deux premiers niveaux comportaient à l’origine une croisée. 

La façade arrière, du XIXe siècle, est composée de pierre et de briques peintes. Le pignon était orné de motifs sculptés, disparus vers 1862. Le bâtiment est couronné par une toiture en bâtière d’ardoises à la pente aiguë, supportée par une corniche saillante sur corbeaux. Les versants sont percés de lucarnes dont les linteaux sont bombés et frappés d’une clé trapézoïdale. 

Rue des Clercs 31
7000 Mons

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Classé comme monument le 21 janvier 1935

Institut du Patrimoine wallon

 SPW - F. Dor 

Maison, rue de la Clef n° 9

Cet immeuble à double corps porte l’inscription « A la Taette Saint Jean ». Entièrement construit en pierre, il est daté de 1766. 

La façade est ornée, au-dessus de la porte, d’une enseigne portant la tête, en haut-relief, de saint Jean. Les trois niveaux sont délimités par des cordons épais et saillants. 

Chaque niveau est percé de trois baies à linteau intradossé et seuil en tore. Les trumeaux monolithes sont posés sur une base quadrangulaire. Les allèges du second étage sont dotées de panneaux losangés. Des grecques ornent l’entablement surmonté d’une corniche moulurée saillante. Le tout est couvert d’une toiture à croupe frontale composée de tuiles modernes.

Rue de la Clef 9
7000 Mons

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Classée comme monument le 5 avril 1990

Institut du Patrimoine wallon

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Loge maçonnique de la rue Chisaire

Cet immeuble a été réalisé par l’architecte Hector Puchot en 1890 sur commande de la loge de la Parfaite Union, appelée aussi La Concorde, établie à Mons dès 1721. 

Le bâtiment actuel remplace un précédent local, situé à la Cour du Dromadaire, rue des Fripiers. Cette façade, qui n’est pas sans évoquer dans sa disposition ou la forme de ses baies latérales les pylônes des temples égyptiens, est dominée par un avant-corps où fleurissent les ornements à caractère symbolique. 

Parmi ceux-ci se détachent le compas et l’équerre, présents trois fois, ou des éléments décoratifs tirés du répertoire néo-égyptien, plus présent à l’étage (colonnes campaniformes, frise de boutons de lotus ou haute corniche à gorge).

Rue Chisaire, 16
7000 Mons

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Classée comme monument le 19 avril 1982

Institut du Patrimoine wallon

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Maison, rue de la Chaussée n° 43

La façade de cet immeuble est composée de trois niveaux de trois travées. Le rez-de-chaussée commercial vaut particulièrement le détour. Il est caractérisé par une vitrine en façade et à l’intérieur par des murs recouverts de miroirs. Les étages en façade sont percés de grandes baies dotées, pour celles du dernier niveau, d’un garde-corps en fer forgé ouvragé. L’entablement est orné de reliefs quadrangulaires. La corniche sur consoles supporte une toiture en bâtière.

Rue de la Chaussée 43
7000 Mons

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Classée comme monument le 29 août 1988

Institut du Patrimoine wallon

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Ancien hospice des Chartiers

La première mention de cet établissement remonte à 1454. Les bâtiments sont toutefois reconstruits dans la première moitié du XVIIIe siècle, avant d’être repris en 1798 par la Commission des Hospices. L’ensemble est partiellement incendié en 1921 et cédé à l’Intendance militaire. Restauré, il abrite actuellement une maison de retraite. 

De l’ensemble originel, il ne subsiste qu’une chapelle prolongée par un bâtiment, édifiés en 1729 sur les plans de Nicolas de Brissy, et, à l’arrière, des constructions postérieures bordant une longue cour étroite. Construite en pierre et briques, la chapelle de style classique présente un portail cintré. Ses jambages sont doublés de pilastres à refends qui enserrent des panneaux de pierre. Rythmant ainsi l’élévation, les niveaux sont séparés par d’épais cordons moulurés et éclairés par des fenêtres cintrées ou bombées. Des ailerons flanquent le dernier niveau, couronné d’un fronton triangulaire. 

À gauche, le bâtiment de deux niveaux éclairés de fenêtres à encadrement à linteau bombé partage les épais bandeaux de la chapelle. Un entablement en pierre supporte une corniche très saillante et moulurée, sous la toiture en bâtière. Un portail cintré à encadrement à refends occupe un prolongement situé à gauche de la façade. 

Quant à la façade arrière, elle est représentative du type tournaisien, tout comme l’aile basse qui s’y greffe ou le petit pavillon accolé à une haute construction du XIXe siècle qui lui fait face.

Rue des Chartriers 12
7000 Mons

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Classé comme monument le 3 septembre 1980

Institut du Patrimoine wallon

SPW - G. Focant 

Puits de la place du Chapitre à Mons

Le puits de la place du Chapitre est une réalisation de style Louis XVI qui date de 1779, lorsque son commanditaire, le chapitre de Sainte-Waudru, le fait dessiner par l’architecte Ouvertus afin de remplacer un précédent puits (XVIe siècle), jugé vétuste. Il est ensuite restauré en 1930.

Fondé sur un emmarchement, le pilier a un plan triangulaire et des faces incurvées dont les angles sont recoupés par des piliers toscans. Son noyau est composé de briques recouvertes de pierre d’Écaussinnes. Une des faces est ornée d’un panneau à guirlande doté d’un cracheur à mufle léonin. L’entablement est rythmé de consoles et couronné d’un amortissement pyramidal complexe dont les angles sont ponctués de socles involutés. Le sommet de l’amortissement est caractérisé par un vase orné de guirlandes. Ces derniers ainsi que le vase sommital sont surmontés d’épi et de bannières aux armes du chapitre.

Place du Chapitre 3 
(en face)
7000 Mons

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Classé comme monument le 10 novembre 1955

Institut du Patrimoine wallon

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Chapelle Saint-Calixte de Mons

Édifiée après 1050 sous l’impulsion de la comtesse Richilde (1020-1086) afin de protéger les reliques du pape martyr Calixte mort en 222, cette petite construction en grès de Bray abrite une crypte et une chapelle. La crypte, rudimentaire, est simplement couverte d’une voûte en berceau de moellons irréguliers. La chapelle prend la forme d’une nef couverte dès le XIVe siècle d’une voûte en pierre blanche à croisées d’ogives nervurées, ouverte par une porte dotée d’un linteau droit sur corbeaux, vraisemblablement du XVe siècle. L’édifice est surmonté d’une toiture en bâtière de tuiles à pente aiguë. 

L’intérieur est caractérisé par une salle au plafond de bois qui abrite, au niveau des arcades aveugles et des intrados des arcs-doubleaux, la copie des fragments de peintures murales du XIIe siècle découverts en 1872. Restaurée, la chapelle fait actuellement partie du BAM, le musée des Beaux-Arts de Mons.

Accolée à la chapelle et également restaurée, la conciergerie a été édifiée au XVe siècle en grès de Bray sur des substructions du XIIe siècle. Remaniée au fil du temps, elle se caractérise par un passage voûté traversant le rez-de-chaussée et des ouvertures de petite taille, sous une bâtière du même type que celle de la chapelle.

Square du Château
7000 Mons
 

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Classée comme monument le 10 novembre 1955, murailles de l’ancien château comtal, de la conciergerie et des caves classées comme monument le 18 août 1982

Institut du Patrimoine wallon

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Maisons traditionnelles de la ruelle du Cerf Blanc

Cette ruelle conserve un exemple de maisons traditionnelles du XVIIe siècle. Jadis peintes, ces deux habitations accolées présentent un soubassement irrégulier de moellons équarris, autrefois goudronnés, sur lequel s’appuie une élévation de briques. Une frise, également de briques, anime la partie haute de la façade, sous une toiture en bâtière limitée par des pignons débordants. 

Relativement semblable à sa voisine, la maison de gauche ne s’en distingue que par la porte qui dispose d’une traverse de pierre sous la baie d’imposte. Des indices laissent penser que l’habitation de droite devait être flanquée d’une construction annexe.

Ruelle du Cerf Blanc 1
7000 Mons

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Classées comme monument le 18 février 1981

Institut du Patrimoine wallon