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La cavalcade de Jemappes

L’origine de cette manifestation folklorique remonte à 1862 ; à l’époque, il s’agissait d’un cortège folklorique et religieux, organisé par la société Saint-Eloi dans un but philanthropique. La cavalcade sous sa forme actuelle a fêté ses 100 ans d’existence en 2006. Elle réunit chaque année des dizaines de groupes dont cinq sociétés de Gilles. Des chars font également partie du cortège, tout comme le Coq de Jemappes et le Géant Dominique accompagné des siens. 

Les sociétés de Gilles ainsi que les deux sociétés de Fantaisie animent également les journées de la veille et du lendemain de la cavalcade. Le dimanche et le lundi se terminent en apothéose par un feu d’artifice.



 

Lundi de Pâques

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Musée international du Carnaval et du Masque, Emilie Botteldoorn et Sabine Maüseler, mai 2013

La ducasse de Mons et la procession du Car d’or

La ducasse de Mons, également appelée Doudou par les Montois, est jalonnée par deux manifestations majeures : la sortie du Car d’or dans une procession et le Lumeçon. La ducasse commence le samedi, en la collégiale Sainte-Waudru, avec la descente de la Chasse de la sainte. Epouse de Madelgaire – toujours honoré à Soignies sous le nom de Vincent – et mère de quatre enfants, Waudru se sépare de son mari afin que chacun puisse mener une vie religieuse. Ayant vécu au VIIe siècle, elle est considérée comme la fondatrice de la ville.

La procession en l’honneur de la sainte remonte au moins au XIIIe siècle, tandis que le Lumeçon – le combat de saint Georges contre le Dragon – est joué dans la procession à partir du début du XVIe siècle. Le samedi soir, après la descente de la châsse lourde de 350 kilos, celle-ci est confiée à la garde du bourgmestre. Dès que celui-ci a prononcé sa promesse : « Nous acceptons volontiers la garde du corps saint de Madame sainte Waudru, et, depuis qu’il sera hors de cette église jusqu’à rentré y sera, nous ferons notre loyal pouvoir de l’aider et garder, sans coût ni frais, pour qu’il ne coure aucun danger ni péril en cette ville. », tous entonnent la célèbre musique du Doudou. Le lendemain, les reliques seront exposées sur le Car d’or, l’élément le plus traditionnel de la procession du dimanche. Celle-ci prend son départ à 10 heures et consiste en une cinquantaine de groupes colorés, en costumes d'époque, représentant les métiers, les confréries et les paroisses de la ville et, évidemment, la famille de la sainte et les personnages liés à sa vie. Les acteurs du Lumeçon font partie du groupe du magistrat. La remontée de la rampe Sainte-Waudru vers 12 heures est un des moments forts de la ducasse. La foule aide les chevaux à la remontée du Car d’Or qui pèse deux tonnes. Vers 12 heures 25, tous les acteurs du Lumeçon se mettent en route. Ils sont attendus sur la Grand’ Place par une foule immense. Au son du Doudou, commence alors le combat de saint Georges, aidé par douze Chinchins (Petits Chevaux), contre le Dragon, une bête impressionnante d’une longueur de 9,30 mètres. D’autres personnages participent à ce combat qui suit une chorégraphié bien précise : entre autres, les Hommes de feuille, les Diables qui se battent avec les Chinchins, ainsi que les Hommes blancs, porteurs du Dragon. L’ambiance du combat est unique. Les spectateurs essaient d’attraper un crin de la queue du Dragon qui est ensuite porté en bracelet comme porte-bonheur. Finalement, le bien remporte la victoire sur le mal : saint Georges tue le Dragon de trois coups de pistolets… Après le combat, la fête continue partout en ville. Le lundi et le mardi, diverses manifestations (concerts, braderie, jeux, etc.) sont proposées au public.

 

Dimanche de la Trinité, une semaine après la Pentecôte

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Musée international du Carnaval et du Masque, Emilie Botteldoorn et Sabine Maüseler, mai 2013

La ducasse de Messines

Le quartier de Messines, à Mons, accueille une des plus anciennes manifestations du genre en Hainaut. Sa ducasse trouverait ses origines dans un pèlerinage en l’honneur de la Vierge, attesté depuis 1620 par les archives. Celui-ci s’est déplacé tant dans le temps (du 2 juillet au 25 mars, puis au dimanche le plus proche de cette date) que dans l’espace (d’une chapelle de l’église Saint-Nicolas du faubourg de Bertaimont à, actuellement, l’église des Récollets). 

Ce pèlerinage s’est peu à peu mué en fête populaire, caractérisée par des ventes de fleurs et de jouets artisanaux. Des pinsons en cage étaient pendus sur les façades des maisons pour égayer la fête. Aujourd’hui, sont organisés, entre autres, un marché aux fleurs, des spectacles musicaux, l’intronisation de citoyens d’honneur, une foire et la sortie des géants Batisse, Lalie, Biloute et Trinette (depuis 1989).

Dimanche le plus proche du 25 mars

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Musée international du Carnaval et du Masque, Emilie Botteldoorn et Sabine Maüseler, mai 2013