Mons

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7000

Maison, rue du Miroir, 8

Rue du Miroir, 8
7000 Mons

Classée comme monument le 2 décembre 1959

Cette maison gothique en briques enduites et pierre bleue, commanditée par David Longhet, échevin en 1551, est millésimée de 1545 sur la porte. Incendiée en 1974, elle a été restaurée en 1982 et accueille des bureaux.

La façade se compose d’un haut soubassement appareillé et de trois niveaux de trois travées surmontées, aux deux premiers étages, d’arcs trilobés en encorbellement reposant sur des culs-de-lampe prismatiques. Les hautes fenêtres de ces niveaux disposent d’encadrements à moulures gothiques, reposant sur une base prismatique à l’étage. Ces dernières présentent en outre des seuils en cordons reliés par un bandeau plat, des trumeaux appareillés et des jambages extérieurs en harpes. Les baies du dernier niveau, moins hautes et beaucoup plus sobres, sont soulignées par un cordon continu et sommées d’une corniche profilée, rehaussée de reliefs en pointe aux extrémités. Elle supporte une croupe frontale éclairée d’une lucarne.

Une étroite travée oblique en briques enduites permet d’accéder au bâtiment par une porte en pierre bleue dont les piédroits en cavet supportent un linteau déprimé. Ce dernier est rehaussé d’une moulure en accolade dont le fleuron s’appuie sur un phylactère daté flanqué d’écus muets. Les étages du XVIIIe siècle sont éclairés d’une fenêtre de type tournaisien et d’une petite baie de même forme, à encadrement de briques. Des modillons sculptés soutiennent la corniche.

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Tour du Val des Écoliers

Rue A. Masquelier, 38 (à gauche)
7000 Mons

Classée comme monument le 10 novembre 1955

Composée de grès, pierre et briques, cette tour dresse sa haute silhouette de style classique sur fond de verdure. Elle constitue le seul vestige du monastère augustinien du Val des Écoliers, établi à Mons dès 1252 et érigé en abbaye en 1617, avant d’être supprimé en 1796.

L’édifice préserve les vestiges d’une tour gothique, matérialisés par le remploi de grès de Bray. Le portail nord de cette construction antérieure, en pierre d’Écaussinnes, a conservé du XVIe siècle des piédroits à colonnettes ainsi qu’un arc surmonté d’un larmier à crochets  rehaussé d’un fleuron. Le flanc ouest est percé d’un portail classique pourvu d’une large gorge, d’impostes moulurées et d’un arc cintré à clé en volute. Une grande niche dotée d’ailerons et d’un fronton triangulaire rappelle, par le biais d’un cartouche, la commande de la construction auprès de l’architecte De Brissy en 1739. Les trois étages de hauteur différente montrent des encadrements de pierre blanche enserrant des baies cintrées, bombées ou des oculi. Ils rythment les parements de briques bordés de pilastres en pierre appareillée. Les baies du dernier étage offrent la particularité de disposer d’une balustrade située sous les abat-sons. Ce dernier niveau est surmonté d’une corniche en pierre posée sur des modillons séparés par des boulins, sous une balustrade à claire-voie refaite en 1892. De l’église, ne subsiste, à l’est, que l’amorce de la nef démolie en 1876, soit une triple arcade cintrée et un pilastre à chapiteau composite.

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Anciens bains-douche de Mons

Rue Malplaquet 12, 7000 Mons Belgique

Classés comme monument le 24 mai 1991

Bien que l’eau potable soit disponible depuis la construction de la machine à eau (1870-1871), l’ensemble de la population montoise ne dispose pas à cette époque des moyens de s’offrir à domicile les commodités modernes. Une nouvelle étape est franchie lorsque débutent, en mars 1908, les travaux de construction des bains-douches. L’établissement ouvre ses portes le 1er mai 1909 et peut se prévaloir d’une fréquentation qui ne fait qu’augmenter d’année en année. L’établissement fermera ses portes, à la fin des années 1950, l’hygiène étant alors adoptée par tous. Les anciens bains-douches embrassent à présent une vocation culturelle en hébergeant des associations locales.

Le bâtiment abritant les bains-douches est un bel exemple d’Art nouveau : ferronneries au mouvement en coup de fouet, polychromie de la façade en briques rouge et crème mais surtout sgraffites à motifs floraux ou évoquant l’eau (vagues, visage du dieu antique de la mer Poséidon, etc.). Ceux-ci décorent les linteaux de la porte et des fenêtres où le programme du bâtiment est clairement mentionné sous les termes « Hygiène, Santé, Propreté ».

 

Anciens bains-douche de Mons © IPW

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Anciens bains-douche de Mons © IPW

Maison, rue Jean Lescarts, 15

Rue Jean Lescart, 15
7000 Mons

Classée comme monument le 16 juin 1993
Espace vert à l’arrière classé comme site le 14 septembre 1977

Ce spacieux hôtel de maître, groupant en U ses bâtiments de briques et pierre bleue autour d’une cour, remonte au dernier tiers du XVIIIe siècle. Il dépendait, comme son voisin (n° 13), de l’abbaye de Saint-Feuillen-du-Roeulx.

Élément central de l’ensemble, la cour est bordée du côté de la rue par un mur de clôture surmonté d’une balustrade et limité par les deux pavillons carrés qui prolongent les ailes du U. Encadré de chaînages à refends, un portail Louis XVI en léger retrait prend la forme d’un cintre surbaissé à encadrement orné d’une clé en console à triglyphes et gouttes, entre deux guirlandes rampantes. Les façades des pavillons d’angle montrent deux niveaux de deux travées enduites et percées de baies Louis XVI à linteaux droits. Les clés des baies des étages sont stuquées et les seuils légèrement saillants, sur de fines consoles.

Un corps principal de deux niveaux de quatre travées sur un soubassement remanié se dresse au fond de la cour. Ses percements à jambages alternés sont surmontés de linteaux droits qui, comme les seuils saillants, sont incorporés dans un bandeau plat. Un entablement plat en briques et des modillons en doucine supportent une bâtière d’ardoises à lucarnes. L’aile gauche, de six travées, est de même caractère, quoique son étage soit moins élevé. L’aile droite ne compte qu’un seul niveau occupé par les dépendances, partiellement modifiées.

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Ancien refuge des chevaliers de Saint-Antoine-en-Barbefosse

Rue Jean Lescart, 13, 7000 Mons Belgique

Classé comme monument le 16 juin 1993
Espace vert à l’arrière classé comme site le 14 septembre 1977

Cet hôtel de maître remonte au début du XIXe siècle. Il formait avec le n° 15 l’ancien refuge des chevaliers de Saint-Antoine-en-Barbefosse (ordre de chevalerie hennuyer fondé au XIVe siècle) puis de l’abbaye de Saint-Feuillen-du-Roeulx.

Les bâtiments sont disposés en U autour d’une cour enserrée par des ailes perpendiculaires se terminant, vers la rue, en pavillon. Le mur de clôture est cimenté et percé d’une porte cochère en cintre surbaissé à chaînage alterné. Le corps principal, probablement enduit à l’origine, superpose deux niveaux de cinq travées inégales sur une assise appareillée. La porte, très simple, répond aux fenêtres qui présentent des montants à large chaînage alterné. Un décrochement de la maçonnerie soutient une loggia en bois sur le côté droit de la façade.

Les ailes, sont de même caractère que le corps principal mais plus soignées, avec leurs bandeaux plats reliant les linteaux et les seuils saillants. L’aile gauche se distingue par une annexe basse de même caractère formant un pavillon. L’aile droite est dotée d’une remise à voitures formant un second pavillon et percée de deux portes cochères en cintre surbaissé à chaînage alterné, sous un bandeau. La façade à rue est semblable à celle du pavillon gauche, avec ses percements à linteaux droits côté rue et cintrés côté cour.

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Ancien refuge de l'abbaye de Lobbes

Rue Jean Lescarts 11, 7000 Mons Belgique

Classé comme monument le 25 juillet 1991
Espace vert à l’arrière classé comme site le 14 septembre 1977

Occupant l’angle de la rue Rachot dès 1677, ce vaste hôtel en U enserre une cour pavée. L’aspect de l’ensemble, des XVIIe et XVIIIe siècles, a été modifié au début du XIXe siècle par la reprise en style Louis XVI des façades sur cour, alors enduites. Quelques éléments primitifs ont toutefois été conservés : bâtières étroites, pignon débordant à droite (rue Jean Lescarts), frise dentée (rue Rachot) et corbeaux de bois et leur larmier en bois, côté jardin.

L’entrée s’effectue rue Jean Lescarts au travers d’un portail en pierre bleue orné de bossages un sur deux. Dans le porche, à droite, les arcs surbaissés de deux arcades murées reposent sur une colonne toscane galbée. Le corps principal de dix travées et deux niveaux, bordant la rue Rachot, est précédé d’un large perron menant à une porte à jambages moulurés et linteau droit, surmontée d’une corniche prenant appui sur deux consoles feuillagées. Les fenêtres sont également dotées d’un linteau droit frappé d’une clé saillante. Leurs seuils reposent sur des consoles à triglyphes et gouttes ou, plus original, des tranches de pastèque, à l’étage.

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Ancien refuge de l'abbaye de Saint-Denis en Broqueroie

Rue de Houdain, 15-17, 7000 Mons Belgique

Classé comme monument le 2 décembre 1959

Cette ample bâtisse Louis XIV, actuellement dédoublée, remonte au premier tiers du XVIIIe siècle. Elle était jadis occupée par le refuge de l’abbaye de Saint-Denis en Broqueroie, dont l’existence à Mons est attestée dès 1395.

Son harmonieuse façade de onze travées sur deux niveaux en briques et pierre bleue est rythmée de pilastres colossaux à chapiteau composite. Ce rythme est interrompu par un frontispice, couronné d’un fronton triangulaire frappé d’un cartouche muet entre rinceaux. L’imposant portail en plein cintre qu’il surmonte est encadré de doubles pilastres ioniques, bordés d’ailerons feuillagés et de pattes griffues. Un fronton courbe brisé surmonte ces derniers pour faire place à la porte-fenêtre de l’étage, flanquée de volutes à feuillages. Les autres baies restent plus simples avec leurs jambages appareillés et leur linteau bombé. La succession de ces dernières est interrompue par l’une d’entre elles, transformée en porte. Une corniche en pierre moulurée supporte la longue bâtière percée de quatre lucarnes.

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Faculté polytechnique de Mons

Rue de Houdain, 9
7000 Mons

Classée comme monument le 20 février 2002 (parties des bâtiments, grilles et éléments de mobilier)

L’ensemble qui abrite la Faculté polytechnique se compose de deux parties. La première, limitée à l’aile gauche, accueillait le collège de Houdain, fondé en 1545. Celle-ci, construite de 1735 à 1739 par l’architecte de Bettignies, fut affectée en 1781 à l’hôpital du Saint-Esprit ainsi qu’au Bureau de Bienfaisance, d’où son nom de « caserne du Saint-Esprit ». Après la suppression du collège en 1794, l’École des Mines, fondée en 1836 avant de devenir la Faculté polytechnique, s’y installe en 1878-1879. Ses nouveaux bâtiments – la partie centrale et l’aile droite signées par l’architecte Puchot – remontent à 1900-1904. Vers 1880, l’aile historique accueillera les collections du musée des Sciences naturelles jusqu’à leur déménagement, avant le second conflit mondial.

L’aile du XVIIIe siècle est une construction homogène de briques et pierre bleue de quatre niveaux séparés par des bandeaux saillants. Bordé d’avant-corps, le rez-de-chaussée est occupé par une galerie supportée par des piliers. Les arcades en sont notamment rehaussées de claveaux saillants. La toiture est rythmée par des lucarnes tandis qu’un mince campanile en domine le centre. La façade à rue, plus simple, adopte le type tournaisien. L’ensemble a été restauré entre 1950 et 1960. Plus sobres, les ailes du début du XIXe siècle témoignent, côté rue de la Petite Triperie, d’un élan vertical renforcé par la polychromie des matériaux. La sculpture de bronze installée en 1902 dans la cour d’honneur représente les fondateurs de l’École des Mines.

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Ancien refuge de l'abbaye de Bélian

Rue d’Havré, 88, 7000 Mons Belgique

Classé comme monument le 2 décembre 1959

Cette riche bâtisse a été élevée vers 1755 d’après les plans de l’architecte Fonson. Elle était autrefois dénommée « Grand Refuge », par opposition à un « Petit refuge » situé rue de la Petite Triperie. Son imposante façade, en pierre bleue et briques enduites mettant particulièrement en valeur l’encadrement des baies, est typique du style Louis XIV tardif, nuancé de détails Louis XVI. Le rez-de-chaussée, clairement séparé de l’étage par une corniche supportée par quatre consoles, est entièrement travaillé en appareil à refends. La travée centrale, en légère avancée, est surmontée d’un fronton triangulaire et percée d’une porte cochère dont la clé est rehaussée d’un mascaron. La fenêtre centrale de l’étage reçoit un traitement décoratif particulier (mascaron ou guirlandes, pilastres à pots à feu, coquilles). Ce goût pour le décor se retrouve, exprimé plus simplement, sur les trumeaux ou les clés à coquille des baies de l’étage. Un entablement fait la liaison avec la corniche saillante et la toiture d’ardoises à lucarnes.

Le revers, plus simple, est dominé par le fronton triangulaire du frontispice. Deux ailes basses viennent se greffer sur le volume principal. Celles-ci se caractérisent par des retours galbés en quart-de-rond donnant sur une cour cernée de dépendances de type tournaisien, transformées au XIXe siècle et réaménagées. Le bâtiment accueille aujourd’hui la faculté d’Architecture et d’Urbanisme de l’Université de Mons.

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Ancien refuge de l'abbaye d'Aulne à Mons

Rue d’Havré 36, 7000 Mons Belgique

Classé comme monument  le 10 novembre 1955

Cet ancien refuge était établi dans l’hôtel des chevaliers de l’Ordre de Malte, une riche demeure de la première moitié du XVIIIe siècle. La façade, bordée de refends, se compose d’un soubassement appareillé et de deux niveaux séparés par un bandeau, surmontés d’un entablement en pierre. Les travées latérales sont percées de fenêtres dont l’encadrement mouluré est rehaussé de bossages. Les allèges en pierre présentent un panneau écorné en quart-de-rond à l’étage.

La travée centrale est ornée d’un portail en pierre bleue, en faible saillie. Celui-ci est cantonné de pilastres composites posés de biais de part et d’autre d’une porte cochère cintrée. Un balcon en ferronnerie Louis XV précède la porte-fenêtre de l’étage. Celle-ci est couronnée d’un fronton courbe au tympan sculpté d’un cartouche entouré de « cuirs » sur fond de rameaux. Son encadrement mouluré est orné latéralement de longues chutes feuillagées et d’ailerons à volutes portant des pots à feu. L’arrière, plus simple, adopte la forme d’une porte cochère à cintre surbaissé, rehaussé de bossages et posé sur de minces pilastres à refends.

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