Mons

Code postal : 
7000

Maison, rue de Nimy, 53

Rue de Nimy, 53
7000 Mons

Classée comme monument le 30 mai 1989

En léger retrait par rapport au n° 51 et relié à ce dernier par un retour galbé sur un encorbellement de pierre, cet hôtel de maître en briques et pierre bleue bouchardée de la fin du XVIIIe siècle superpose trois niveaux de quatre travées sur un soubassement appareillé. Le rez-de-chaussée est percé d’une large porte cochère en anse de panier, présentant un encadrement en pierre moulurée. Les fenêtres à linteau droit à sa droite ont été agrandies vers le bas et pourvues d’un seuil saillant. Aux étages, les baies de type tournaisien sont dotées de bandeaux au niveau des seuils saillants et au-dessus des arcs, hormis au niveau de la baie qui surplombe la porte cochère, abaissée et transformée en porte-fenêtre. Un entablement en briques sous un bandeau et une corniche en pierre moulurée supportent une toiture en croupe frontale éclairée par deux lucarnes à fronton courbe.

Lieu : 
Auteur de la fiche : 
Carte : 

Maison, rue de Nimy, 51

Rue de Nimy, 51
7000 Mons

Classée comme monument le 30 mai 1989

Millésimée par les ancres de 1647, cette intéressante maison en briques et pierre bleue a été largement remaniée aux XVIIIe et XIXe siècles. Elle s’appuie sur un soubassement chanfreiné en pierre gravé de marques de tailleurs. Le rez-de-chaussée est accessible par une porte cochère surmontée d’un arc à claveaux en diamant. Elle est surmontée d’une archivolte en larmier terminée en culots sculptés. Elle conserve ses vantaux à cloutages, ce qui est assez rare pour être signalé. Une baie d’imposte à meneau, murée, sous un arc de décharge à clé la surmonte, une caractéristique qui se retrouve à droite, au-dessus d’une baie jadis à croisée de pierre, agrandie aux dépens du soubassement. La porte de style Louis XVI du dernier tiers du XVIIIe siècle est surmontée d’un cintre inscrit dans un panneau rectangulaire sous une corniche. Ses écoinçons sont ornés d’une rosette et son encadrement en gorge interrompu notamment par la clé en coquille. La baie d’imposte est traitée en éventail de petits-bois. Les fenêtres du premier étage sont semblables à celle du rez-de-chaussée. Leurs linteaux, traverse et seuil étaient originellement incorporés dans un bandeau plat, avant que les baies ne soient abaissées vers le XIXe siècle, perçant ainsi les arcs surbaissés, frappés d’une clé et amortis sur des culots en pierre, qui portaient à l’origine un seul étage en encorbellement. Ces modifications ont porté également sur l’ajout du deuxième étage et de la toiture de tuiles à croupe avec lucarne.

Lieu : 
Auteur de la fiche : 
Carte : 

Palais de Justice de Mons

Rue de Nimy, 35
7000 Mons

Classé comme monument le 19 avril 1982

Le palais de Justice de Mons offre l’image d’un bâtiment néoclassique construit de 1844 à 1848 par Jean-Baptiste Huriau à l’emplacement de l’hôtel du Conseil souverain du Hainaut, succédant lui-même au refuge de l’abbaye de Cambron déplacé en 1717.

Cette vaste construction en U superpose deux niveaux entièrement revêtus de pierre de Soignies. Elle se compose d’un corps principal et d’ailes de cinq travées sur un soubassement à bossages. Une large travée bordée de chaînages en harpes et à bossages ferme chaque aile du côté de la rue. Le rez-de-chaussée entièrement appareillé à refends contraste avec les panneaux lisses de l’étage, séparé de ce dernier par un haut entablement à solide larmier. Les percements du rez-de-chaussée sont en plein cintre et pourvus de crossettes, tandis que les baies d’étage présentent des linteaux surmontés d’une corniche avec ou sans consoles d’appui. Ces linteaux sont enrichis sur le retour des ailes par un fronton triangulaire supporté par des pilastres toscans, reliés, à hauteur des socles, par une balustrade. Le corps principal se distingue par un large frontispice montrant trois travées en léger décrochement. Précédé d’un escalier, celui-ci est percé de baies cintrées plus larges au rez-de-chaussée et, à l’étage, de quatre colonnes toscanes surmontées d’un fronton triangulaire (millésime de 1848), également reliées par une balustrade. La frise dorique soulignant ce fronton court le long de la totalité de l’édifice, sous une corniche très saillante à mutules surmontée d’une balustrade en pierre.

Catégorie : 
Lieu : 
Auteur de la fiche : 
Carte : 

Maison, rue de Nimy, 31

Rue de Nimy, 31
7000 Mons

Classée comme monument le 17 octobre 1977

Restaurée dans la seconde moitié du siècle dernier, cette maison de maître de la deuxième moitié du XVIIIe siècle développe, le long d’un léger coude, deux niveaux de six travées inégales sur un soubassement appareillé. Sa façade en briques et pierre bleue constitue l’expression la plus développée du type tournaisien, caractérisée par le prolongement en assises des matériaux alternés sur toute la largeur de la façade. Les bandeaux plats au-dessus des arcs et au niveau des seuils de baie étaient originellement non saillants. Des allèges à panneaux plats en pierre sur champ de briques séparent visuellement les niveaux. Le rythme de la façade est rompu au niveau de la troisième travée par un large portail. D’inspiration Louis XVI, il est encadré de pilastres à refends et couronné d’un larmier. Sa porte cochère en cintre surbaissé est inscrite dans un panneau rectangulaire bordé d’un tore. Un entablement plat et une corniche à modillons en doucine sur bandeau précède une grande bâtière éclairée par trois lucarnes à fronton triangulaire et linteau découpé.

Lieu : 
Auteur de la fiche : 
Carte : 

Refuge de l'abbaye d'Hasnon

Rue de Nimy, 28-32
7000 Mons

Classé comme monument le 25 janvier 1977

L’ancien refuge de l’abbaye française d’Hasnon est un important bâtiment de style classique montois de la première moitié du XVIIIe siècle. Restauré dans la seconde moitié du siècle dernier, il accueille l’extension du palais de Justice (Parquet et tribunal de police).

Cette construction dédoublée entièrement en pierre bleue appareillée à refends superpose deux niveaux de huit travées. Deux de celles-ci donnent accès au bâtiment, dont une clairement mise en évidence par la présence, à l’étage, d’une porte-fenêtre précédée d’un balcon en ferronnerie, peut-être moderne. D’une manière générale, les baies sont surmontées d’arcs où se détache une clé plate surbaissée. Des cartouches découpés en faible relief, montrant parfois des motifs alternés, occupent les allèges. La corniche en pierre moulurée est précédée d’un entablement montrant des panneaux rectangulaires en creux et surmontée d’une grande bâtière éclairée par des lucarnes à fronton triangulaire.

Lieu : 
Auteur de la fiche : 
Carte : 

Maison, rue de Nimy, 8

Rue de Nimy, 8
7000 Mons

Classée comme monument le 21 août 1980

Cette très belle maison en pierre bleue de style Régence-Louis XV remonte au milieu ou au troisième quart du XVIIIe siècle. Elle superpose deux niveaux de trois travées en double corps, bordées aux extrémités de la façade par des pilastres à refends. Le rez-de-chaussée, reposant sur un soubassement orné de panneaux rectangulaires en léger relief, offre un exemple parfaitement préservé de ce type de disposition. La façade est également rehaussée par la qualité de ses linteaux, gracieusement incurvés et ornés de clés en coquille très développées. Leurs contrecourbes sont soigneusement épousées par les châssis de la porte et des baies d’étage, ornées d’un garde-corps moderne. Quant aux seuils, ils sont incorporés dans un bandeau saillant au rez-de-chaussée et bordés d’un tore à l’étage. Des bandeaux moulurés, portés par des consoles au rez-de-chaussée, surmontent les linteaux et séparent les niveaux. Une toiture à croupe couronne cet immeuble qui abrite un établissement Horeca.

Lieu : 
Auteur de la fiche : 
Carte : 

Conservatoire de musique, ancien couvent des Filles de Notre-Dame

Rue de Nimy, 7
7000 Mons

Classé comme monument le 20 juillet 1948

Occupé par le Conservatoire royal, cet ancien couvent a été édifié de 1619 à 1670 pour donner corps à un ensemble en U disposé autour d’une cour pavée accessible par un porche transformé au XIXe siècle. Dominant la cour, le corps principal de trois niveaux de type tournaisien est millésimé de 1620. Une niche d’inspiration Renaissance, voûtée en coquille et flanquée de colonnes ioniques sous un fronton semi-circulaire s’en détache. La façade arrière présente un portail baroque en plein cintre, creusé d’une gorge interrompue par des anneaux plats et souligné d’un larmier s’achevant en volutes de part et d’autre d’une clé trapézoïdale, sous une niche en coquille.

Une chapelle baroque, édifiée en briques et pierre bleue en 1650, forme un angle droit avec ce bâtiment. Sa nef terminée en abside est scandée de contreforts qui s’amortissent en volute. Celle-ci est rythmée sur toute sa hauteur par trois larmiers dont le dernier épouse les arcs des fenêtres hautes. La chapelle est accessible par une porte moulurée dotée d’un linteau à cartouche à crossettes, sous un fronton brisé où prend place une niche encadrée d’ailerons sous un fronton courbe. Un campanile octogonal couvert d’un dôme surplombe la bâtière d’ardoises.

Une aile plus modeste, datée de (1)651 fait face à la chapelle. Indépendante des autres bâtiments, l’ancienne infirmerie de 1636 a accueilli de 1934 à 2004 le musée Jean Lescarts, amené à devenir l’Historium de Mons.

Lieu : 
Auteur de la fiche : 
Carte : 

Maison Jean Lescarts

Rue Neuve, 8
7000 Mons

Classée comme monument le 3 février 1953

L’infirmerie de l’ancien couvent des Filles de Notre-Dame, également dénommée maison Jean Lescarts du nom d'un ancien bourgmestre décédé en 1925, a accueilli de 1934 à 2004 le musée du Folklore et de la Vie montoise. Elle abritera à l’avenir l’Historium, un centre d’interprétation de l’histoire de la ville de la Préhistoire au XXIe siècle, en liaison directe avec le BAM.

En retrait et perpendiculaire à la rue, cette bâtisse de deux niveaux en briques et pierre bleue porte le millésime de 1636. Remaniée, elle se compose d’un soubassement percé de fenêtres à meneau séparé de l’élévation par un chanfrein qui rejoint la porte en anse de panier. Celle-ci est surmontée d’une baie d’imposte à encadrement de briques et pierres sous un petit arc de décharge en briques, une disposition partagée par toutes les baies qu’elles soient à croisée ou meneau. Une frise en dents-de-scie précède la corniche et la bâtière percée de lucarnes à pignons.

Un mur de clôture, sur la gauche du bâtiment, porte huit niches murales aveugles, les unes en arc surbaissé sur une base en dents-de-scie, les autres, en plein cintre. Non loin se dresse le pavillon d’Anne de Crécy, petite-nièce de Louise de Bouzanton, à qui l’on doit la Bonne Maison de Bouzanton. Ce petit édifice carré en briques et pierre bleue du XVIIIe siècle présente une clé, sans doute remployée, datée de 1653 et sculptée aux armoiries de cette bienfaitrice.

Lieu : 
Auteur de la fiche : 
Carte : 

Hospice Glépin de la Bonne Maison de Bouzanton

Rue Achille Legrand et place Nervienne 33, 7000 Mons Belgique

Ailes de l’hospice Glépin classées comme monument le 29 août 1988
Murets et grilles d’enceinte classés comme monument le 19 janvier 1999

À l’opposé de la cour intérieure de la Bonne Maison de Bouzanton, ensemble en L datant en très grande partie du XVIIe siècle, les deux ailes de l’hospice Glépin, abritant toujours une maison de retraite, complètent un îlot à vocation sociale.

Construit au début du XXe siècle, comme le stipule le cartouche « 1902 - Hospice Glépin –Ménages », cet hospice doit sa fondation à Henri Glépin. Celui-ci légua à la fin du XIXe siècle à la Ville de Mons la somme considérable pour l’époque de 1.500.000 francs (soit environ 25.000 €) afin de construire un hospice pour personnes âgées et de créer un musée destiné à accueillir ses collections.

Séparées par une esplanade, les deux ailes de l’hospice adoptent un plan et une allure similaires : soubassement en pierre de faible hauteur, deux niveaux de briques séparés par un bandeau et percés de baies dont les appuis et les linteaux, entre autres, se prolongent en bandeaux continus, toitures d’ardoises. Autant d’éléments qui se veulent le rappel d’un style traditionnel parsemé de détails éclectiques.

Un muret supportant de remarquables grilles en fer forgé borde l’esplanade de l’hospice du côté de la place Nervienne.

Catégorie : 
Lieu : 
Auteur de la fiche : 
Carte : 

Casernes casematées de Mons

Place Nervienne, 7000 Mons Belgique

Classées comme monument le 3 avril 1979

Le flanc sud-ouest de la place Nervienne, est occupé par la façade principale d’un des quatorze bastions qui constituaient l’enceinte de la ville construite par le régime hollandais. Élevée vers 1820, cette caserne devait à l’origine loger 2 000 hommes en cas de siège et résister aux bombardements. Aucun siège n’ayant eu lieu après sa construction, celle-ci a été utilisée comme magasins à fourrage ou dépôt de matériel militaire.

La façade principale, en briques badigeonnées et pierre bleue, longue de 168 m, est rythmée par douze larges arcades cintrées retombant sur des piliers bas, en pierre appareillée. Celles-ci abritent une porte bordée de deux baies qui donne accès à de longs volumes voûtés, de 5,50 m de hauteur pour 30 à 50 m de longueur. La corniche est constituée d’un simple bandeau vers la place et d’un profil en boudin sur les autres côtés. Ceux-ci se caractérisent par un profil en talus accusé et la présence d’une série de baies à harpes de pierre.

Un chantier de restauration des façades a été mené de 2003 à 2005. Celui-ci a permis de remplacer les parements et de les protéger par un badigeon, veillant ainsi à uniformiser l’ensemble.

Catégorie : 
Lieu : 
Auteur de la fiche : 
Carte : 

Pages

S'abonner à RSS - Mons