Mons

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7000

Ancien hôtel Marin de Thieusies

Rue d’Havré 32, 7000 Mons Belgique

Classé comme monument le 30 novembre 1990

Situé en retrait de la rue, cet hôtel en U construit au XVIIIe siècle était dissimulé jusqu’en 1987 par un atelier établi dans la cour qui le borde. Lors de sa redécouverte, l’hôtel est en piteux état mais conserve des éléments qui justifient une mesure de protection débouchant sur une restauration globale. Les travaux se termineront en 1997 pour donner au bâtiment l’allure qu’il a aujourd’hui avec ses deux niveaux de briques recouvertes d’un badigeon orangé surmontant un soubassement en pierre. Tant le rez-de-chaussée que l’étage présentent des fenêtres de type tournaisien (encadrements où alternent pierre et briques), séparées par des bandeaux. Ne conservant plus qu’une des lucarnes d’origine, la toiture d’ardoises replacée sur la charpente d’origine, elle aussi restaurée et classée, repose sur des corbeaux de pierre. Les volumes intérieurs ont été maintenus dans leur état originel mais dévolus à de nouvelles affectations : salle de réunion et de réception au rez-de-chaussée et logements à l’étage, dans un îlot qui accueille également un établissement hôtelier.

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Immeuble au coin de la rue d'Havré

Rue d’Havré, 1
7000 Mons

Classé comme monument le 20 novembre 1972

Formant l’angle de la rue d’Havré et de la Grand-Place, cette maison en briques et pierre bleue de trois niveaux de type tournaisien date de la première moitié du XIXe siècle. Elle pourrait s’être greffée sur un noyau plus ancien, remontant peut-être au XVIIe siècle, attesté par les petites arcatures cintrées à clé,  jadis en encorbellement, qui surplombent un rez-de-chaussée commercial fortement remanié.

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Au Pistolet d'Or

Rue du Hautbois, 35
7000 Mons

Classé comme monument le 13 janvier 1977

Cette maison en briques et pierre tire son nom de l’ancienne armurerie « Au Pistolet d’Or ».  Elle est datée de 1711 par l’enseigne de l’allège centrale qui reproduit un cartouche où figure un pistolet en relief et constitue un témoin exceptionnel de la première expression du style classique montois, de même que l’habitation attenante, au n° 33. Une galerie qui a repris le nom d’origine de l’établissement occupe actuellement le bâtiment.

Un soubassement appareillé supporte un rez-de-chaussée commercial dont subsistent quelques éléments originaux, tels que la porte ou la clé de la large vitrine. L’étage est entièrement occupé par trois baies au linteau déprimé frappé d’une clé très découpée. Ces percements sont séparés par des trumeaux monolithes surmontés d’un tore, semblables à ceux du rez-de-chaussée. Des bandeaux moulurés et saillants surmontent les entablements des baies et lient leurs seuils, délimitant des allèges de briques décorées de cartouches en pierre. L’entablement à panneaux de briques supporte un pignon en courbes et contrecourbes, terminé en pinacle. Le centre de ce pignon est occupé par une baie à linteau droit flanquée de volutes et sommée d’un fronton triangulaire aux extrémités horizontales. La façade du côté de la rue des Épingliers est rythmée de quatre baies semblables. Les seules différences se signalent au niveau des trumeaux qui sont plus larges et appareillés et des seuils, plats au rez-de-chaussée. La corniche en pierre est surmontée de ce côté par une bâtière percée d’une lucarne à fronton triangulaire.

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Immeuble, rue du Hautbois, 33

Rue du Hautbois, 33
7000 Mons

Classé comme monument le 16 octobre 1975

Cette intéressante maison qui partage quelques caractéristiques avec le n° 35 remonte au premier tiers du XVIIIe siècle. Le rez-de-chaussée, entièrement bâti en pierre et restauré dans son état d’origine, présente une grande similitude avec l’étage qui alterne pierre et briques enduites. Ce dernier se compose de trois travées éclairées de fenêtres dont l’encadrement en pierre est pourvu d’un linteau déprimé frappé d’une clé. Des trumeaux monolithes surmontés d’un petit tore, semblables à ceux du rez-de-chaussée, séparent les baies. Des cordons moulurés structurent la façade au-dessus des linteaux et au niveau des seuils qui y sont incorporés. Des corbeaux en doucine sur bandeau supportent une corniche moulurée et une bâtière de tuiles aux pignons débordants, percée d’une lucarne.

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Immeuble, rue du Hautbois, 15

Rue du Hautbois, 15
7000 Mons

Classé comme monument le 4 novembre 1976

Cette remarquable maison de maître en briques et pierre bleue de la fin du XVIIIe siècle montre un bel exemple de style Louis XVI. Dotée d’une riche ornementation, la façade de deux niveaux de cinq travées repose sur un soubassement à panneaux de pierre. Elle est encadrée de pilastres à refends, un traitement répété au niveau des trumeaux du rez-de-chaussée qui séparent les baies à encadrement mouluré et linteau déprimé, semblables à celles du niveau supérieur. À l’étage, les trumeaux sont décorés de chutes rappelant le style Louis XV. Les allèges et l’entablement sont également décorés de cartouches de pierre écornées ou à losange sur champ de briques. La travée centrale, en léger ressaut, est percée d’un portail cintré fortement mouluré et à lourde clé en console, inscrit dans un panneau rectangulaire. Celui-ci est surmonté d’une grande fenêtre de même type, cantonnée de pilastres à chapiteau ionique dont l’ornementation est similaire à celle des trumeaux de ce niveau. Un fronton triangulaire interrompt la corniche saillante à modillons qui supporte la bâtière d’ardoises encadrée de pignons débordants.

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Maison Renaissance à l'arrière de la rue de la Halle

Rue de la Halle, 1-5
7000 Mons

Classée comme monument le 11 octobre 1991

Accessible depuis la rue Jean Lescarts, cet édifice est dissimulé derrière un ancien hôtel particulier, construit au XVIe siècle et modifié durant les XIXe et XXe siècles, le long de la rue de la Halle. Accolée perpendiculairement à la façade arrière de cet hôtel se dresse une construction de deux niveaux de six travées. Ces deux niveaux sont éclairés de hautes baies, certaines transformées en portes, à encadrements moulurés surmontés de frontons triangulaires au relief accusé. Une corniche à modillons supporte une toiture en bâtière bordée d’un pignon à gradins. Une annexe basse surmontée d’une balustrade vient se greffer contre ce dernier.

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Hôtel de maître, rue des Groseilliers, 27

Rue des Groseilliers, 27
7000 Mons

Classé comme monument le 9 mai 1989

Cette maison de maître, construite à l’emplacement d’une ancienne ferme, est constituée de bâtiments groupés en quadrilatère autour d’un jardin et d’une cour étroite, fermée vers la rue par un porche. La clé de ce dernier mentionne la date de 1749, accompagnée du monogramme IHS.

Face au porche, s’élève un haut logis de type tournaisien dont les deux niveaux de cinq travées sur un entresol et un soubassement de pierre sont séparés par des bandeaux. La façade est mise en valeur par un haut perron à deux volées de marches. La travée gauche a été amputée lors de l’adjonction tardive d’un bâtiment, placé perpendiculairement au logis.

Le porche et la remise à voitures qui y est accolée sont de même type que le logis, mais sont enduits du côté de la rue. Au revers, deux arcs cintrés en matériaux alternés ainsi qu’une porte étroite rythment la paroi. Les dépendances donnant sur le jardin témoignent enfin du remploi d’une pierre datée de 1621 et d’une autre de 1619. Cette dernière est ornée d’un cochon en faible relief qui devait signaler la porcherie de la ferme primitive.

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Hôtel de maître, rue de la Grande Triperie, 46

Rue de la Grande Triperie, 46
7000 Mons

Classé comme monument le 31 mai 1990

Contrastant avec le n° 42, cet hôtel de maître de style classique très sobre, date de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Il se compose d’un double corps en briques et pierre bleue comportant sept travées de deux niveaux. Un haut soubassement appareillé est interrompu par le portail dont l’encadrement taillé en gorge est rehaussé d’une clé, en-dessous d’un larmier supportant la porte-fenêtre de l’étage. Les encadrements de fenêtres, en léger relief, montrent un linteau bombé à clé et seuil incorporé dans un bandeau. La longue corniche en pierre accentue enfin l’horizontalité de l’ensemble, coiffé d’une bâtière  flanquée d’un pignon débordant à gauche et d’une croupe à droite.

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Immeuble, rue de la Grande Triperie, 42

Rue de la Grande Triperie, 42
7000 Mons

Classé comme monument le 31 mai 1990 (y compris certains éléments de la façade arrière)

Cet hôtel de maître classique est daté de 1758 – bien que le 5 et le 7 soient inversés – sur le fronton qui couronne la travée principale. Sa façade en briques et pierre bleue compte deux niveaux et six travées étroitement rythmés par les sept pilastres colossaux à chapiteau composite qui supportent l’entablement. Le soin accordé à cette façade se manifeste également au niveau du soubassement appareillé où alternent panneaux creux et socles en relief des pilastres. Les hautes fenêtres sont pourvues d’un linteau frappé d’une clé et précédées en hauteur par des balustres ou un cartouche de pierre sur champ de briques. Légèrement décentré, un portail d’entrée en très légère avancée occupe la troisième travée. Celui-ci décrit un cintre mouluré inscrit dans un rectangle surmonté d’une petite corniche. Une porte-fenêtre de même forme le surmonte, sous un fronton courbe.

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Hôtel Letellier

Rue de la Grande Triperie, 26
7000 Mons

Classé comme monument le 7 juillet 2008 (y compris hall et escaliers intérieurs)

Appelé aussi hôtel de la Roche de Marchienne, cet hôtel de maître classique, entre cour et jardin, remonte au dernier tiers du XVIIIe siècle.

Peu profond, le pavillon d’entrée présente une façade de style Louis XVI ouverte par un portail encadré de pilastres. Taillé en gorge, cet encadrement est orné d’une agrafe Louis XVI avec coquille, bouquets, visage et palmettes. De part et d’autre, de grands panneaux finement moulurés séparent le portail des travées latérales, bordées de chaînages à refends. Celles-ci sont percées de fenêtres à agrafe de même type que celle du portail. Deux couples de pots à feu ornent le centre d’une bâtière de faible hauteur. Le revers présente une forme incurvée dans laquelle s’inscrivent le lourd encadrement du portail à refends et des chaînages d’angle entre lesquels sont disposées deux travées éclairées de hautes baies. Une toiture concave en ardoises surmonte le tout.

Au fond de la cour pavée, s’élève un logis de deux niveaux de type tournaisien. Précédé de quelques marches, le frontispice est bordé de chaînages à refends. Une porte à encadrement en pierre moulurée à linteau bombé frappé d’une clé sculptée est surmontée d’une porte-fenêtre dotée d’une légère ferronnerie Louis XV sous un entablement à fronton triangulaire. Deux bâtiments pratiquement identiques prolongent les ailes. Ils montrent un soubassement appareillé et trois travées basses rythmées d’arcades dont le cintre, frappé d’une agrafe Louis XVI, repose sur des pilastres.

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