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Ancien refuge de l'abbaye de Bélian

Cette riche bâtisse a été élevée vers 1755 d’après les plans de l’architecte Fonson. Elle était autrefois dénommée "Grand Refuge", par opposition à un "Petit refuge" situé rue de la Petite Triperie. Son imposante façade, en pierre bleue et briques enduites mettant particulièrement en valeur l’encadrement des baies, est typique du style Louis XIV tardif, nuancé de détails Louis XVI. 

Le rez-de-chaussée, clairement séparé de l’étage par une corniche supportée par quatre consoles, est entièrement travaillé en appareil à refends. La travée centrale, en légère avancée, est surmontée d’un fronton triangulaire et percée d’une porte cochère dont la clé est rehaussée d’un mascaron. La fenêtre centrale de l’étage reçoit un traitement décoratif particulier (mascaron ou guirlandes, pilastres à pots à feu, coquilles). Ce goût pour le décor se retrouve, exprimé plus simplement, sur les trumeaux ou les clés à coquille des baies de l’étage. Un entablement fait la liaison avec la corniche saillante et la toiture d’ardoises à lucarnes.

Le revers, plus simple, est dominé par le fronton triangulaire du frontispice. Deux ailes basses viennent se greffer sur le volume principal. Celles-ci se caractérisent par des retours galbés en quart-de-rond donnant sur une cour cernée de dépendances de type tournaisien, transformées au XIXe siècle et réaménagées. Le bâtiment accueille aujourd’hui la faculté d’Architecture et d’Urbanisme de l’Université de Mons.

Rue d’Havré 88
7000 Mons Belgique

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Classé comme monument le 2 décembre 1959

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Ancien refuge de l'abbaye d'Aulne à Mons

Cet ancien refuge était établi dans l’hôtel des chevaliers de l’Ordre de Malte, une riche demeure de la première moitié du XVIIIe siècle. La façade, bordée de refends, se compose d’un soubassement appareillé et de deux niveaux séparés par un bandeau, surmontés d’un entablement en pierre. Les travées latérales sont percées de fenêtres dont l’encadrement mouluré est rehaussé de bossages. Les allèges en pierre présentent un panneau écorné en quart-de-rond à l’étage. 

La travée centrale est ornée d’un portail en pierre bleue, en faible saillie. Celui-ci est cantonné de pilastres composites posés de biais de part et d’autre d’une porte cochère cintrée. Un balcon en ferronnerie Louis XV précède la porte-fenêtre de l’étage. Celle-ci est couronnée d’un fronton courbe au tympan sculpté d’un cartouche entouré de "cuirs" sur fond de rameaux. Son encadrement mouluré est orné latéralement de longues chutes feuillagées et d’ailerons à volutes portant des pots à feu. L’arrière, plus simple, adopte la forme d’une porte cochère à cintre surbaissé, rehaussé de bossages et posé sur de minces pilastres à refends.

Rue d’Havré 36
7000 Mons 

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Classé comme monument  le 10 novembre 1955

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Ancien hôtel Marin de Thieusies

Situé en retrait de la rue, cet hôtel en U construit au XVIIIe siècle était dissimulé jusqu’en 1987 par un atelier établi dans la cour qui le borde. Lors de sa redécouverte, l’hôtel est en piteux état mais conserve des éléments qui justifient une mesure de protection débouchant sur une restauration globale. Les travaux se termineront en 1997 pour donner au bâtiment l’allure qu’il a aujourd’hui avec ses deux niveaux de briques recouvertes d’un badigeon orangé surmontant un soubassement en pierre. 

Tant le rez-de-chaussée que l’étage présentent des fenêtres de type tournaisien (encadrements où alternent pierre et briques), séparées par des bandeaux. Ne conservant plus qu’une des lucarnes d’origine, la toiture d’ardoises replacée sur la charpente d’origine, elle aussi restaurée et classée, repose sur des corbeaux de pierre. Les volumes intérieurs ont été maintenus dans leur état originel mais dévolus à de nouvelles affectations : salle de réunion et de réception au rez-de-chaussée et logements à l’étage, dans un îlot qui accueille également un établissement hôtelier.

Rue d’Havré 32
7000 Mons

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Classé comme monument le 30 novembre 1990

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Immeuble au coin de la rue d'Havré

Formant l’angle de la rue d’Havré et de la Grand-Place, cette maison en briques et pierre bleue de trois niveaux de type tournaisien date de la première moitié du XIXe siècle. Elle pourrait s’être greffée sur un noyau plus ancien, remontant peut-être au XVIIe siècle, attesté par les petites arcatures cintrées à clé,  jadis en encorbellement, qui surplombent un rez-de-chaussée commercial fortement remanié.

Rue d’Havré 1
7000 Mons

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Classé comme monument le 20 novembre 1972

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Au Pistolet d'Or

Cette maison en briques et pierre tire son nom de l’ancienne armurerie «Au Pistolet d’Or».  Elle est datée de 1711 par l’enseigne de l’allège centrale qui reproduit un cartouche où figure un pistolet en relief et constitue un témoin exceptionnel de la première expression du style classique montois, de même que l’habitation attenante, au n° 33. Une galerie qui a repris le nom d’origine de l’établissement occupe actuellement le bâtiment.

Un soubassement appareillé supporte un rez-de-chaussée commercial dont subsistent quelques éléments originaux, tels que la porte ou la clé de la large vitrine. L’étage est entièrement occupé par trois baies au linteau déprimé frappé d’une clé très découpée. Ces percements sont séparés par des trumeaux monolithes surmontés d’un tore, semblables à ceux du rez-de-chaussée. Des bandeaux moulurés et saillants surmontent les entablements des baies et lient leurs seuils, délimitant des allèges de briques décorées de cartouches en pierre. L’entablement à panneaux de briques supporte un pignon en courbes et contrecourbes, terminé en pinacle. Le centre de ce pignon est occupé par une baie à linteau droit flanquée de volutes et sommée d’un fronton triangulaire aux extrémités horizontales. 

La façade du côté de la rue des Épingliers est rythmée de quatre baies semblables. Les seules différences se signalent au niveau des trumeaux qui sont plus larges et appareillés et des seuils, plats au rez-de-chaussée. La corniche en pierre est surmontée de ce côté par une bâtière percée d’une lucarne à fronton triangulaire.

Rue du Hautbois 35
7000 Mons

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Classé comme monument le 13 janvier 1977

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 © IPW

Immeuble, rue du Hautbois n° 33

Cette intéressante maison qui partage quelques caractéristiques avec le n° 35 remonte au premier tiers du XVIIIe siècle. Le rez-de-chaussée, entièrement bâti en pierre et restauré dans son état d’origine, présente une grande similitude avec l’étage qui alterne pierre et briques enduites. Ce dernier se compose de trois travées éclairées de fenêtres dont l’encadrement en pierre est pourvu d’un linteau déprimé frappé d’une clé.

Des trumeaux monolithes surmontés d’un petit tore, semblables à ceux du rez-de-chaussée, séparent les baies. Des cordons moulurés structurent la façade au-dessus des linteaux et au niveau des seuils qui y sont incorporés. 

Des corbeaux en doucine sur bandeau supportent une corniche moulurée et une bâtière de tuiles aux pignons débordants, percée d’une lucarne.

Rue du Hautbois, 33
7000 Mons

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Classé comme monument le 16 octobre 1975

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Immeuble, rue du Hautbois n° 15

Cette remarquable maison de maître en briques et pierre bleue de la fin du XVIIIe siècle montre un bel exemple de style Louis XVI. 

Dotée d’une riche ornementation, la façade de deux niveaux de cinq travées repose sur un soubassement à panneaux de pierre. Elle est encadrée de pilastres à refends, un traitement répété au niveau des trumeaux du rez-de-chaussée qui séparent les baies à encadrement mouluré et linteau déprimé, semblables à celles du niveau supérieur. 

À l’étage, les trumeaux sont décorés de chutes rappelant le style Louis XV. Les allèges et l’entablement sont également décorés de cartouches de pierre écornées ou à losange sur champ de briques. La travée centrale, en léger ressaut, est percée d’un portail cintré fortement mouluré et à lourde clé en console, inscrit dans un panneau rectangulaire. Celui-ci est surmonté d’une grande fenêtre de même type, cantonnée de pilastres à chapiteau ionique dont l’ornementation est similaire à celle des trumeaux de ce niveau. 

Un fronton triangulaire interrompt la corniche saillante à modillons qui supporte la bâtière d’ardoises encadrée de pignons débordants.

Rue du Hautbois, 15
7000 Mons

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Classé comme monument le 4 novembre 1976

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Maison Renaissance à l'arrière de la rue de la Halle à Mons

Accessible depuis la rue Jean Lescarts, cet édifice est dissimulé derrière un ancien hôtel particulier, construit au XVIe siècle et modifié durant les XIXe et XXe siècles, le long de la rue de la Halle. 

Accolée perpendiculairement à la façade arrière de cet hôtel se dresse une construction de deux niveaux de six travées. Ces deux niveaux sont éclairés de hautes baies, certaines transformées en portes, à encadrements moulurés surmontés de frontons triangulaires au relief accusé. Une corniche à modillons supporte une toiture en bâtière bordée d’un pignon à gradins. Une annexe basse surmontée d’une balustrade vient se greffer contre ce dernier.

Rue de la Halle 1-5
7000 Mons 

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Classée comme monument le 11 octobre 1991

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F. Dor

Hôtel de maître, rue des Groseilliers, 27

Cette maison de maître, construite à l’emplacement d’une ancienne ferme, est constituée de bâtiments groupés en quadrilatère autour d’un jardin et d’une cour étroite, fermée vers la rue par un porche. La clé de ce dernier mentionne la date de 1749, accompagnée du monogramme IHS.

Face au porche, s’élève un haut logis de type tournaisien dont les deux niveaux de cinq travées sur un entresol et un soubassement de pierre sont séparés par des bandeaux. La façade est mise en valeur par un haut perron à deux volées de marches. La travée gauche a été amputée lors de l’adjonction tardive d’un bâtiment, placé perpendiculairement au logis. 

Le porche et la remise à voitures qui y est accolée sont de même type que le logis, mais sont enduits du côté de la rue. Au revers, deux arcs cintrés en matériaux alternés ainsi qu’une porte étroite rythment la paroi. Les dépendances donnant sur le jardin témoignent enfin du remploi d’une pierre datée de 1621 et d’une autre de 1619. Cette dernière est ornée d’un cochon en faible relief qui devait signaler la porcherie de la ferme primitive.

Rue des Groseilliers 27
7000 Mons

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Classé comme monument le 9 mai 1989

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Hôtel de maître, rue de la Grande Triperie, 46

Contrastant avec le n° 42, cet hôtel de maître de style classique très sobre, date de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Il se compose d’un double corps en briques et pierre bleue comportant sept travées de deux niveaux. Un haut soubassement appareillé est interrompu par le portail dont l’encadrement taillé en gorge est rehaussé d’une clé, en-dessous d’un larmier supportant la porte-fenêtre de l’étage. Les encadrements de fenêtres, en léger relief, montrent un linteau bombé à clé et seuil incorporé dans un bandeau. La longue corniche en pierre accentue enfin l’horizontalité de l’ensemble, coiffé d’une bâtière  flanquée d’un pignon débordant à gauche et d’une croupe à droite.

Rue de la Grande Triperie 46
7000 Mons
 

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Classé comme monument le 31 mai 1990

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