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Ancien presbytère de Wierde

Cet ancien presbytère du XVIIe siècle a été fortement remanié au XVIIIe siècle. Il en résulte un long volume de deux niveaux en moellons de grès. Sans doute encore au XVIIe siècle, la partie gauche pourrait avoir été surélevée afin de créer un demi-étage. 

Dans la première moitié du XVIIIe siècle, la partie droite a été reconstruite en briques. Elle est percée de deux fenêtres à croisée au rez-de-chaussée, à meneau et rectangulaires à l’étage qui répondent plus ou moins strictement à celles qui s’ouvrent dans la partie gauche de la bâtisse. 

La porte à linteau et traverse bombés est à situer au milieu du XVIIIe siècle. À la fin du même siècle, une aile supplémentaire a été créée, à droite et vers l’arrière, éclairée sur trois côtés par deux fenêtres à linteau échancré. À la même époque ou au XIXe siècle un rehaussement en briques de la partie gauche du logis est opéré. Sous la bâtière d’ardoises à lucarnes, se déploie une frise dentée. 

En face, remontant sans doute au XVIIIe siècle, se trouve une remise à voitures ainsi que des étables. Les percements ont été remaniés ou datent du XXe siècle.

Rue Fond du village 29
5100 Wierde (Namur)
 

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Classé comme monument (y compris le mur de clôture) le 23 septembre 1987

Institut du Patrimoine wallon

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Ferme Notre-Dame au Bois à Wépion

La ferme Notre-Dame au Bois est l’ancienne habitation du prêtre qui desservait la chapelle voisine, construite en 1696 et disparue depuis. 

Bâtie dans une prairie proche du bois de la Vecquée, cette construction traditionnelle en briques et pierre bleue de deux niveaux présente un double corps de deux niveaux harpés sous une haute bâtière d’ardoises. La porte, bombée à clé sur piédroits harpés, est surmontée d’une dalle armoriée et d’une autre gravée « Jacque Ferdinand de Lindeman / Baron de Nevelstein / Gouverneur de la province de Namur 1708 ». 

De part et d’autre, la façade est dotée de deux travées de fenêtres jadis à croisée ou traverse. Au XIXe siècle ont été ajoutées des dépendances en briques contre les pignons : une grange en large et des étables. L’ensemble abrite actuellement une habitation et un restaurant.

Rue M. Lecomte 268
5100 Namur (Wépion)

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Classée comme monument le 29 septembre 1978

Institut du Patrimoine wallon

SPW - G. Focant

Ancien désert de Marlagne

Dans une vaste propriété clôturée de murs se trouvent les restes de l’institution érémitique des Carmes déchaussés, fondée en 1618 par les archiducs Albert et Isabelle et disparue à la Révolution française. Il n’en subsiste que le porche d’entrée, une chapelle, des murs d’enceinte et un fournil.

Le porche d’entrée, d’esprit classique, est daté de 1721 sur la clé d’un portail en plein cintre cantonné de deux petites niches en cul-de-four. À droite du porche, transformée en infirmerie puis en habitation, s’élève une ancienne chapelle qui conserve au-dessus de sa lourde porte la date 1620.

L’autre côté du porche est occupé par la chapelle Sainte-Marie-Madeleine. Elle est constituée d’une nef de deux travées prolongée par un chœur à chevet plat de même largeur. La porte à linteau droit est surmontée d’une niche en cul-de-four et la bâtière coiffée d’un minuscule clocheton. À l’intérieur, l’arc triomphal mouluré repose sur des pilastres ioniques. Le mobilier se compose d’un autel néoclassique en bois et, dans le mur de clôture, de dalles funéraires et d’inscriptions du XVIIe siècle.

Chemin des Archiducs 90
5100 Namur (Wépion) 

carte

Classé comme monument et site (ensemble des constructions et abords) le 18 août 1982

lamarlagne.cfwb.be

Institut du Patrimoine wallon

G. Focant SPW

Ferme-château et chapelle Sainte-Apolline à Wartet

Installée sur une hauteur, cette ferme-château est l’ancien siège de la seigneurie de la Tour. Elle s’est développée depuis le Bas Moyen Âge pour former un ensemble fortifié. Occupant le flanc est, le logis, remanié, fait suite à une tour modifiée aux XVIIe et XVIIIe siècles. Construit en moellons de grès et briques au XV-XVIe siècle, il a été allongé au début du XVIIIe siècle et sa façade côté cour réaménagée. Elle comporte une porte d’esprit baroque surmontée d’un oculus. D’étroits bâtiments en briques du XVIIe siècle le doublent à l’est. On y distingue les traces d’une passerelle reliant le logis à la tribune seigneuriale de la chapelle toute proche. L’aile nord, réservée aux étables et traversée par une tour-porche trapue, date du XVIIIe siècle. À l’ouest se trouve une habitation traditionnelle un peu postérieure, sans doute réservée au fermier. Le XIXe siècle a vu la construction d’une vaste grange. L’arrière de la ferme est occupé par un jardin fortifié. 

Ombragée par un tilleul, la chapelle Sainte-Apolline se compose d’une mononef terminée par une courte abside semi-circulaire. La partie ouest remonte à la première moitié du XVIIe siècle, tandis que le chœur et les deux dernières travées ont été (re)construits dans la deuxième moitié du XVIIe siècle. L’édifice a bénéficié en 2003 d’une consolidation et d’une mise en valeur des stèles funéraires qu’il renferme grâce à des panneaux d’interprétation. Les abords ont été aménagés en 2004.

Rue de Bayet 10
5024 Namur (Marche-les-Dames) 

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Classées comme monument et site (ensemble et abords) le 30 juin 1982

Institut du Patrimoine wallon

© IPW - G. Focant 

Site et bâtiments agricoles du plateau de Berlacomine

Isolée au milieu des champs, la ferme de Berlacomine est sans conteste le complexe agricole le plus important de Vedrin. Dévolu à l’agriculture, le plateau a conservé cette vocation au fil du temps puisqu’il a accueilli une exploitation gallo-romaine avant que ne s’installe ce quadrilatère fortifié, jadis défendu par un pont-levis et des fossés. 

Les bâtiments actuels, massés autour d’une cour pavée, datent principalement du XVIIe siècle, à l’exception d’un logis du milieu du XVIe siècle construit en grand appareil calcaire. Adjoint d’annexes aux XIXe et XXe siècles, ce complexe replié sur lui-même conserve encore le caractère massif que lui donnent ses hauts bâtiments de briques et pierre ainsi que les tours qui en soulignent plusieurs des angles.

Ferme de Berlacomine
Rue du Rond Chêne 174
5020 Vedrin (Namur)

carte

Classé comme site (terres, prairies et bâtiments agricoles) le 16 janvier 2002

Institut du Patrimoine wallon

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Chapelle Sainte-Wivinne de Temploux

Cette petite chapelle dresse sa silhouette classique sommée d’un clocheton à ressauts et d’une croix en fer forgé à l’ombre d’un tilleul. Sa construction, sur les fondations d’un oratoire dédié à saint Antoine, répond à une épidémie de fièvre aphteuse. 

La chapelle comporte huit pans de briques blanchies sur soubassement de pierre, délimités par de solides chaînages harpés. La porte massive à linteau courbe présente une traverse aux extrémités fortement incurvées. Celle-ci porte l’inscription assez significative « Mont-Mis Doucet mayeur Marguerite Derpent / son épouse à l’honneur de la Vierge Wivine / patronne contre les maux de gorge et de dents / contre la pleurésie et la fièvre maline / venez peuple chrétien obtenir de vos maux  / la prompte guérison pour vous et vos bestiaux ». Elle est suivie du chronogramme « WIVIne, époUse De IesUs ChrIst DeLIVrez noUs De trIbULatIon / 1747 ». Les vantaux cloutés sont d’origine et l’autel est contemporain de la construction.

Rue Sainte-Wivinne 9 (à droite)
5020 Namur (Temploux) 
 

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Classée comme monument  et site (chapelle et environs, tilleul compris) le 10 décembre 1987

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Église Saint-Hilaire à Temploux

L’église Saint-Hilaire est un édifice gothique du XVIe siècle, précédé d’une tour romane de plan carré, très remaniée. Celle-ci comporte trois niveaux surmontés d’un clocher ardoisé du XVIIe siècle. Une tourelle d’escalier du XXe siècle est accolée à sa gauche. Comptant à l’origine trois nefs, l’édifice voit ce nombre porté à cinq en 1910 comme l’indique le chronogramme du portail. Le chœur à trois pans, précédé d’une travée droite et d’un pseudo-transept ouvert sur par des arcades plus anciennes, ainsi que l’arc triomphal remontent à la première moitié du XVIe siècle. 

Le rez-de-chaussée de la tour, est couvert d’une voûte en briques qui conserve un trou de cloches. Une ouverture en plein cintre donne sur la nef principale et ses trois arcades reposant sur des colonnes à base octogonales et chapiteaux à crosses, rhabillés en 1910. Recouvertes de plafonds, les nefs se démarquent du chœur et du transept, coiffés d’une charpente ancienne en berceau brisé. Les aménagements liturgiques datent des années 1968-72, de même que les vitraux et mises en plomb, réalisés par L.M. Londot en 1969.

Place J. Madelin
5020 Namur (Temploux)

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Classée comme monument (tour, chœur et transept) le 18 juin 1946

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Chapelle Notre-Dame d'Hastimoulin

Cernée d’immeubles récents, la chapelle Notre-Dame d’Hastimoulin s’élève dans un îlot bordé par le Houyoux, affluent de la Meuse, et par un bras de dérivation. Cette construction gothique du deuxième tiers du XIIIe siècle, citée en 1250 comme propriété de l’abbaye d’Aulne, fit partie d’un ensemble seigneurial groupant à la fois un logis, un moulin et une ferme.

Sa nef en moellons de calcaire est cantonnée de chaînages sur un soubassement biseauté visible à l’est et au nord. Le chevet est éclairé par un haut triplet qui s’inscrit dans une arcade de décharge appareillée en tiers-point. Les murs gouttereaux sont percés dans l’axe d’une élégante lancette sur piédroits chaînés. Les lourdes corniches de la bâtière reposent sur des corbeaux en doucine. Jadis à l’état de ruines, la chapelle a bénéficié d’une restauration globale dans la seconde moitié du XXe siècle.

Cité Germinal résidence Karina (à proximité)
5002 Namur (Saint-Servais) 

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Classée comme monument le 13 janvier 1977

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Monument commémoratif du roi Albert Ier à Marche-les-Dames

Les rochers de Marche-les-Dames sont truffés de grottes et d’abris ayant livré du matériel préhistorique remontant au Paléolithique supérieur (vers 30.000 ans avant notre ère pour ces vestiges) et au Néolithique (IVe millénaire av. J.-C. dans ce cas). Mais ils sont également surplombés par un plateau utilisé comme refuge à l’époque protohistorique (Ier millénaire av. J.-C.). Ils font, en outre, partie d’un site naturel grandiose, remarquable par sa flore. 

Mais au-delà de sa beauté, ce paysage fut également le témoin d’un épisode plus tragique. C’est en effet en ce lieu que, le 17 février 1934, le roi Albert Ier, connu pour son action lors de la Grande Guerre, mais également féru d’escalade, trouva la mort. 

Un monument aménagé en 1937 commémore l’événement sous la forme d’un A taillé dans les buis à flanc de talus, pointant en direction d’une simple croix qui signale l’endroit où fut retrouvé le corps du roi. Un enclos en pierre délimite le mémorial et en garde l’entrée, monumentalisée par deux hampes.

Rue du Roi Chevalier
5024 Marche-les-Dames (Namur)

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Classé comme monument le 1er février 1937 (murs d'enceinte, autel, croix et plaque se trouvant dans le site des rochers de Marche-les-Dames)
Rochers classés comme site le 30 décembre 1933 et inscrits sur la liste du patrimoine exceptionnel de Wallonie

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Ferme en long à Malonne

Cette ancienne ferme en long est particulièrement représentative du bâti de cette partie de Malonne et du lieu-dit « Sur le Crestia » en particulier. Construit principalement en grès dans la seconde moitié du XIXe siècle et au XXe siècle, ce patrimoine rural a perdu sa vocation première d’unité agricole pour, au gré des modifications nécessaires, devenir un ensemble d’habitations.

Représentatif de cette évolution, ce corps de logis tout en longueur montre un volume relativement simple où se détachent quelques ouvertures quadrangulaires sous une toiture en bâtière. Indépendantes de ce bâtiment principal, des annexes de petite taille occupent les abords immédiats, témoins des anciennes fonctions agricoles de l’ensemble.

Sur le Crestia 50
5020 Malonne (Namur)

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Classée comme ensemble architectural (ferme et dépendances) et comme site (ensemble des bâtiments et terrains environnants) le 22 juin 1992

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