Seraing

Code postal : 
4100

Le château d'Ordange

Tout comme Boncelles, Jemeppe appartenait elle aussi directement au souverain liégeois et constituait une dépendance de la seigneurie hautaine de Seraing. Le château d’Ordange relevait de la Cour allodiale de Liège et est cité dès le XVe siècle. Détruit vers 1490, il fut reconstruit en 1519 et appartient à partir de ce moment à plusieurs familles. De l’ancienne forteresse médiévale, le château a conservé son caractère fermé et ses douves. Deux tours circulaires du XVe ou XVIe siècle encadrent le porche d’entrée, dans lequel se trouve une pierre au blason du prince-évêque Gérard de Groesbeeck (1564-1580), accompagnées d’armoiries illisibles. Originaire du comté de Looz, possession liégeoise, le prélat cumula ses fonctions liégeoises avec celles de prince-abbé de Stavelot-Malmedy à partir de 1576. Il fut nommé cardinal en 1578 pour récompenser sa lutte contre l’hérésie et introduisit les Jésuites à Liège.

Map

Carte : 
Titre alternatif : 
Le château d'Ordange
Auteur de la fiche : 

L'église Notre-Dame

L’église Notre-Dame de la Présentation de Boncelles, de style néo-gothique, a été reconstruite en 1919 en moellons et calcaire sur les plans de l’architecte Edmond Jamar. De l’édifice précédent, l’église a conservé une pierre très abimée datée de 1600, replacée sous la tour au moment de la reconstruction et figurant les armoiries d’Ernest de Bavière. Le blason, surmonté des attributs princiers et épiscopaux, est entouré de deux lions et surmonté du millésime. Dans le bas de la composition se trouve l’inscription « OMNIA ». Dépendant de Seraing, Boncelles appartenait directement au prince-évêque mais ne constituait alors qu’une simple dépendance de la seigneurie de Seraing. En 1687, ce dernier en fit une seigneurie qu’il céda en engagère.

Map

Carte : 
Titre alternatif : 
L'église Notre-Dame
Auteur de la fiche : 

Le château Cockerill

Les armoiries de François-Charles de Velbrück à l’entrée de la cour du château de Seraing © IPW

Les armoiries de François-Charles de Velbrück à l’entrée de la cour du château de Seraing

Le château de Seraing fut une des résidences préférées des princes-évêques de Liège depuis le Haut Moyen Âge jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. La terre de Seraing appartenait en effet directement aux souverains liégeois. D’abord simple maison de plaisance située en bord de Meuse et déjà mentionnée au XIe siècle, détruite puis reconstruite, la demeure devint un luxueux château de plaisance au XVIIIe siècle, richement décoré, entouré de splendides jardins et véritablement à la hauteur des souverains qui l’occupaient. Aujourd’hui dépourvu de bon nombre de ses dépendances et perdu dans la végétation industrielle serésienne, l’ensemble témoigne de la présence et de la personnalité de plusieurs princes-évêques qui firent de Seraing leur résidence. La construction de l’édifice débuta sous le règne de Georges-Louis de Berghes (1724-1743) qui érigea le pavillon nord-est, se poursuivit sous Jean-Théodore de Bavière (1744-1763) qui érigea l’aile sud et se termina par l’achèvement de l’aile nord sous François-Charles de Velbrück (1772-1784). L’édifice présente depuis une grande unité de style : les divers corps ont les mêmes proportions, les briques rouges s’allient aux pierres de taille et les façades présentent une architecture classique des plus élégantes. Le « nouveau pavillon » datant du règne de Georges-Louis de Berghes forme la partie gauche et une construction semblable est érigée à droite. Ces deux corps de logis sont surmontés d’un fronton décoré de sculptures décoratives. Ils comportaient à l’origine le blason de Georges-Louis de Berghes, aujourd’hui disparu. D’autres traces matérielles de l’occupation princière existent pourtant encore : l’ouverture cochère de la cour d’honneur porte les armes de Velbrück et les grilles de ferronnerie celles de Georges-Louis de Berghes. Au rez-de-chaussée de l’aile sud, plusieurs clés de voûtes portent les armes de Jean-Théodore de Bavière et de Charles-Nicolas d’Oultremont. Le site est aujourd’hui connu sous le nom de château de Seraing ou château Cockerill, après son rachat par les frères Cockerill en 1817. La Révolution a fait disparaître les blasons des frontons et les dépendances ; les jardins disparaissent dans le courant du XIXe siècle. L’ensemble parvenu jusqu’à nous reste toutefois exceptionnel et témoigne de la richesse et du pouvoir princier à Liège à la fin de l’Ancien Régime. À côté du château se trouve l’église Notre-Dame, reconstruite en 1731 sous le règne de Georges-Louis de Berghes et absorbant la tour du XVe siècle de l’ancienne église.

Le blason de Charles-Nicolas d’Oultremont sur le linteau des fenêtres du château de Seraing © IPW

Le blason de Charles-Nicolas d’Oultremont sur le linteau des fenêtres du château de Seraing

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le blason de Jean-Théodore de Bavière sur le linteau des fenêtres du château de Seraing © IPW

Le blason de Jean-Théodore de Bavière sur le linteau des fenêtres du château de Seraing

Map

Carte : 
Titre alternatif : 
Le château Cockerill
Image : 
Les armoiries de François-Charles de Velbrück à l’entrée de la cour du château de Seraing © IPW
Le blason de Charles-Nicolas d’Oultremont sur le linteau des fenêtres du château de Seraing © IPW
Le blason de Jean-Théodore de Bavière sur le linteau des fenêtres du château de Seraing © IPW
Auteur de la fiche : 

Le château Cockerill

Le château de Seraing est une des résidences préférées des princes-évêques de Liège depuis le Haut Moyen Âge jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. D’abord simple maison de plaisance située en bord de Meuse, détruite puis reconstruite, la demeure devient un luxueux château au XVIIIe siècle, richement décoré et entouré de splendides jardins. Aujourd’hui dépourvu de bon nombre de ses dépendances et perdu dans la végétation industrielle serésienne, l’ensemble témoigne des campagnes d’édification menées par les princes-évêques Georges-Louis de Berghes, Jean-Théodore de Bavière, Charles-Nicolas d’Oultremont et François-Charles de Velbrück. L’édifice présente ainsi une grande unité de style : les divers corps ont les mêmes proportions, les briques rouges s’allient aux pierres de taille et les façades présentent une architecture classique des plus élégantes. La fuite du dernier prince-évêque et les événements révolutionnaires bouleversent l’histoire de la demeure, toutefois préservée car dotée de grands espaces. Les blasons princiers des frontons sont martelés puis détruits à cette époque. Après la période française, le château fut acheté par les frères Cockerill en 1817.

Pillé et mis à sac à la Révolution par les Liégeois tout comme le fut le palais des princes-évêques, le château attire l’attention des Français dès leur arrivée à Liège après la bataille de Fleurus. L’édifice est réquisitionné, mis à la disposition du ministre de la Guerre et transformé en hôpital militaire entre 1794 et 1797. Le château prend à l’époque le nom d’« hôpital Égalité ». L’organisation de cette institution dépend donc du ministère de la Guerre et son personnel est composé d’officiers de santé et d’infirmiers. Les frais engendrés par l’hôpital sont à la charge du gouvernement.

Après la suppression de l’hôpital, le château reste abandonné quelques années et se dégrade rapidement. La Constitution de l’an VIII, adoptée le 24 décembre 1799, procure de nouvelles destinées à l’ancienne demeure princière. Ce nouvel ensemble législatif crée le Sénat conservateur qui compte 24 membres. Le 1er janvier 1803, le Premier Consul crée les sénatoreries qui correspondent aux arrondissements d’appel. Les titulaires sont nommés à vie et sont considérés comme des « super-préfets » chargés de missions d’importance dans plusieurs départements. Chaque sénateur est doté d’une habitation et doit résider au moins trois mois dans sa sénatorerie. Par arrêté gouvernemental du 5 septembre, le château de Seraing est affecté comme maison d’habitation au sénateur de Liège, non encore nommé. Le 28 septembre 1803, Bonaparte offre la sénatorerie de Liège à Gaspard Monge, mathématicien, créateur de la géométrie descriptive et un des fondateurs de l’école polytechnique de Paris en 1795. Monge et sa famille ne s’installent pourtant jamais dans leur résidence, trop délabrée à leur goût et constituant un cadeau empoisonné. Le château nécessite en effet de lourdes campagnes de remise en état et le sénateur refuse d’en assumer les frais. Après plusieurs années de doute, l’administration départementale de l’Ourthe marque son intérêt pour le rachat du château de Seraing. Le décret impérial du 29 août 1813 affecte la demeure et ses dépendances au préfet qui doit se charger d’y installer un dépôt de mendicité pour le département de l’Ourthe. En décembre de la même année, les armées coalisées forcent les frontières de la France ; le château ne connut jamais cette nouvelle affectation.

Lors des tous derniers jours du régime, le château est occupé militairement pendant les campagnes de 1814-1815. Il sert entre autres de lieu de cantonnement aux troupes prussiennes et de magasin à poudre.

Map

Carte : 
Titre alternatif : 
château Cockerill
Catégorie : 
Tags : 
Auteur de la fiche : 

Hôtel de ville de Seraing

Place Communale, 4100 Seraing, Belgique

Classement comme monument le 8 avril 1983

Construit dans le courant du 18e siècle comme logis de la ferme de la famille Colard-Trouillet, l’immeuble est cédé à la ville de Seraing en 1867. Il est alors transformé et agrandi pour y installer les services de l’administration communale. Du noyau ancien, il subsiste la façade orientée vers la Meuse, de style mosan, érigée en briques et calcaire sur un haut soubassement. On y trouve des tableaux de maîtres sérésiens, notamment « Le vieux pont de Seraing » de Mataive ou « Les Haleurs » de Masson. Un plafond est orné de fresques industrielles dues aux pinceaux des peintres Masson et Monzée. Devant l’édifice trône une statue de l’industriel John Cockerill (1790-1840), figure historique de premier plan pour la ville de Seraing. Cette statue en bronze, œuvre du sculpteur Armand Cattier, a été inaugurée le 22 octobre 1871. Elle est installée au somment d’un grand socle contenant un caveau dans lequel repose le grand homme depuis 1947. Au pied de la statue sont représentés quatre ouvriers, debout et en tenue de travail. On retrouve un houilleur, un mécanicien, un forgeron et un puddleur.

Lieu : 
Tags : 
Auteur de la fiche : 
Carte : 

Château de Seraing

Avenue Greiner, 4100 Seraing, Belgique

Classement comme monument le 23 avril 1980

Le château de Seraing est une des résidences préférées des princes-évêques de Liège depuis le Moyen Âge jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. D’abord simple maison de plaisance, la demeure devient au 18e siècle un luxueux château, richement décoré et entouré de splendides jardins. Aujourd’hui dépourvu de bon nombre de ses dépendances et perdu dans le tissu urbain, l’ensemble témoigne des campagnes d’édification menées par les princes-évêques Georges-Louis de Berghes, Jean-Théodore de Bavière, Charles-Nicolas d’Oultremont et François-Charles de Velbrück. L’édifice présente une grande unité de style : les divers corps ont les mêmes proportions, les briques rouges s’allient aux pierres de taille et les façades présentent une architecture classique des plus élégantes. Pillé et mis à sac à la Révolution, le château est réquisitionné par les Français et transformé en hôpital militaire en 1794. En 1803, il est offert à Gaspard Monge, mathématicien élu sénateur du département de l’Ourthe, pour en faire sa demeure privée. Le sénateur n’y résida pourtant jamais. Après la chute de Napoléon, le château est abandonné quelques années avant d’être acheté par les frères Cockerill en 1817. Il prend alors l’appellation de « château Cockerill », que l’on connaît encore. L’ensemble garde les traces de ses divers occupants : on retrouve ainsi les armoiries de divers princes-évêques, ainsi que celles du roi Guillaume Ier des Pays-Bas, dans la cour intérieure. À l’intérieur, quelques pièces d’apparat ont été conservées parmi lesquelles l’escalier d’honneur et l’ancien bureau du Conseil d’administration de la société Cockerill.

Lieu : 
Auteur de la fiche : 
Carte : 

Ancien cloître de l'abbaye du Val-Saint-Lambert

Esplanade du Val, 4100 Seraing, Belgique

Classement comme monument et comme site le 26 novembre 1973

De l’église abbatiale et du cloître du Val-Saint-Lambert ne subsistent que peu des vestiges. Seule l’aile orientale a été conservée suite aux destructions opérées à la Révolution et pendant la réaffectation de l’ensemble en site industriel au 19e siècle. Remarquable, ce bâtiment est également le dernier témoin de la première phase de construction de l’abbaye au 13e siècle, bien que remanié en 1718 lors de travaux d’aménagement d’un dortoir et en 1767 avec la prolongation du quartier du boursier. Autrefois recouverte d’ardoises violettes de Fumay (Ardennes françaises) et aujourd’hui de tuiles, il s’agit d’une impressionnante construction de grès et de calcaire. Le rez-de-chaussée gothique est ouvert de gauche à droite d’une série de baies à l’arc plus ou moins brisé. Toutes contemporaines de la construction au 13e siècle, elles desservent l’ancienne salle du chapitre, le parloir, l’escalier et le couloir. À l’étage, une série de fenêtres a été percée en 1718 sous l’abbatiat de Benoît Bragard afin d’assurer un meilleur éclairage au dortoir situé à cet endroit du bâtiment. Les armoiries de cet abbé du Val-Saint-Lambert sont conservées sur une dalle millésimée située au pignon sud de l’édifice. Appuyé au pignon nord cette fois, le quartier du boursier, daté de 1767, abritait les « services économiques » de l’abbaye. Plus au sud se trouve la maison des étrangers, une ample construction de 1629 destinée à loger les visiteurs de passage. Enfin, sur les hauteurs du site se trouve un joli belvédère érigé en 1789 par Dom Grégoire Falla, dernier abbé du Val.

 

Ancien cloître de l'abbaye du Val-Saint-Lambert © G. Focant

 

Ancien cloître de l'abbaye du Val-Saint-Lambert © G. Focant

Lieu : 
Auteur de la fiche : 
Carte : 
Image : 
Ancien cloître de l'abbaye du Val-Saint-Lambert © G. Focant
Ancien cloître de l'abbaye du Val-Saint-Lambert © G. Focant

Palais abbatial du Val-Saint-Lambert

Esplanade du Val, 4100 Seraing, Belgique

Classement comme monument et comme site le 26 novembre 1973

L’ancien palais abbatial, également appelé « château du Val », a été construit entre 1762 et 1765 à l’initiative de l’abbé Joseph de Harlez, commanditaire d’une reconstruction complète du complexe abbatial. Longtemps attribué à l’architecte Étienne Fayn, le bâtiment est toutefois l’œuvre du prolifique architecte liégeois Jean-Gilles Jacob. Le « château » voisinait alors avec l’église abbatiale, démolie en 1802, et abritait les appartements de l’abbé et des moines. Il se compose principalement de deux ailes, au nord et à l’ouest. Le pavillon d’angle nord-ouest, réservé à l’abbé, était d’une grande somptuosité. L’édifice est typique du style néoclassique en vogue à l’époque : rigueur et harmonie dans l’architecture des façades, utilisation mêlée de briques et de pierre calcaire.  Les façades sont également décorées de frontons triangulaires. En 1825, deux industriels rachètent le site (à l’abandon depuis une trentaine d’années) afin d’y installer une cristallerie. Celle-ci occupe d’abord les bâtiments existants. Très vite, cependant, des constructions industrielles plus fonctionnelles et des logements d’ouvriers s’implantent et envahissent progressivement les bâtiments abbatiaux. Dans sa phase d’occupation industrielle, le château a notamment accueilli les services administratifs, l’imprimerie, la bibliothèque et l’école de dessin de la cristallerie. En 1996, un projet de réaffectation du palais à des fins touristiques est étudié par la ville de Seraing et la Région wallonne. On y découvre aujourd’hui un espace muséal sur le cristal et le développement industriel de la cristallerie.

Lieu : 
Auteur de la fiche : 
Carte : 

Abbaye du Val-Saint-Lambert et son entrée monumentale

Esplanade du Val, 4100 Seraing, Belgique

Classement comme monument et comme site le 26 novembre 1973

Fondée dans le premier quart du 13e siècle par des moines venus de Signy, dans les Ardennes françaises, l’abbaye cistercienne du Val-Saint-Lambert a connu de multiples phases de construction. Les premiers bâtiments claustraux sont édifiés à partir du 13e siècle, parallèlement aux travaux de l’église, incendiée et reconstruite à plusieurs reprises. Une porte est construite au 16e siècle, une enceinte est érigée en plusieurs phases au 17e siècle et le dortoir des moines est aménagé en 1718. Sous l’abbatiat de Joseph de Harlez, une nouvelle abbaye est érigée à partir de 1750, quelques décennies avant la suppression de la communauté à la Révolution. Au 19e siècle, le site connaît une implantation massive de locaux industriels et l’abbaye est réaffectée en cristallerie. Cette manufacture de cristal jouit d’une réputation internationale de premier plan et fait la fierté de l’industrie serésienne pendant un long moment. Après un véritable âge d’or, la cristallerie régresse jusqu’à sa liquidation en 1975 et la création de la Manufacture des cristaux du Val-Saint-Lambert, dont l’actionnaire est la Région wallonne. Les ateliers existent toujours actuellement et occupent quelques dizaines d’ouvriers. L’entrée du site se fait par une porte monumentale située à front de rue et construite dans le troisième quart du 18e siècle, comme le reste des bâtiments en briques et calcaire. Elle est surmontée d’un fronton courbe aux armes de l’abbé Joseph de Harlez, commanditaire de son édification. La porte servait également de colombier pour l’abbaye.

Lieu : 
Auteur de la fiche : 
Carte : 

Château Antoine

Rue A. de Borre 11, 4101 Jemeppe-sur-Meuse, Belgique

Classement comme monument le 7 décembre 1979

Le château Antoine forme un complexe de bâtiments composés d’un donjon et d’un château-ferme. Jadis entouré de douves alimentées par le ru d’Hollogne et aujourd’hui situé dans un parc arboré, l’ensemble est dominé par une haute tour médiévale, la « Tour Antoine », érigée par le chevalier Antoine de Jemeppe, seigneur local ayant pris le parti des Waroux dans la guerre de lignage qui les opposa aux Awans entre 1297 et 1335. L’historien Jacques de Hemricourt rapporte que la construction de la tour débuta vers 1295. Sa masse verticale presque entièrement aveugle de 17,20 m de hauteur, sans le toit, impressionne tant aujourd’hui qu’à l’époque. Elle comporte quatre étages, construits en grès houiller et calcaire de Meuse, des pierres de la région. L’intérieur de cette bâtisse a conservé plusieurs témoins de son dispositif ancien : une cave voûtée, une cuisine avec une large cheminée et un étage résidentiel. Le donjon se caractérise ainsi par son côté à la fois militaire mais également privé. C’est dans cette tour que plus de 300 habitants de la localité périrent asphyxiés par le feu bouté en 1636 par l’armée de Jean de Weert, un ennemi du prince-évêque de Liège. À côté de la tour se trouve le château-ferme d’une conception toute différente présentant des façades de la fin du 17e siècle et du début du 18e siècle. On y accède par une tour-porche de trois niveaux contre laquelle sont accolés les bâtiments, disposés en U autour d’une cour ouverte.

Lieu : 
Auteur de la fiche : 
Carte : 

Pages

S'abonner à RSS - Seraing