Borsus Willy
Politique, Député wallon, Ministre wallon
Pessoux 04/04/1962
Député wallon : 2004-2009 ; 2009-2014 ; 2014* ; 2019*
14e Ministre-président du gouvernement wallon : *2017-2019
Ministre wallon : 2019-2024
Président du Parlement wallon : 2024-
Gradué en Sciences juridiques à l’IESN (Namur), avant d’accomplir une formation complémentaire en Droit social européen, secrétaire général du Conseil des Comités nationaux de Jeunesse d’Europe, Willy Borsus entame sa carrière politique quand il est élu conseiller communal UC de Somme-Leuze en octobre 1988. Président de la fédération PRL de Dinant (1990-2014), attaché parlementaire du député Charles Cornet d’Elzius, vice-président du PRL (mars 1993), il parvient à renverser la majorité absolue IC sur le plan local, dès octobre 1994. Il devient, à 33 ans, le bourgmestre de Somme-Leuze (1995-2014), fonction dans laquelle il est reconduit après les scrutins de 2000, 2006 et 2012, en disposant d’une très confortable majorité absolue. Disposant déjà de 11 sièges sur 15 au Conseil communal en l’an 2000 (63,8%), l’Union communale réduit la liste Avenir de l’opposition à un élu en 2006 en obtenant 76,6% des voix et le bourgmestre 1.888 voix de préférence. En octobre 2012, alors que le bourgmestre augmente encore sa popularité, trois électeurs sur cinq ayant voté pour lui (2.055 vp), sa liste UC atteint plus de 81% des voix, décroche les deux nouveaux sièges accordés à la commune en raison de l’augmentation de sa population, laissant la seule liste Écolo dans l’opposition avec deux sièges.
Entré au Conseil provincial de Namur suite au scrutin d’octobre 1994, le conseiller Willy Borsus devient d’emblée le président de l’assemblée (1995-2000). Il secoue la vénérable institution et l’incite à se moderniser. Chef de groupe MR à la province ensuite (2000-2004), vice-président du Bureau économique de la Province (BEP) depuis les années nonante, conseiller auprès du Cabinet de Michel Foret, ministre wallon de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et de l’Environnement (2001-2004), Willy Borsus fait son entrée au Parlement wallon en 2004, grâce à un excellent score dans la circonscription de Dinant-Philippeville (12.625 vp).
Membre de la Commission spéciale AWIPH, membre de la Commission Logement, de la Commission des Technologies nouvelles et de la Commission des Affaires intérieures du Parlement wallon, le député wallon siège alors dans l’opposition où il est particulièrement actif dans de nombreux dossiers, dont celui de la (bonne) gouvernance. De 2004 à 2008, il préside aussi la Commission de l’Aménagement du Territoire, (du Patrimoine), des Transports, de l’Équipement et de l’Énergie. Président de la Fédération MR de la province de Namur (2004-2014), vice-président du MR (2009-2014), il est le premier vice-Président du Bureau du Parlement de la Communauté française (2004-2009) et membre de la Commission de l’Éducation (2004-2009). Lors du scrutin wallon du 7 juin 2009, Willy Borsus (15.419 vp) fait du MR le premier parti de sa circonscription électorale (29,5%) et retrouve son siège à Namur. Durant la législature 2009-2014, président du groupe politique MR, il s’impose comme le porte-parole de la seule opposition wallonne. Montant sur tous les dossiers importants du gouvernement Demotte, il multiplie les interventions et témoigne que sa connaissance des dossiers en ferait un indiscutable ministre wallon si le MR entrait dans une majorité à Namur. En 2013-2014, le député wallon est membre de la Commission spéciale relative à la mise en œuvre de la 6e réforme de l’État.
Lors du scrutin du 25 mai 2014, Willy Borsus quitte sa circonscription namuroise pour se porter candidat dans la circonscription voisine d’Arlon-Marche-Bastogne. Venu convaincre les électeurs d’une partie de la province luxembourgeoise, il rassemble plus 12.397 vp et fait progresser significativement le MR (26,8%, + 5,4%) qui retrouve le siège perdu en 2009. Quand PS et cdH forment une nouvelle majorité à Namur, sous la présidence de Paul Magnette (été 2014), Willy Borsus reprend son rôle de chef de groupe MR au Parlement wallon, dans l’opposition, le temps, du moins, que se mette en place le gouvernement fédéral. En effet, quand Charles Michel réussit son pari de former un gouvernement fédéral associant le MR à trois partis flamands (octobre 2014), Willy Borsus se voit confier des responsabilités ministérielles à Bruxelles. Co-négociateur en tant que vice-président du MR, il devient ministre fédéral en charge des Classes moyennes, des Indépendants, des PME, de l’Agriculture et de l’Intégration sociale (22 octobre 2014). Dans le même temps, il démissionne de toutes ses fonctions communales ; il s’agit d’un départ définitif de la vie communale de Leuze, car depuis décembre 2013, il n’a pas caché son intention de s’établir à Marche-en-Famenne, où il souhaite briguer, en octobre 2018, la succession du cdH André Bouchat qui a annoncé son départ.
Ayant quitté le Parlement de Wallonie (où il est remplacé par Carine Lecompte) pour endosser les responsabilités ministérielles qu’exerçaient depuis 2003, mutatis mutandis, sa collègue de parti Sabine Laruelle, le ministre Willy Borsus dispose de compétences que le fédéral partage avec les entités fédérées. Il poursuit la politique que sa prédécesseur avait initiée en faveur de la revalorisation du statut des indépendants et continue d’être à l’écoute des problèmes du monde agricole ; il est d’ailleurs rapidement confronté au dossier d’une grippe aviaire hautement pathogène du type H5N8. Ayant mis en œuvre un Plan PME, le ministre lance le projet individualisé d’intégration sociale et s’apprête à interdire la vente du glyphosate quand il est soudain appelé à d’autres responsabilités.
En effet, à la suite de l’appel du 19 juin 2017 de Benoit Lutgen qui invite à mettre un terme à toute gouvernance avec les socialistes, la majorité PS-cdH vacille à Namur ; le 28 juillet, une motion de défiance constructive est adoptée par les 38 députés wallons MR et cdH, auxquels s’ajoute la voix du député indépendant Pierre-André Puget ; cette première dans l’histoire des institutions wallonnes met un terme au gouvernement wallon de Paul Magnette. À la tête du nouveau gouvernement, il est fait appel à Willy Borsus qui devient ainsi le premier ministre-Président wallon libéral depuis André Damseaux en 1982. Dans le gouvernement fédéral de Charles Michel, il est remplacé par Denis Ducarme.
Soucieux de montrer clairement le changement de politique induit par la constitution de la nouvelle majorité MR-cdH, le gouvernement wallon de Willy Borsus prend rapidement une série de mesures spectaculaires, dont la suppression de la redevance radio-TV, la modification de la grille des loyers, la réduction de la fiscalité immobilière, le transfert de compétences vers l’Ostbelgien, l’abandon du Plan Marshall, la réduction de l’intervention publique et l’incitation à l’initiative privée ou associative, de nouvelles balises pour les futurs traités de libre-échange négociés par l’Union européenne, la réforme de la gouvernance des GRD du gaz et de l’électricité, la garantie de la continuité du service au TEC, la création de 4 nouvelles zones franches, la réorganisation du TEC avec fusion de ses cinq branches régionales, l’adoption d’un décret imposant un quota de genre d’un tiers dans les collèges communaux après les élections d’octobre 2018, la fin de Qualiwatt en juin 2018, etc. Tout en mettant en application les recommandations de la Commission Publifin en matière de transparence et de gouvernance, le ministre-Président wallon annonce un plan d’investissements 2019-2024 identifiant 31 projets pour un budget de plus de 5 milliards d’€, dans les domaines de la mobilité, du logement, ainsi que de la recherche, de l’innovation et du numérique, chaque projet étant éligible à un partenariat public-privé (17 janvier 2018). Si majorité et opposition s’affrontent parfois durement sur certains dossiers, l’unanimité est quasi entière sur d’autres. Ainsi en est-il de la réforme des circonscriptions électorales wallonnes (janvier 2018) et, en matière de bien-être animal, de l’adoption du Code wallon du bien-être animal (3 octobre 2018), faisant de la Wallonie une région pionnière. D’autres grandes réformes sont sur la table de la majorité MR-cdH – la réforme des provinces, celle des APE et l’instauration de l’assurance autonomie – mais la défection de la MR Patricia Potigny, partie vers la liste Destexhe (mars 2019), réduit la majorité MR-cdH à néant.
En octobre 2018, lors des élections communales, Willy Borsus est bien candidat à Marche-en-Famenne ; mais contrairement à ce qu’il avait laissé entendre, le bourgmestre sortant, le cdH André Bouchat, reste bien présent sur la liste « Mayeur cdH » ; il y occupe la dernière place, tandis que le chef de file se nomme René Collin, alors ministre du gouvernement wallon de Willy Borsus… Ce dernier conduit la liste « MaRche ». Si le combat des ministres est emporté par Willy Borsus (1.706 vp, contre 1.561 à René Collin), c’est André Bouchat qui met tout le monde d’accord (3.453 vp) et qui s’appuie sur une forte majorité absolue (14 sièges sur 25) pour mener sa 7e législature communale.
Quelques mois plus tard, les électeurs sont appelés au triple scrutin du 26 mai 2019. Dans la circonscription désormais unique d’Arlon-Marche-Bastogne-Neufchâteau-Virton, Willy Borsus conduit le MR à un succès indiscutable, en faisant la première force politique du Luxembourg (25,3%). Avec 17.750 vp, il y est le meilleur faiseur de voix, devant le cdH René Collin (16.908 vp) et le socialiste Philippe Courard (13.535 vp). Dès septembre, un accord de majorité est signé par le PS, le MR et Écolo ; dans le gouvernement arc-en-ciel présidé par Elio Di Rupo, Willy Borsus devient vice-Président, ministre en charge de l’Économie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l’Innovation, du Numérique, de l’Aménagement du territoire et de l’Agriculture, ainsi que de l’Ifapme et des Centres de compétence. Dans un gouvernement wallon composé de ministres socialistes, c’est la première fois que l’Économie ne leur est pas attribuée. Au Parlement de Wallonie, il est remplacé par Yves Evrard (premier suppléant). En faisant le choix de la Wallonie, Willy Borsus renonce à se présenter à la présidence du MR (automne 2019), la succession de Charles Michel étant ouverte depuis l’accession de ce dernier à la présidence du Conseil européen.
Présentée en septembre 2019, la Déclaration de politique régionale fixe des objectifs précis au nouveau gouvernement wallon présidé par Elio Di Rupo. Elle accorde une égale importance aux préoccupations prioritaires des trois partis de la coalition : des réformes sociales pour le PS, économiques pour le MR et climatiques pour Écolo. La législature wallonne réserve cependant des événements inattendus : la crise sanitaire de la Covid-19, les inondations de juillet 2021, la guerre en Ukraine et la crise énergétique, sous oublier la mobilisation des agriculteurs et le remue-ménage autour des Pfas. Dès mars 2020, ce que l’on appelle alors le Coronavirus interrompt la marche du monde. Dans un gouvernement qui dispose alors des pouvoirs spéciaux, le ministre Borsus apporte sa contribution à la gestion de la crise sanitaire en mettant en place des aides économiques rapides et significatives. Il en est de même à la suite des inondations catastrophiques de juillet 2021 et lors de la montée de l’inflation alimentée par la flambée du prix de l’énergie, consécutive à l’attaque russe contre l’Ukraine (crédits d’impôts, prêts à taux zéro, rallonge de délai, intervention hors assurance, aides aux communes, aide sectorielle, etc.).
En mars 2022, la Commission d’enquête parlementaire chargée d’examiner les causes et d’évaluer la gestion des inondations de juillet 2021 en Wallonie achève ses travaux et fait adopter par le Parlement de Wallonie quasi unanime 161 recommandations. Plusieurs d’entre elles sont rapidement mises en œuvre par le ministre Willy Borsus qui accorde une attention toute particulière au bassin de la Vesdre. Outre des aides importantes pour les interventions urgentes, il confie à des experts la réalisation d’études prospectives et de schémas stratégiques pour réinventer la manière de vivre autour d’une rivière capricieuse, ainsi qu’un schéma multidisciplinaire de lutte contre les inondations. En dépit des malheurs qu’elles provoquent, les crues de 2021 donnent à celui qui est en charge de l’aménagement du territoire l’occasion de conduire résolument des réformes attendues qui s’inscrivent dans la transition écologique. Juste avant la fin de la législature (avril 2024), le ministre parvient à faire adopter la réforme du Code de Développement territorial (CoDT) d’abord, la refonte du Schéma de développement territorial (SDT) ensuite, qui n’avait plus été mis à jour depuis le XXe siècle ; il s’agit de lutter contre l’artificialisation des sols et de réduire l’étalement urbain, les communes wallonnes étant « invitées » à définir un plan de centralité.
L’étendue et la nature des compétences du portefeuille du n°2 du gouvernement wallon le conduisent à piloter de nombreux projets et à intervenir aussi dans des compétences partagées avec ses collègues, notamment Philippe Henry et Céline Tellier. Défenseur de l’organisation du Grand Prix de F1 à Francorchamps, ouvert au développement de la 5G en Wallonie, il ambitionne de faire de la Wallonie « un territoire connecté à 100 % ».
Engageant la Région à soutenir l’installation d’une usine à batteries, le développement de la biomasse et de l’hydrogène, le ministre accorde les permis pour l’éolien en étant attentif aux préoccupations des autorités locales. Porteur – avec Céline Tellier – de la fusion des organismes publics actifs dans la filière du bois et de la création de Filière Bois Wallonie (mars 2023), Willy Borsus entreprend, dès 2021, de redessiner le paysage de la recherche et de ses dix-neuf pôles, en les articulant autour de thématiques prioritaires pour la Wallonie ; le premier projet porte sur les matériaux innovants et circulaires (automne 2023). Réorganisant l’ensemble des outils publics wallons, leurs objectifs et leurs structures, il pousse Wallimage à se restructurer (2021) et donne naissance à la coupole « Wallonie Entreprendre », faisant disparaître des outils souvent nés en même temps que la Région, comme la Sowalfin, la Sogepa ou la SRIW (janvier 2023). Durant l’été 2023, il met en place une importante réforme des aides à l’investissement qui dépasse la simplification et la modernisation des procédures ; en fixant l’emploi comme enjeu principal, la réforme vise à densifier le tissu économique wallon et à doper l’emploi privé en intégrant des critères qualitatifs mesurant la triple transition souhaitée dans le DPR, à savoir économique, sociale et environnementale.
En charge de l’économie, le ministre Borsus prend une série de mesures destinées à la réindustrialisation de la Wallonie. Décidé à réhabiliter annuellement une centaine d’hectares de friches industrielles, le ministre mène une politique pro-active, passant notamment par l’acquisition négociée des sites de Carsid à Charleroi et d’Arcelor à Liège avec réalisation d’un masterplan, ou par le réaménagement d’une quarantaine de sites dans le respect de la biodiversité. Au-delà de dossiers délicats qui restent à finaliser (reconversion du site de Caterpillar, Boucle du Hainaut, surdensité des sangliers), il arrive à une solution avant la fin de la législature sur le renouvellement du permis de Liège Airport, fait adopter de nouvelles règles pour la pêche. Avec le ministre Christophe Collignon, il conclut un accord auprès des opérateurs téléphoniques pour moderniser le réseau wallon et réduire les « zones blanches ».
En charge de l’Agriculture, le ministre contribue, en 2021 et 2022, à l’élaboration du plan stratégique wallon « PAC 2023-2027 » qu’il soumet à la Commission européenne et qu’il négocie avec elle pour que la vision européenne et les principes du Green Deal s’accordent avec la spécificité du monde agricole wallon ; pour la Wallonie, le budget PAC s’élève à 1,8 milliard d’€, dont près de 20% financés par la Région (automne 2022). Il met en place l’Agence du foncier agricole wallon, dont les missions visent à soutenir l’accès à la terre agricole en Wallonie, que cet accès soit acquisitif ou locatif (été 2023). Face à la colère agricole de l’hiver 2024, le ministre répond par 45 mesures de simplification administrative et de facilitation de la vie quotidienne des agriculteurs.
En septembre 2022, l’intention Get up Wallonia se transforme en Plan wallon de Relance, après consultation des citoyens, des partenaires sociaux, patronaux et environnementaux, et la synthèse d’un conseil stratégique ajustée à 42 mesures prioritaires. Doté de près de 7 milliards d’€ (une partie venant de l’Union européenne), ce Plan engage de nombreux projets dont les effets se feront ressentir à l’horizon 2030. À ce moment-là, l’industrie manufacturière et le secteur de la construction devront représenter 25 % du PIB wallon (+5%) ; 5 % du territoire wallon seront constitués en sites protégés (+3,5%) ; les émissions de carbone auront baissé de 55% par rapport à 1990 ; le taux de pauvreté aura baissé de moitié par rapport à 2015 (passant de 26,5% à 13,5%) ; le taux d’emploi des 20-64 ans atteindra 75 % minimum (+ 10%). Plusieurs projets du ministre Willy Borsus s’inscrivent dans le cadre de ce Plan wallon de Relance.
Le 9 juin 2024, Willy Borsus emmène à nouveau la liste MR, dans la circonscription électorale « luxembourgeoise », sollicitant des électeurs le renouvellement de son mandat de député wallon. L’élection se transforme en plébiscite pour Willy Borsus (22.574 vp), meilleur score tous partis confondus, et pour le MR (34,73%, +9,5%) qui reste la première force politique de sa circonscription et qui envoie trois représentants à Namur. Depuis la première élection directe des députés wallons, le 21 mai 1995, aucun parti n’a jamais réuni autant d’électeurs dans la province de Luxembourg (58.034) et jamais les libéraux n’avaient atteint un tel pourcentage, même dans les anciennes circonscriptions séparées.
Le 9 juillet 2024, il est nommé président du Parlement wallon.
Mandats politiques
Conseiller communal à Somme-Leuze (1988-10/2014)
Bourgmestre (1995-10/2014)
Conseiller provincial de Namur (1995-2004)
Député wallon (2004-10/2014)
Chef de groupe MR au Parlement de Wallonie (2009-2014)
Ministre fédéral (2014-07/2017)
Ministre-président wallon (07/2017-2019)
Conseiller communal à Marche-en-Famenne (2018-)
Député wallon (2019)
Ministre wallon (2019-2024)
Président du Parlement wallon : 2024-
Sources
Cfr Encyclopédie du Mouvement wallon, Parlementaires et ministres de la Wallonie (1974-2009), t. IV, Namur, Institut Destrée, 2010, p. 64-66
Centre de Recherche & Archives de Wallonie, Institut Destrée, Revue de presse (-06/2024), dont Le Soir, 25 et 27 juillet 2017, 10 juillet 2020, 10 janvier 2023, 3 et 4 février 2023, 26 juillet 2023, 14 mars 2024, 25 avril 2024 ; L’Écho, 19 juillet 2023
Parlement de Wallonie, Rapports d’activités, de 2004 à 2023, https://www.parlement-wallonie.be/rapports-brochures
Cumuleo (-2023)
Parlementaires et ministres de Wallonie (+ 2024) |
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