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Minne Maurice

Politique, Député wallon

Anderlues 22/09/1941, Tubize 06/08/2011

Député wallon : *1995

Pharmacien de profession, Maurice Minne est élu conseiller communal de Tubize en octobre 1970 sur une liste du PSB. En janvier 1983, il devient le bourgmestre de la cité brabançonne et conforte sa majorité en 1988 en dépit de l’alliance de l’opposition emmenée par Raymond Langendries. En charge des Affaires générales, du Personnel, de la Sécurité, des Informations, de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire, Maurice Minne met l’accent sur la participation citoyenne et entreprend une série de grands travaux, tenant compte de la présence du TGV et des besoins de reconversion industrielle. Président du TEC-Brabant wallon (1991-1993), le bourgmestre Minne perd sa majorité aux communales de 1994 et se retrouve dans l’opposition. 

La désignation de Jacky Marchal comme député permanent propulse son premier suppléant au Sénat, ainsi qu’au Conseil de la Communauté française et au Parlement wallon. Maurice Minne achève ainsi la législature (janvier-mai 1995), avant de bénéficier de la désignation d’A. Flahaut comme ministre, en juillet 1995, pour entrer à la Chambre fédérale comme représentant de la circonscription de Nivelles, où il siège jusqu’en 1999.

En octobre 2000, c’est une opposition très divisée qui tente de renverser R. Langendries. Emmenant une liste socialiste dissidente (SPT), Maurice Minne reste dans l’opposition et se rapproche du Mouvement socialiste (wallon), dont « Socialisme et Participation Tubizienne » devient une des composantes. En octobre 2006, M. Minne reste conseiller communal SPT jusqu’à son dernier souffle.

 

Mandats politiques

Conseiller communal de Tubize (1971-2011)
Bourgmestre (1983-1994)
Sénateur (1995)
Membre du Parlement wallon (1995)
Député fédéral (1995-1999)

 

Sources

Centre d’archives privées de Wallonie, Institut Destrée, Revues de Presse 2009-2014
Cfr Encyclopédie du Mouvement wallon, Parlementaires et ministres de la Wallonie (1974-2009), t. IV, Namur, Institut Destrée, 2010, p. 445-446