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Pierret Henry

Politique, Député wallon

Beauraing 01/02/1925, Clavier 28/10/2007

Député wallon : 1980-1981

Conseiller communal de Libramont (1959-1964), Henri Pierret est élu conseiller provincial (1965-1971), et devient d’emblée député permanent du Luxembourg (1965-1971). Dans ses attributions, il reçoit le Personnel provincial, les Affaires sociales, les Cliniques et la Politique forestière. En novembre 1971, il quitte la province pour la Chambre des représentants. Élu député de l’arrondissement de Neufchâteau-Virton, il siège au Conseil culturel de la Communauté française de Belgique dès le 7 décembre 1971. Sous le gouvernement Tindemans, Pierret se laisse convaincre de tenter la régionalisation provisoire du duo Perin-Vandekerckhove, mais ce n’est qu’en août 1980 qu’il vote la régionalisation définitive : il est secrétaire du Bureau de la Chambre à ce moment particulièrement délicat de l’histoire du pays (1978-1981). Dès le 15 octobre, Henri Pierret siège également au sein du nouveau Conseil régional wallon (1980-1981). Il ne se présente plus en novembre 1981.

Son nom reste accroché à une loi sur les sapins de Noël (la loi Pierret), mais il aurait souhaité plus fondamentalement pouvoir créer un fonds forestier ou un centre wallon des industries du bois et de la forêt. Président d’Ardenne et Lesse pendant vingt-cinq ans, organisme de gestion de logements sociaux, administrateur de l’intercommunale de Chanly, administrateur et vice-président de la Société nationale du Logement (1969-1989), il est devenu administrateur et vice-président de la Société régionale wallonne du logement (1985-1989) quand s’est concrétisée la régionalisation de cette matière.

 
Mandats politiques

Conseiller communal de Libramont (1959-1964)
Conseiller provincial du Luxembourg (1965-1971)
Député permanent (1965-1971)
Député (1971-1981)
Membre du Conseil régional wallon (1980-1981)

 

Sources

Cfr Encyclopédie du Mouvement wallon, Parlementaires et ministres de la Wallonie (1974-2009), t. IV, Namur, Institut Destrée, 2010, p. 489

© Institut Destrée, Paul Delforge