Tachenion Pierre
Politique, Député wallon
Boussu 16/06/1959
Député wallon : 2009-2014
Licencié en Droit de l’Université de Liège (1983), avocat, gérant du Cabinet Guéritte et Associés, Pierre Tachenion milite dans les rangs du parti socialiste depuis son plus jeune âge. Ses grands-parents maternels tenaient la maison du peuple d’Élouges, commune dont son père a été le bourgmestre de 1970 à 1976. Dès octobre 1988, Pierre Tachenion (parti de la dernière place) est élu conseiller communal de Dour (410 vp) et connaît une première législature agitée, marquée par l’éclatement de la majorité PSC-PRL. S’étant allié avec le PS d’Yvon Harmegnies, Alain Audin confirme son statut de bourgmestre de Dour en octobre 1994 et Pierre Tachenion fait son entrée dans le collège, en charge de la Jeunesse, de la Culture et des Sports. Malgré la tentation agitée par le PSC durant la législature, le PRL maintient pour partie son alliance avec le PS : en octobre 2000, Yvon Harmegnies devient le maire de Dour et Pierre Tachenion conserve son échevinat, tandis que l’opposition menée par Carlo di Antonio se muscle. Au soir du scrutin d’octobre 2006, le PS perd un siège et le MR deux, mais ensemble, ils conservent in extremis la majorité absolue. Alors que le pacte de majorité paraît conclu entre les deux sortants, une élue PS décide d’apporter son soutien au cdH, immédiatement suivie par deux élus MR.
La liste « Dour Renouveau » de Carlo Di Antonio dispose dès lors de la majorité et envoie le PS d’Yvon Harmegnies et Pierre Tachenion (927 vp) dans l’opposition. Le bourgmestre sortant se retirant de la politique, P. Tachenion se retrouve chef de l’opposition. Malgré une progression de 3%, le PS emmené par Pierre Tachenion (1.894 vp et 2e score de l’entité) reste dans l’opposition en octobre 2012, le DR Plus de Carlo Di Antonio (2.963 vp) ayant progressé, lui, de près de 11%.
Membre du Conseil d’administration de l’Idea (1995), Pierre Tachenion contribue à faire émerger le projet de création d’un parc naturel des Hauts-Pays. Celui-ci est officiellement reconnu au début des années 2000, et P. Tachenion préside le comité de gestion de cette intercommunale dont « l’ambition est de faire de cette banane verte qui va de Quiévrain à Quévy un outil de développement, en harmonie avec la population ». Créé dans le but premier de protéger la nature et l’environnement, ce projet qui contribue à sensibiliser le public vise à aménager le territoire et à pourvoir au développement économique et rural. Deuxième suppléant à la Chambre (juin 1999), dernier de liste dans la circonscription du Hainaut en 2003 (5.949 vp), P. Tachenion est choisi pour présider l’intercommunale Idea, profondément réformée à la demande des autorités wallonnes (janvier 2006-2013). Il hérite notamment du délicat dossier de la gestion des déchets dans la zone Mons-Borinage-Centre ; au terme d’un mouvement social, d’un audit et d’un appel d’offre, une toute nouvelle organisation est mise en place, sous la forme d’une intercommunale (Idepp) associant Idea, Itradec et la société Shanks. Il est aussi administrateur de l’asbl Garance.
Deuxième suppléant lors du scrutin régional de juin 2009 (3.526 vp), il bénéficie du désistement annoncé de Didier Donfut et de celui de sa suppléante Camille Dieu pour entrer au Parlement wallon. Au Parlement de la Communauté française, il est vice-président du Bureau. Au Parlement wallon, il est membre de la Commission de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire et de la Mobilité, membre de la Commission de l’Énergie, du Logement, de la Fonction publique et de la Recherche scientifique et du Comité d’avis chargé des Questions européennes. Les dossiers relatifs à l’actualisation du SDER, à la fonction publique, à la recherche et au développement en Wallonie, aux nanotechnologies, au logement, au RAVeL et à la diminution du coût de l’énergie figurent parmi ses centres d’intérêt. Comme président de la Commission des Poursuites, il a été amené à statuer sur les dossiers Wesphael et Van Cauwenberghe. Au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, membre de la Commission de l’Enseignement supérieur et de la Commission de l’Enfance, de la Recherche, de la Fonction publique et des Bâtiments scolaires, il se montre particulièrement attentif aux dossiers relatifs aux jeunes en difficulté, au financement de la recherche scientifique par le FNRS, à l’accès de tous à l’éducation. Il contribue aussi à la réforme du décret Paysages.
Premier suppléant (4.864 vp) sur la liste PS lors du scrutin régional du 25 mai 2014, dans la circonscription de Mons, Pierre Tachenion reste tributaire d’un désistement pour pouvoir continuer à siéger à Namur.La liste « Dour Renouveau » de Carlo Di Antonio dispose dès lors de la majorité et envoie le PS d’Yvon Harmegnies et Pierre Tachenion (927 vp) dans l’opposition. Le bourgmestre sortant se retirant de la politique, P. Tachenion se retrouve chef de l’opposition. Malgré une progression de 3%, le PS emmené par Pierre Tachenion (1.894 vp et 2e score de l’entité) reste dans l’opposition en octobre 2012, le DR Plus de Carlo Di Antonio (2.963 vp) ayant progressé, lui, de près de 11%.
Membre du Conseil d’administration de l’Idea (1995), Pierre Tachenion contribue à faire émerger le projet de création d’un parc naturel des Hauts-Pays. Celui-ci est officiellement reconnu au début des années 2000, et P. Tachenion préside le comité de gestion de cette intercommunale dont « l’ambition est de faire de cette banane verte qui va de Quiévrain à Quévy un outil de développement, en harmonie avec la population ». Créé dans le but premier de protéger la nature et l’environnement, ce projet qui contribue à sensibiliser le public vise à aménager le territoire et à pourvoir au développement économique et rural. Deuxième suppléant à la Chambre (juin 1999), dernier de liste dans la circonscription du Hainaut en 2003 (5.949 vp), P. Tachenion est choisi pour présider l’intercommunale Idea, profondément réformée à la demande des autorités wallonnes (janvier 2006-2013). Il hérite notamment du délicat dossier de la gestion des déchets dans la zone Mons-Borinage-Centre ; au terme d’un mouvement social, d’un audit et d’un appel d’offre, une toute nouvelle organisation est mise en place, sous la forme d’une intercommunale (Idepp) associant Idea, Itradec et la société Shanks. Il est aussi administrateur de l’asbl Garance.
Deuxième suppléant lors du scrutin régional de juin 2009 (3.526 vp), il bénéficie du désistement annoncé de Didier Donfut et de celui de sa suppléante Camille Dieu pour entrer au Parlement wallon. Au Parlement de la Communauté française, il est vice-président du Bureau. Au Parlement wallon, il est membre de la Commission de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire et de la Mobilité, membre de la Commission de l’Énergie, du Logement, de la Fonction publique et de la Recherche scientifique et du Comité d’avis chargé des Questions européennes. Les dossiers relatifs à l’actualisation du SDER, à la fonction publique, à la recherche et au développement en Wallonie, aux nanotechnologies, au logement, au RAVeL et à la diminution du coût de l’énergie figurent parmi ses centres d’intérêt. Comme président de la Commission des Poursuites, il a été amené à statuer sur les dossiers Wesphael et Van Cauwenberghe. Au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, membre de la Commission de l’Enseignement supérieur et de la Commission de l’Enfance, de la Recherche, de la Fonction publique et des Bâtiments scolaires, il se montre particulièrement attentif aux dossiers relatifs aux jeunes en difficulté, au financement de la recherche scientifique par le FNRS, à l’accès de tous à l’éducation. Il contribue aussi à la réforme du décret Paysages.
Premier suppléant (4.864 vp) sur la liste PS lors du scrutin régional du 25 mai 2014, dans la circonscription de Mons, Pierre Tachenion reste tributaire d’un désistement pour pouvoir continuer à siéger à Namur.
Mandats politiques
Conseiller communal de Dour (1989-)
Échevin (1999-2006)
Député wallon (2009-2014)
Sources
Centre d’archives privées de Wallonie, Institut Destrée, Revues de Presse -2014
Marie Dewez - Paul Delforge