Photo
no picture

Fours à chaux des carrières Rivière

L’ancienne brasserie Rivière est liée à l’exploitation de la pierre à Maffle par la société Rivière frères au XIXe siècle. Occupant plusieurs centaines d’ouvriers à l’époque, cette société est restée active jusque dans les années 1960. La maison Pierre Rivière et ses fours à chaux, situés au-delà de la Dendre, sont les seuls vestiges architecturaux des carrières exploitées par la famille. La maison a été érigée au milieu du XIXe siècle en style néoclassique, en briques et en calcaire. 

À l’arrière, une importante butte envahie par la végétation abrite deux anciens fours à chaux et les vestiges de quelques autres. Le plus petit four pourrait être celui dont la construction a été autorisée en 1826, à moins qu’il ne remonte à la fin du XVIIIe siècle ! On y voit une chaudière circulaire en briques percée de quatre trous de défournement et d’une galerie de circulation voûtée. Le second four, plus spacieux, a été construit vers 1885 avec les mêmes matériaux et selon le même dispositif mais est cette fois percé de huit trous de défournement. Dans ces fours était produite de la chaux, matériau à la base de divers mortiers, obtenue par calcination de la pierre calcaire à plus de mille degrés. Étudiés et classés, ces fours à chaux constituent de nos jours un des plus importants sites d’archéologie industrielle de Wallonie.

Place de Maffle 8
7810 Maffle

carte

Classés comme monument et comme site le 12 août 1988

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Ancienne maison de tailleurs de pierre, rue de la Fosse, 51

La localité de Maffle est depuis très longtemps connue pour son activité d’extraction de la pierre. L’exploitation des carrières a notamment permis la mise au jour d’outils préhistoriques en pierre et de tombeaux gallo-romains qui attestent d’une longue occupation du site. La pierre bleue est extraite à cet endroit dès la fin du Moyen Âge et alimente les chantiers de construction de la région. 

L’exploitation prend un tour nouveau au 19e siècle grâce aux progrès de la Révolution industrielle et la présence de la carrière Rivière et de fours à chaux dans le village. L’utilisation des pompes à vapeur permet notamment d’atteindre des profondeurs plus importantes et d’extraire des pierres de meilleure qualité. 

Après l’extraction, le matériau était confié aux tailleurs de pierre qui étaient installés à Maffle, notamment dans une série de maisons situées entre les numéros 43 et 51 de la rue de la Fosse. Construites dans la première moitié du 19e siècle pour les ouvriers carriers, ces habitations sans étage ont été érigées en briques peintes en blanc. 

Un chantier de taille de pierre poursuit encore de nos jours la tradition dans le village ; celui-ci abrite également le Musée de la Pierre et des carrières, installé dans une ancienne maison de maître de carrière. On y découvre tous les aspects du travail de la pierre : géologie, extraction, taille, transport et vie ouvrière, le tout présenté grâce à la présence d’outils, de machines et d’une riche iconographie.

Rue de la Fosse 51
7810 Maffle

carte

Classée comme monument le 17 mars 1980

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Ancienne maison de tailleurs de pierre, rue de la Fosse, 49

Le site des carrières de Maffle s’étend sur une dizaine d’hectares à l’ouest du village. Il borde le canal reliant Ath à Blaton, construit en 1865, et est traversé par la Dendre orientale et une ligne de chemin de fer. La présence des ces voies de communication a permis l’essor de l’industrie d’extraction de la pierre au moment de la Révolution industrielle et l’installation à Maffle de deux sociétés : la Société des carrières et fours à chaux de la Dendre et l’entreprise Rivière frères fondée en 1825. 

Cette entreprise créée par Samuel Rivière a été en service jusqu’en 1914 lorsque son activité est brutalement stoppée par la Première Guerre mondiale. Elle ne fut jamais remise en service malgré une reprise de l’extraction dans les années 1950. Après l’extraction, le matériau était confié aux tailleurs de pierre qui étaient installés à Maffle, notamment dans une série de maisons situées entre les numéros 43 et 51 de la rue de la Fosse. 

Construites dans la première moitié du 19e siècle pour les ouvriers carriers, ces habitations sans étage ont été érigées en briques peintes en blanc. Un chantier de taille de pierre poursuit encore de nos jours la tradition dans le village ; celui-ci abrite également le Musée de la Pierre et des carrières, installé dans une ancienne maison de maître de carrière.

Rue de la Fosse 49
7810 Maffle

carte

Classée comme monument le 17 mars 1980

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Ancienne maison de tailleurs de pierre, rue de la Fosse, 47

La localité de Maffle est depuis très longtemps connue pour son activité d’extraction de la pierre. L’exploitation des carrières a notamment permis la mise au jour d’outils préhistoriques en pierre et de tombeaux gallo-romains qui attestent d’une longue occupation du site. La pierre bleue est extraite à cet endroit dès la fin du Moyen Âge et alimente les chantiers de constructions de la région. 

L’exploitation prend un tour nouveau au 19e siècle grâce aux progrès de la Révolution industrielle et la présence de la carrière Rivière et de fours à chaux dans le village. L’utilisation des pompes à vapeur permet notamment d’atteindre des profondeurs plus importantes et d’extraire des pierres de meilleure qualité. 

Après l’extraction, le matériau était confié aux tailleurs de pierre qui étaient installés à Maffle, notamment dans une série de maisons situées entre les numéros 43 et 51 de la rue de la Fosse. Construites dans la première moitié du 19e siècle pour les ouvriers carriers, ces habitations sans étage ont été érigées en briques peintes en blanc. 

La maison située au n° 47, a conservé ses baies d’origine, une porte centrale encadrée par deux fenêtres. Un chantier de taille de pierre poursuit encore de nos jours la tradition dans le village ; celui-ci abrite également le Musée de la Pierre et des carrières, installé dans une ancienne maison de maître de carrière.

Rue de la Fosse 47
7810 Maffle

carte

Classée comme monument le 17 mars 1980

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Ancienne maison de tailleurs de pierre, rue de la Fosse, 45

Le site des carrières de Maffle s’étend sur une dizaine d’hectares à l’ouest du village. Il borde le canal reliant Ath à Blaton, construit en 1865, et est traversé par la Dendre orientale et une ligne de chemin de fer. La présence des ces voies de communication a permis l’essor de l’industrie d’extraction de la pierre au moment de la Révolution industrielle et l’installation à Maffle de deux sociétés : la Société des carrières et fours à chaux de la Dendre et l’entreprise Rivière frères fondée en 1825. 

Cette entreprise créée par Samuel Rivière a été en service jusqu’en 1914 lorsque son activité fut brutalement stoppée par la Première Guerre mondiale. Elle ne fut jamais remise en service malgré une reprise de l’extraction dans les années 1950. Après l’extraction, le matériau était confié aux tailleurs de pierre qui étaient installés à Maffle, notamment dans une série de maisons situées entre les numéros 43 et 51 de la rue de la Fosse. Construites dans la première moitié du 19e siècle pour les ouvriers carriers, ces habitations sans étage ont été érigées en briques peintes en blanc. 

La maison située au n° 45, a conservé ses baies d’origine, une porte centrale encadrée par deux fenêtres. Un chantier de taille de pierre poursuit encore de nos jours la tradition dans le village ; celui-ci abrite également le Musée de la Pierre et des carrières, installé dans une ancienne maison de maître de carrière.

Rue de la Fosse 45
7810 Maffle

carte

Classée comme monument le 17 mars 1980

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Chapelle Notre-Dame-au-Chêne d'Irchonwelz

L’existence du village d’Irchonwelz est attestée depuis le 12e siècle et constituait une seigneurie qui dépendait du comté de Hainaut et qui a appartenu à la famille de Trazegnies jusqu’en 1721. Le reste du territoire était réparti entre diverses seigneuries ecclésiastiques, ce qui explique qu’outre l’église dédiée à saint Denis, d’autres édifices religieux subsistent dans la localité. 

Parmi ceux-ci se trouve la chapelle Notre-Dame-au-Chêne qui était à l’origine le sanctuaire de l’ermitage Notre-Dame-de-la-Consolation, dont la présence est attestée dès 1482 et dont la chapelle était dédiée à Notre-Dame au chêne depuis le début du 16e siècle. Un nouvel édifice est construit vers 1660. 

Remanié au 18e siècle, il forme un petit oratoire passé à l’usage privé après la suppression de l’ermitage en 1797. Le monument a été restauré en 1978 à l’initiative de Maurice Peltier. Construite en briques enduites, la chapelle à nef unique se termine par un chevet semi-hexagonal. On y accède par une porte en plein cintre surmontée d’un oculus ovale situé au centre de la façade rythmée par deux ailerons à volutes, témoignage assez sobre du style baroque en vogue à l’époque. Elle est surmontée d’un clocheton carré recouvert d’ardoises terminé par une flèche pyramidale.

Chaussée de Tournai 214
7801 Irchonwelz

carte

Classé comme monument le 24 février 1981

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Manoir d'Irchonwelz

L’existence du village d’Irchonwelz est attestée depuis le 12e siècle et constituait une seigneurie qui dépendait du comté de Hainaut et qui a appartenu à la famille de Trazegnies jusqu’en 1721. 

De cette époque est conservé l’ancien château seigneurial dont seule la basse cour subsiste de nos jours. Le reste du territoire du village était partagé entre diverses seigneuries ecclésiastiques qui y entretenaient des vergers et jardins destinés à alimenter le marché d’Ath. 

Parmi les édifices remarquables d’Irchonwelz se trouve ce manoir construit au 17e siècle en type traditionnel (briques, bois et calcaire) et caractérisé par ses pignons à gradins situés au niveau des façades latérales. La façade principale est, à l’arrière, greffée en son centre d’une tourelle d’escalier rectangulaire.

Rue du Pont-Mouchon 18
7801 Irchonwelz

carte

Classé comme monument le 18 octobre 1990

Institut du Patrimoine wallon

no picture

Château d'Irchonwelz

L’existence du village d’Irchonwelz est attestée depuis le 12e siècle et constituait une seigneurie qui dépendait du comté de Hainaut et qui a appartenu à la famille de Trazegnies jusqu’en 1721. 

Le château d’Irchonwelz est un vaste ensemble érigé au 13e siècle au milieu d’une zone humide, proche de la Dendre et dans laquelle se trouvaient à l’origine des douves nourries par la rivière. À l’époque, un mur d’enceinte de 1,5 à 2 m d’épaisseur pour une hauteur maximale de 8,5 m protégeait l’ensemble et a été partiellement conservé. 

Du château seigneurial ne subsiste que la basse cour et ses divers bâtiments érigés en briques et pierre dans le style traditionnel. On retrouve la double entrée primitive remarquablement conservée et ouverte par une vaste porte charretière ; un corps d’habitation du 16e siècle remanié au 18e siècle ; un corps de logis du début du 17e siècle et un second du 18e siècle ; des remises et des étables. Qualifiée à tort de « maison forte », Irchonwelz était une structure intermédiaire, entre le château et la résidence seigneuriale. 

Le site est reconverti en vaste exploitation agricole après la Révolution avant d’accueillir une brasserie artisanale en 2000.

Rue du Castel 19
7801 Irchonwelz

carte

Classement comme monument le 25 novembre 1971 et comme site le 4 octobre 1974

Institut du Patrimoine wallon

Bruxelles kik-irpa

Château de la Berlière

Fief de la prestigieuse famille de Ligne dès le début du 14e siècle, le domaine de la Berlière est acheté par les Saint-Genois en 1511, puis par les Ennetières en 1643. Devenus barons de la Berlière en 1664, ils procèdent à la reconstruction du château en 1677.

L’ensemble est à nouveau rebâti à partir de 1793 jusque dans les premières années du 19e siècle à la demande de Balthasar d’Ennetières, sur les plans de l’architecte tournaisien Antoine-Joseph Payen le Vieux. Le château, de style néoclassique, est surmonté d’un fronton aux armes des Ennetières et d’une girouette en fer forgé au chiffre et à la couronne des d’Oultremont. Le vaste domaine est ensuite passé en 1849 par alliance aux d’Oultremont et vendu plusieurs fois par la suite. 

L’ensemble est depuis 1946 la propriété des pères Joséphites qui y installent un collège. Les bâtiments se situent au bout d’une longue drève de 800 m et voisinent avec un vaste parc à l’anglaise, un jardin à la française, plusieurs étangs de dix hectares disposés en arc de cercle derrière le château et d’anciennes fermes et écuries. Ces dernières, de style éclectique, ont été érigées à la fin du 19e siècle. 

Le parc abrite également l’ancien chalet de chasse du comte Adhémar d’Oultremont, une petite maison néogothique du dernier quart du 19e siècle caractérisée par sa tourelle d’angle octogonale. L’entrée principale du domaine est défendue par une belle grille du troisième tiers du 19e siècle composée de colonnes néogothiques en fonte.

Route de Frasnes 302
7812 Houtaing

carte

Classé comme site le 13 janvier 1977

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Ferme Deneubourg à Bouvignies

Bouvignies est connu comme village agricole depuis le Moyen Âge lorsque plusieurs abbayes de la région y possèdent des terres qu’elles exploitent. Au XIXe siècle, les petites fermes ne suffisent plus à nourrir les habitants de la localité qui s’exilent en France ou dans les villes, pour travailler notamment dans l’industrie textile. 

Construite en 1816 comme l’indique l’inscription gravée sur la porte avant du logis, la ferme Deneubourg est une petite ferme basse de style néoclassique protégée par un mur de clôture. L’exploitation est composée d’un ensemble de bâtiments en briques chaulées, pierre calcaire et grès, et dont les toitures sont recouvertes de tuiles. 

Le long de la rue se trouvent le logis et une étable ; à droite, une petite cour mène vers une étable, une grange et d’anciennes porcheries et écuries. À l’arrière également, on trouve une ancienne remise à outils et voitures agricoles, construite par après et près de laquelle se trouve une ancienne potale vide, adossée au mur de clôture du jardin. 

L’exploitation doit son nom à son propriétaire, Benjamin Deneubourg, fermier promu maréchal-vétérinaire en 1851. Son fils François fut par ailleurs le premier vétérinaire diplômé du pays d’Ath.

Chemin de la Guinguette 2
7803 Bouvignies

carte

Classée comme monument le 17 avril 1985

Institut du Patrimoine wallon