Patrimoine militaire

Château de Vêves

Rue de Furfooz 3, 5561 Houyet (Celles)

Classé comme monument le 17 septembre 1941
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

La forteresse de Vêves date essentiellement du XIIIe siècle. Ayant une forme pentagonale ponctuée de cinq tours circulaires, son enceinte suit l’assise rocheuse directement sous-jacente. La plus haute des tours, dite « du guet » ou appelée abusivement « donjon » (38 m), flanque le seul accès à la cour, qui conserve les traces des gonds de la porte d’entrée et la rainure obturée de la herse. Dans la cour intérieure, la liaison entre le logis médiéval originel et l’aile du XVIe siècle se fait par une rare galerie ouverte en colombage avec les pans-de-bois en croix de Saint-André. L’aile sud-est, quant à elle, fut aménagée au XVIIIe siècle selon le goût de cette époque.

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Site archéologique des ruines du château fort d'Herbeumont

Rue de la Plite 33, 6887 Herbeumont

Classé comme site le 24 octobre 1938 et comme monument le 7 août 1989
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Herbeumont faisait partie jusqu’au XIIIe siècle d’une entité territoriale dont le cœur était occupé par le centre de l’ancien fisc carolingien, Orgeo, relevant du comté de Chiny. En 1268, Herbeumont devient une seigneurie autonome. Ce changement de statut amènera avec lui la volonté de construire un château à Herbeumont.

La forteresse s’installe sur l’extrémité d’une crête de schiste dominant la Semois et commandant un passage étroit reliant la France et le Nord. Dès le début des travaux, le château prend une forme trapézoïdale et regroupe six tours ainsi qu’un donjon rectangulaire dirigeant l’entrée du château. La basse-cour est encerclée d’un rempart en terre, tandis que la haute-cour est protégée d’un châtelet d’entrée, de douves et d’un pont à moitié mobile.

Ce n’est qu’à la fin du XIVe siècle que des premières transformations sont réalisées ; la courtine méridionale est ainsi épaissie et percée d’une poterne. Au tournant entre le XVe et le XVIe siècle, le château s’adapte à l’artillerie et au travail de sape, et se dote de deux unités d’habitat successives, on y retrouve entre autres une cheminée monumentale ornée de sculptures. Au XVIIe siècle, la forteresse est complétée par des écuries, fours, fournil, puits, greniers et fenils, preuve de l’occupation finale du site jusqu’à son abandon en 1656.

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Château de Corroy-le-Château

Rue du Château de Corroy, 5032 Corroy-le-Château

Classé comme monument le 16 mars 1965
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Le château de Corroy est une forteresse médiévale de plaine du XIIIe siècle. Il s’agit d’un vaste quadrilatère à quatre tours d’angle, avec un imposant châtelet d’entrée constitué de deux tours semi-circulaires. Au XVIIIe siècle, le château est réaménagé. Le donjon et la courtine sud-est sont détruits pour laisser pénétrer le soleil et de vastes appartements sont créés. Au XIXe siècle, de nouvelles interventions conduisent à l’aménagement de la salle à manger, dotée d’un imposant décor de marbres.

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Château d'Écaussinnes

Rue de Seneffe 1, 7191 Écaussinnes (Écaussinnes-Lalaing)

Classé comme monument le 5 avril 1972
Jardin classé comme monument le 8 septembre 1983
Classé comme site le 8 septembre 1983
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Probablement construit à la fin du XIIIe siècle sur un éperon rocheux, le château d’Écaussinnes-Lalaing a, notamment, conservé de cette période la tour d’angle nord-est et l’aile occidentale. Celle-ci comprend la tour pentagonale, l’habitat seigneurial, la grande salle, ornée de deux cheminées du XVIe siècle et de fenêtres à banquettes, et les anciennes cuisines. La basse-cour possède encore d’origine une partie de son mur d’enceinte et sa tour-porche. La tour carrée occidentale et la tour semi-circulaire datent du XIVe siècle, la chapelle de la fin du XVe siècle, l’aile sud et la tour-porche du XVIIe-XVIIIe siècle et le beau jardin-potager du XVIIIe siècle.

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Site archéologique de la fortification de Hauterecenne ou "Camp romain" à Furfooz

Rue du Camp romain, 5500 Dinant (Furfooz)

Classé comme site le 18 juillet 1980
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Le site de Furfooz est caractérisé par une crête dominant La Lesse en contre-bas, position stratégique pour l’emplacement d’une fortification. Occupé probablement depuis la Préhistoire jusqu’au XIIIe siècle, c’est la période romaine qui attire toutes les attentions par la grandeur et la splendeur de l’implantation (murs de barrage, bains, nécropole…) ainsi que le passage entre l’antiquité et le Moyen Âge, processus durant lequel le rôle de Furfooz n’est pas à négliger. À cette époque, le site est protégé sur son flanc nord-ouest par un mur d’enceinte flanqué de tours et par deux murs de barrage précédés de retranchements, et sur son flanc sud-est par la falaise à pic. Le site comprenait également un donjon, un édifice romain ainsi que les thermes abandonnés et réutilisés comme nécropole lors de l’établissement d’une communauté germanique entre le IVe et le Ve siècle. Ses vestiges retrouvés nous permettent de comprendre le rôle de cette forteresse au Bas-Empire. Il s’agit de loger une garnison romanisée chargée de la défense de l’hinterland des frontières, une des missions clés de la politique de l’époque. Suite à cet épisode, une césure conséquente est remarquée où les occupants, vraisemblablement germaniques, n’ont plus connaissance des coutumes romaines. Il s’agirait d’une troupe à la solde de Rome venue s’installer dans la forteresse.

Ce passage choisi racontant l’occupation de ce site exceptionnel met en évidence sa longue occupation par des populations différentes aux cultures variées.

 

Site archéologique de la fortification de Hauterecenne ou "Camp romain" à Furfooz - Guy Focant © SPW

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Site archéologique de la fortification de Hauterecenne ou "Camp romain" à Furfooz - Guy Focant © SPW

Château de Walzin

Rue de Walzin, 5500 Dinant (Walzin)

Classé comme site  le 19 juillet 1997
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Installé à l’aplomb d’un large promontoire rocheux que vient lécher un méandre de la Lesse, le château de Walzin a de tout temps frappé les esprits, dont celui de Victor Hugo qui en a laissé un dessin daté de 1863. Construit à partir du XIIIe siècle, le château n’a plus guère de caractère médiéval, en dehors de la tour d’angle en fer à cheval (XVe siècle) ; elle possède encore quatre canonnières. Le reste de l’édifice a été fortement modifié, surtout entre 1930 et 1932. L’option prise a été d’adopter une architecture traditionnelle et de procéder à une unification stylistique. Mais plus que l’architecture, c’est l’environnement naturel du château qui demeure exceptionnel.

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Théâtre du château de Chimay

Rue du Château, 6460 Chimay

Classé comme monument le 24 décembre 1958
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Érigé à l’emplacement d’un complexe palatial, récemment mis au jour, le château de Chimay, reconstruit en 1935, abrite un théâtre fondé par Madame Tallien, devenue princesse de Chimay en 1805. Il date de 1863 et il se compose d’une salle ovale, à l’italienne, avec un parterre, deux balcons et la loge princière. Son remarquable plafond est constitué d’une coupole aplatie figurant le Paradis avec, en son centre, une rosace en bois ajouré. Tout le décor s’inspire en réalité des cartons dessinés sous Louis XV pour le théâtre de Fontainebleau. Depuis 1991, la salle accueille un concours international renommé de chant baroque.

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Château et chapelle du Saint-Sang

Rue Armand de Moor, 1421 Braine-L'Alleud (Ophain-Bois-Seigneur-Isaac)

Classés comme monument le 6 novembre 1969 et le 11 mars 1999
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Le château de Bois-Seigneur-Isaac, héritier d’une forteresse du Moyen Âge, a conservé son plan en angle obtus. Constitué de deux ailes, l’édifice est relié en son centre par un pavillon central, couronné d’un fronton avec une horloge sur les deux façades. Le parc à l’anglaise du XIXe siècle comporte de très beaux arbres et une charmille en forme de tunnel. La chapelle du château est devenue un prieuré au XVe siècle suite au miracle du saint Sang. Reconstruite à la fin du XVIe siècle en style gothique tardif, la chapelle présente un décor intérieur du XVIIIe siècle.

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Châtelet d'entrée du château de Boussu

Rue du Moulin 43, 7300 Boussu

Classé comme monument et site (château et abords) le 20 juin 1988
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

On peut pointer l’origine du château de Boussu à la fin du Xe siècle, lorsqu’un siège conduit par Othon II signale la présence d’une forteresse. Elle sera détruite au XVe siècle et ses vestiges utilisés pour fonder le château du XVIe siècle, lorsque le seigneur de Boussu commande à Jacques Du Brœucq, l’architecte de Marie de Hongrie, la construction d’une résidence de prestige de style Renaissance qui marqua fortement son époque.

Le château est connu grâce aux descriptions des XVIe et XVIIe siècles, aux gouaches d’Adrien de Montigny au tournant de ces mêmes siècles ou aux fouilles menées depuis 1991. Un plan de la fin du XVIIe siècle détaille un édifice entouré de douves, précédé d’un châtelet d’entrée bordé de deux tours et de ponts-levis. Ceux-ci donnent accès à un quadrilatère de près de 100 m de côté construit majoritairement en briques  – laissant l’usage de la pierre aux soubassements, éléments portants ou structuraux – autour d’une cour d’honneur. Des tours quadrangulaires en soulignent extérieurement les angles tandis qu’un bâtiment en U se greffe au sud-est. De cet ensemble, ne subsiste que le châtelet d’entrée et son décor Renaissance : le bâtiment est partiellement démantelé en 1702 et reste pratiquement à l’abandon avant d’être rasé au début du XIXe siècle. Il est alors intégré à une nouvelle demeure détruite, hormis sa remarquable chapelle néogothique de la fin du XIXe siècle, en 1944.

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Château fort

Rue du Château, 6830 Bouillon

Classé comme monument et site le 26 mai 1975
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Installé sur une crête rocheuse enserrée par la Semois, le site du château est, en réalité, double. Sur un premier éperon rocheux était installée une motte castrale classique. En 1082, un second donjon fut construit par Godefroid de Bouillon qui vend le domaine à l’évêque de Liège avant de partir en Croisade. À l’Époque moderne, le château est réaménagé notamment sous l’impulsion de Vauban, durant l’occupation française : ouvrages en avancée, casernes, arsenal et une poudrière. Sous le régime hollandais, le donjon est détruit en 1824 pour laisser la place à d’autres casernes, mais le site militaire est déclassé en 1853. Il devient vite un site touristique très prisé.

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