Révolution et Empire

L’église Saint-Victor

D’origine romane, l’église de Fleurus a été remaniée à de nombreuses reprises. Son aspect actuel date principalement des XVIIIe et XIXe siècles avec une tour précédant une nef de cinq travées suivie d’un chœur à pans coupés. L’intérieur a été revu en style néoclassique au XIXe siècle. L’édifice a été transformé en hôpital de fortune après la bataille de Ligny.

 

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église Saint-Victor
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Le château de la Paix

La plaque commémorative apposée sur la façade du château de la Paix © D. Timmermans La plaque commémorative apposée sur la façade du château de la Paix © D. Timmermans

Actuel hôtel de ville de Fleurus et situé dans un petit parc, le château de la Paix est un bel édifice classique construit en brique et calcaire à la fin du XVIIIe siècle. La façade principale compte deux niveaux de sept travées dont les trois centrales sont surmontées d’un fronton triangulaire. C’est à cet endroit que Napoléon passe la nuit après la bataille de Ligny. Il y prépare la suite des opérations et son départ vers Bruxelles. La chambre où il passa la nuit existe toujours et abrite aujourd’hui des bureaux. L’empereur quitte les champs de bataille vers 22 ou 23h et se retire dans le château au son du corps de musique du 1er grenadiers qui entonne la marche « La Victoire est à nous ». Au soir de la défaite des Quatre-Bras et de l’exceptionnelle victoire de Ligny, Napoléon est persuadé que l’armée prussienne est hors jeu bien que non entièrement anéantie. Une plaque commémorative se trouve aujourd’hui sur un petit monument dans le jardin du château : « Dans ce château, (…) Napoléon a établi son quartier général dans la nuit du 16 au 17 juin 1815 après la victoire de Ligny sous Fleurus ».

 

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château de la Paix
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La plaque commémorative apposée sur la façade du château de la Paix © D. Timmermans
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La ferme de la Tour ou ferme d’En-Haut à Ligny

Classée comme monument, la ferme conserve son porche de 1733 alors que le reste de l’édifice a été reconstruit au XIXe siècle. Elle possède elle aussi une plaque commémorative. Celle-ci est également surmontée d’un aigle entourédes dates de 1815 et 1965 et de l’inscription suivante : « Ferme d’En-Haut. Défendue par les Prussiens de Blücher, cette ferme fut enlevée le 16 juin 1815 par la Garde impériale épaulant deux divisions du 4e corps d’armée du général Gérard. Napoléon y pénétra le soir de cette glorieuse journée ». Cette plaque en bronze, comme la précédente, a été offerte par la Société de la Légion d’honneur en 1965 ; elle est l’œuvre du sculpteur Oscar Declercq.

 

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ferme de la Tour ou ferme d’En-Haut à Ligny
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La ferme d’En-Bas à Ligny

Incendiée lors des combats, il n’en reste plus de nos jours que deux ailes de bâtiments datant du XVIIIe siècle. Le lieu est transformé en forteresse par Blücher le 16 juin 1815. Une plaque commémorative surmontée d’un aigle entouré des dates de 1815 et 1965 se trouve sur la façade ; elle porte l’inscription suivante : «Ferme d’En-Bas. Dernier bastion de la résistance prussienne à Ligny, cette ferme soutint le 16 juin 1815 les furieux assauts des troupes impériales françaises du général Gérard. Prise et perdue plusieurs fois, elle fut finalement enlevée par Napoléon à la tête de sa garde ».

 

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Le château de Sombreffe

Le château de Sombreffe est un château fort de plaine, autrefois entouré de douves. Il faisait partie d’une importante ligne de défense qui séparait le comté de Namur et le duché de Brabant. Il est entouré d’une vaste esplanade fortifiée autrefois flanquée de huit ou neuf tours circulaires. L’imposant donjon-porche se situe au centre ; il est composé de trois niveaux surmontés d’une flèche pyramidale. Aujourd’hui transformé en exploitation agricole, le site comprend également un châtelet à deux tours et une partie des murailles ponctuées de deux tourelles. Au cours de la bataille de Ligny, il est réquisitionné par l’armée prussienne afin d’y installer l’état-major du 2e corps de l’armée commandé par le lieutenant-général Von Pirch. Le château sert aussi d’ambulance à partir du 16 juin 1815.

 

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Le château de Sombreffe
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La ferme de la Haye à Saint-Amand

Important quadrilatère en brique et moellons calcaires blanchis ou enduits, la ferme de la Haye comporte des bâtiments d’époques différentes. Le logis remonte au XVIIe siècle et la plupart des dépendances du XVIIIe siècle. Quelques transformations ont encore lieu au XIXe siècle. Au cours de la bataille de Ligny, le 4e corps d’infanterie de l’armée française est mené par le général Girard. Le 16 juin à 15h30, il se porte à l’attaque et s’empare du hameau de La Haye, entre les villages de Saint-Amand et Wagnelée. Au cours de cette bataille, Girard est mortellement blessé : tombé de son cheval, il est emmené à Charleroi pour y recevoir les soins du chirurgien-major d’Héralde. Touché à trois reprises par des balles prussiennes, il est soigné le 17 juin à Charleroi et transféré à Reims puis Paris, où il décède le 27 juin. Une plaque commémorative a été apposée sur la ferme de la Haye le 31 mars 1990 à l’initiative de l’association pour la conservation des monuments napoléoniens : « Ferme de la Haye. Ici est tombé, mortellement blessé, le 16 juin 1815, le général Girard ».

Né le 21 février 1775, Jean Baptiste Girard s’engage comme volontaire aux armées en 1793, devient général de brigade en 1806 et baron d’Empire en 1808. Le 21 juin 1815, Napoléon décide de le nommer duc de Ligny. Le titre n’a jamais pu être officiellement reconnu, compte tenu de la seconde abdication de l’empereur et de la mort du principal intéressé.

 

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L’ancien château Zualart

Compris dans un ensemble de bâtiments disposés en U autour d’une cour carrée, le château se situe le long de la rue de Bruxelles et a sans doute été érigé dans le dernier tiers du XVIIIe siècle. L’édifice compte deux niveaux de neuf travées groupées par trois, chacune surmontée d’une lucarne à croupe. Le bâtiment est utilisé comme quartier général par l’armée française pendant la bataille de Ligny. Dans le parc se trouve la stèle du boulet. En 1912, un vaste complexe scolaire est aménagé au départ château Zualart.

 

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Le moulin Naveau et le monument aux trois victoires françaises

La plaque signalant l’observatoire de l’empereur sur le moulin Naveau © D. Timmermans La plaque signalant l’observatoire de l’empereur sur le moulin Naveau © D. Timmermans

Le 16 juin 1815, Napoléon arrive à Fleurus vers 11h du matin. Il s’installe dans l’auberge de la Barrière, située en contrebas du moulin Naveau et démolie en 1999. Il y prend une collation et y rencontre le maréchal Grouchy. Situé à l’intersection de la rue de l’Observatoire et de la chaussée de Charleroi, le moulin est considéré comme l’observatoire de Napoléon pendant la bataille de Ligny. Remontant probablement à la fin du XVIIIe siècle, il s’agit d’un ancien moulin à vent aujourd’hui dépourvu de ses ailes. Une plaque commémorative a été apposée au-dessus de la porte d’entrée ; on y lit simplement « Observatoire de Napoléon. 16 juin 1815 ».

Le monument aux trois victoires françaises de Fleurus © D. Timmermans Le monument aux trois victoires françaises de Fleurus © D. Timmermans

À côté du moulin se trouve un imposant monument commémoratif des « trois victoires françaises de Fleurus ». Il a été érigé le 13 septembre 1936 par un comité franco-belge et porte l’inscription : « Aux victoires françaises de Fleurus. Luxembourg 1690 – Jourdan 1794 – Napoléon 1815 ». Les trois noms de batailles sont surmontées d’un bas-relief illustrant chaque victoire : une fleur de lys symbolise celle des troupes de Louis XIV menées par le maréchal de Luxembourg contre les troupes hollando-autrichiennes le 1er juillet 1690 ; un bonnet phrygien rappelle la victoire de Jourdan le 26 juin 1794 ; l’aigle impériale illustre la dernière bataille victorieuse de Napoléon à « Ligny-sous-Fleurus » le 16 juin 1815.

 

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Le monument aux trois victoires françaises de Fleurus © D. Timmermans
La plaque signalant l’observatoire de l’empereur sur le moulin Naveau © D. Timmermans
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Le presbytère

Le boulet de canon encastré dans le presbytère de Sombreffe © Les Amis de Ligny Le boulet de canon encastré dans le presbytère de Sombreffe © Les Amis de Ligny

L’après-midi du 15 juin 1815, le feld-maréchal prussien Blücher est informé des combats de Charleroi et de la déroute de ses troupes. Il quitte Namur pour venir s’installer dans la région de Sombreffe. Il installe son quartier général au presbytère et y passe la nuit du 15 au 16 juin. Il en profite pour convenir d’un rendez-vous avec le duc de Wellington alors à Bruxelles. Le 16 juin 1815, ils se rencontrent au moulin de Brye, dit aussi de Bussy, à Fleurus où Blücher vient d’établir un nouveau quartier général. L’édifice, aujourd’hui disparu, se trouve alors en plein milieu du futur champ de bataille de Ligny. Le presbytère de Sombreffe témoigne encore de ces événements historiques. Construit vers 1770-1780 par l’abbaye de Bonne-Espérance, il s’agit d’un bel édifice en brique et pierre bleue de style classique. Le mur du cimetière et le mur du couloir du presbytère gardent les stigmates des combats menés dans la région : deux boulets de canons y sont encore figés. Une des portes est elle aussi encore marquée de coups de sabre donnés par le feld-maréchal lui-même selon la légende ; ils ont été surnommés « les coups de la colère de Blücher ».

 

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Le boulet de canon encastré dans le presbytère de Sombreffe © Les Amis de Ligny
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La plaque au général Letort

Le 15 juin 1815, l’empereur se trouve à Charleroi et est protégé par des escadrons de service de sa garde, placés sous le commandement de son aide de camp, le général Louis Michel Letort. Dans l’après-midi, le général se lance à l’assaut de deux carrés prussiens entre Gilly et Farciennes. Rapidement maîtrisés, les Prussiens fuient vers Farciennes et Lambusart mais, dans la bataille, le général est blessé d’une balle dans le ventre. Transporté dans une maison de l’actuelle ville basse, il décède malgré les soins qu’on lui procure. Une plaque commémorative, installée sur la façade de l’immeuble situé au no 88 du boulevard Tirou, lui rend hommage : « Le Général Comte Letort, Aide de Camp de l’Empereur Napoléon Ier, est mort dans cette maison le 16 juin 1815 ».

 

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