Jo Van Hove

Maison traditionnelle, rue de Mahène n° 24

Jusqu’au 17e siècle, Foy n’est qu’un petit hameau sur la route reliant Dinant à Celles, toutefois occupé depuis l’époque romaine. 

La découverte par un charpentier d’une statuette de la Vierge dans un chêne en 1609 bouleverse la destinée du village. Considérée comme miraculeuse dès 1616, elle conduit à la construction d’une imposante église destinée à accueillir les nombreux pèlerins. Le culte de Notre-Dame de Foy bénéficie immédiatement d’un rayonnement important et conduit au développement d’un véritable village. 

Après la Révolution, sous le régime français, Foy devient une commune à part entière, avant d’être intégrée à celle de Dinant après la fusion de 1977. Aujourd’hui, ce village d’importance moyenne est toujours caractérisé par la haute silhouette de son église. Il présente la belle image contrastée d’un ancien lieu de pèlerinage fort couru et abrite quelques belles maisons érigées en calcaire, la plupart datant du 19e siècle. Face à l’église, trois maisons mitoyennes méritent l’attention. Elles se caractérisent par la présence d’un arvô, ou passage charretier, entre les nos 23 et 24. 

La maison située au no 24 présente un gros volume en moellons de calcaire chaulés remontant au 18e siècle, voire peut-être à la fin du siècle précédent. À gauche, l’arvô conserve ses pans-de-bois remplis de briques chaulées. Il surmonte la route menant à Dinant.

Rue de Mahène 24
5504 Foy-Notre-Dame

carte

Classée comme monument le 29 avril 1981

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Maison traditionnelle, rue de Mahène n° 23

Jusqu’au 17e siècle, Foy n’est qu’un petit hameau sur la route reliant Dinant à Celles, toutefois occupé depuis l’époque romaine. 

La découverte par un charpentier d’une statuette de la Vierge dans un chêne en 1609 bouleverse la destinée du village. Considérée comme miraculeuse dès 1616, elle conduit à la construction d’une imposante église destinée à accueillir les nombreux pèlerins. Le culte de Notre-Dame de Foy bénéficie immédiatement d’un rayonnement important et conduit au développement d’un véritable village. 

Après la Révolution, sous le régime français, Foy devient une commune à part entière, avant d’être intégrée à celle de Dinant après la fusion de 1977. Aujourd’hui, ce village d’importance moyenne est toujours caractérisé par la haute silhouette de son église. Il présente la belle image contrastée d’un ancien lieu de pèlerinage fort couru et abrite quelques belles maisons érigées en calcaire, la plupart datant du 19e siècle. 

Face à l’église, trois maisons mitoyennes méritent l’attention. Elles se caractérisent par la présence d’un arvô, ou passage charretier, entre les nos 23 et 24. La maison située au no 23 est prolongée à gauche par une étable sous fenil. Érigés en moellons de calcaire chaulés, les bâtiments conservent un gros œuvre du 17e siècle attesté par la présence d’une porte en plein cintre à côté de la porte d’entrée, aujourd’hui murée. Ils ont toutefois été modifiés au 19e siècle.

Rue de Mahène 23
5504 Foy-Notre-Dame

carte

Classée comme monument le 12 février 1981

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Maison traditionnelle, rue de Mahène n° 22

Jusqu’au 17e siècle, Foy n’est qu’un petit hameau sur la route reliant Dinant à Celles, toutefois occupé depuis l’époque romaine. 

La découverte par un charpentier d’une statuette de la Vierge dans un chêne en 1609 bouleverse la destinée du village. Considérée comme miraculeuse dès 1616, elle conduit à la construction d’une imposante église destinée à accueillir les nombreux pèlerins. Le culte de Notre-Dame de Foy bénéficie immédiatement d’un rayonnement important et conduit au développement d’un véritable village. 

Après la Révolution, sous le régime français, Foy devient une commune à part entière, avant d’être intégrée à celle de Dinant après la fusion de 1977. 

Aujourd’hui, ce village d’importance moyenne est toujours caractérisé par la haute silhouette de son église. Il présente la belle image contrastée d’un ancien lieu de pèlerinage fort couru et abrite quelques belles maisons érigées en calcaire, la plupart datant du 19e siècle. Face à l’église, trois maisons mitoyennes méritent l’attention. Elles se caractérisent par la présence d’un arvô, ou passage charretier, entre les nos 23 et 24. La maison située au no 22 a été érigée en moellons de calcaire au milieu du 19e siècle.

Rue de Mahène 22
5504 Foy-Notre-Dame

carte

Classée comme monument le 12 février 1981

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Calvaire de Foy-Notre-Dame

Le calvaire est une croix qui se démarque par son décor plus élaboré que les traditionnelles croix de chemin. Il est composé de trois éléments distincts superposés : le socle, le fût (une colonne) et le corps (la partie sculptée). Le calvaire est également traditionnellement lié à une iconographie particulière, celle du Christ en croix accompagné de la Vierge et de saint Jean, parfois de Marie-Madeleine. Il apparaît au 17e siècle, période de guerre et de tourments, afin de traduire la volonté de marquer le paysage. 

Situé à l’entrée du cimetière, juste à côté de l’église Notre-Dame de Foy, ce petit monument d’allure baroque est remarquable. Sculpté dans la pierre bleue, peint en blanc, il est composé d’un court emmarchement précédant une colonne décorée de deux médaillons martelés. Au sommet de celle-ci se trouve un cartouche qui renferme deux plaques en bronze ajoutées au début du 20e siècle. L’une d’elles représente le calvaire à proprement parler et la seconde figure un pèlerin agenouillé devant Notre-Dame de Foy. Enfin, l’ensemble est sommé d’une croix dont les branches enserrent une petite niche. Sur la base de la colonne, deux autres plaques en bronze rappellent une restauration effectuée en 1909.

Rue du Village
5504 Foy-Notre-Dame

carte

Classé comme monument le 10 mai 1982

Institut du Patrimoine wallon

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Ancienne grange de Dréhance

Village d’importance moyenne étiré le long d’une rue principale, Dréhance conserve quelques belles maisons et fermes, la plupart datant du 19e siècle. 

Au bord de la Lesse, des grottes ont attesté la présence de peuplades préhistoriques et livré un important matériel archéologique.

Le village en lui-même est cité dans les textes à partir du 13e siècle. Depuis la fin du 19e siècle, l’agriculture et l’élevage constituent la principale ressource. À l’entrée du village se trouve cet imposant volume de dépendances, peut-être autrefois lié à la ferme située en face. 

Cette construction en moellons de calcaire a été édifiée très soigneusement en deux temps. La grange en large proprement dite date de 1818 comme nous l’indique l’inscription présente sur une niche installée au-dessus du portail. À droite, sous la même toiture, se détachent une remise et une étable de même facture, érigées quelques années plus tard. À l’intérieur se trouve une aire centrale limitée par deux murets qui servaient à contenir les grains.

Rue de Furfooz 26
5500 Dréhance

carte

Classée comme monument le 29 septembre 1988

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Bateau-mouche Touriste IV

Appelée autrefois « Compagnie générale des bateaux touristiques de la Meuse S.A. », la société Marsigny poursuit ses activités à Dinant depuis 1907. Deux de ses bateaux ont été classés au titre de monument au regard de leur indéniable valeur patrimoniale. Ils ont été conçus dans le chantier naval Jabon & Frères d’Ombret (Amay), une entreprise florissante fondée au milieu du 18e siècle mais ayant disparu après la Seconde Guerre mondiale. Elle fut la première entreprise à construire des péniches métalliques en Belgique et construisit, à la fin du 19e siècle, un bateau-mouche destiné à naviguer sur la Seine pendant l’exposition universelle de Paris de 1889. 

Ce bateau fut ensuite acheté par un Namurois en 1891 ; il fut baptisé « Namur-Touriste » et assura la liaison entre Namur et Dinant. L’essor du tourisme fluvial entraîna ensuite la commande de trois nouveaux bateaux, en 1899, 1904 et 1907. Le premier relia alors Namur à Hastière et les trois autres, Namur à Dinant. 

Le « Touriste IV », dernier des quatre bateaux de la flotte, est aujourd’hui le témoin d’un savoir-faire disparu ; il effectue des croisières sur la Meuse depuis juillet 1907 ! Long de 34,40 m, large de 5,82 m, il peut accueillir 220 personnes. Ce bateau est encore pratiquement dans son état d’origine et son bastingage en fer forgé est resté intact depuis plus d’un siècle ; l’installation d’un moteur diesel en 1962 est le seul changement important effectué sur le bateau.

Les bateaux Marsigny
rue Daoust 64
5500 Dinant

carte

Classé comme monument le 28 mars 1995

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Bateau-mouche Touriste I

Appelée autrefois « Compagnie générale des bateaux touristiques de la Meuse S.A. », la société Marsigny poursuit ses activités à Dinant depuis 1907. Deux de ses bateaux ont été classés au titre de monument au regard de leur indéniable valeur patrimoniale. Ils ont été conçus dans le chantier naval Jabon & Frères d’Ombret (Amay), une entreprise florissante fondée au milieu du 18e siècle mais ayant disparu après la Seconde Guerre mondiale. Elle fut la première entreprise à construire des péniches métalliques en Belgique et construisit, à la fin du 19e siècle, un bateau-mouche destiné à naviguer sur la Seine pendant l’exposition universelle de Paris de 1889. 

Ce bateau fut ensuite acheté par un Namurois en 1891 ; il fut baptisé « Namur-Touriste » et assura la liaison entre Namur et Dinant. L’essor du tourisme fluvial entraîna ensuite la commande de trois nouveaux bateaux, en 1899, 1904 et 1907. Le premier relia alors Namur à Hastière et les trois autres, Namur à Dinant. 

Le « Touriste I » est aujourd’hui le témoin d’un savoir-faire disparu et effectue des croisières sur la Meuse depuis le 3 juin 1892 ! Long de 32,30 m, large de 5,46 m, il peut accueillir 150 personnes. En 1962, il a été doté d’un moteur diesel pour améliorer ses performances. Il est aujourd’hui considéré comme le plus vieux bateau-mouche encore en activité en Belgique, peut-être même en Europe occidentale.

Les bateaux Marsigny
rue Daoust 64
5500 Dinant

carte

Classé comme monument le 28 mars 1995

Institut du Patrimoine wallon

Maison Art nouveau, rue Alexandre Daoust, 53

Rue Alexandre Daoust 53, 5500 Dinant, Belgique


Classement comme monument le 1er mars 1990


Le centre de Dinant abrite une très belle réalisation de style Art nouveau. Épargnée par l’incendie d’août 1914, cette maison a été érigée entre 1908 et 1914. Elle est l’œuvre de l’architecte Édouard Frankinet et se compose de trois niveaux dégressifs. Malgré une pointe de traditionalisme, elle témoigne de la tendance moderniste comme l’attestent les nombreuses ouvertures, la présence d’un bow-window (construction fermée et vitrée en saillie d’une façade) et la haute corniche débordante. La façade est décorée de sgraffites dus à Paul Cauchie, artiste célèbre dans cette discipline. Cette technique consiste à inciser des traits dans une couche de mortier et d’y appliquer un enduit de ciment noir que l’on recouvre par la suite d’une fine couche de chaux. Dans cette dernière couche est gravé un dessin selon la technique de la fresque, permettant de contempler à distance les motifs dessinés. Deux d’entre eux sont ici situés de part et d’autre du bow-window du premier étage. Ils figurent deux jeunes femmes drapées. Deux autres, en dessous, représentent des motifs abstraits. La belle porte d’entrée est protégée par un auvent en pierre. Elle est agrémentée de menuiseries, de ferronneries et d’une grande baie aux décors géométriques.

carte

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Ancienne maison, rue de la Grêle, 15

Dans les nombreuses petites rues sinueuses du centre de Dinant se trouve cette belle maison du milieu du 18e siècle. Érigée en briques et calcaire, elle présente une façade de cinq travées sur un soubassement en grand appareil. 

La petite rue de la Grêle conserve plusieurs maisons de la première moitié ou du milieu du 18e siècle. À l’arrière de cette rue, quelques vestiges subsistent d’une ancienne porte de la ville, la porte Saint-Nicolas, protégée par une mesure de classement.

Rue de la Grêle 15
5500 Dinant

carte

Classée comme monument le 2 septembre 1988

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Chapelle Notre-Dame de Bonsecours de Dinant

Encadrée par quatre gros tilleuls, la chapelle Notre-Dame de Bonsecours tourne le dos à une ancienne carrière. Elle se trouve également non loin d’un vallon enjambé par un petit pont de pierre portant la date de 1767. 

De plan carré, elle est bâtie en brique et pierre de taille, le tout recouvert d’un enduit. L’ensemble est daté de 1804, comme le précise la date gravée sur la clé de la porte d’entrée. Le mobilier comprend des consoles en bois à chapiteaux ioniques, des statues en plâtre, une Vierge à l’enfant en bois et des candélabres en cuivre. 

Selon la tradition, une famille dinantaise a construit cette chapelle pour remercier Notre-Dame de Bonsecours d’avoir épargné un proche parent enrôlé dans les armées napoléoniennes. 

La construction s’inscrit dans la continuité d’un élan de ferveur consécutif à la restauration du culte de Notre-Dame, supprimé à la Révolution. Ce culte trouve ses origines au début du 16e siècle dans la région de Péruwelz. Il évoque une humble jeune fille qui aimait prier dans la forêt et qui avait accroché une image de la Vierge sur un chêne. 

Au 17e siècle, on amena une branche de l’arbre dans une église de Péruwelz et l’on construisit un oratoire à l’endroit où s’élevait l’arbre. Le culte se développa alors dans toute la région. Le petit oratoire a depuis été remplacé par l’imposante basilique de Bon-Secours à Péruwelz et bon nombre de petites chapelles vouées à ce culte sont conservées dans nos régions.

Rue de Bonsecours
5500 Dinant

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Classée comme monument et comme site le 20 avril 1983

Institut du Patrimoine wallon