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Caserne Caporal Trésignies

Ville forte créée par les Espagnols en 1666, Charleroi connaît diverses dominations étrangères, marquées par la prédominance de la fonction militaire et l’occupation de la ville par une garnison jusqu’au début du 19e siècle. 

À partir de 1830, la forteresse est progressivement démantelée et des projets d’extension urbaine voient le jour. Au moment des grandes revendications sociales et des luttes ouvrières de la fin du siècle, l’édification d’une nouvelle caserne rassure quelque peu le patronat et la bourgeoisie de la ville. 

La caserne Caporal Trésignies est bâtie entre 1877 et 1882 ; elle prit par la suite le nom d’un héros national de la Première Guerre mondiale. Les bâtiments, disposés en quadrilatère autour d’une cour centrale, est accessible par un proche monumental. Le style de l’édifice est purement néogothique et évoque parfaitement l’architecture militaire du Moyen Âge : tours, chemins de ronde, créneaux et meurtrières décorent le bâtiment. Deux autres bâtiments sont ajoutés en 1938 et apportent une touche de modernité à l’ensemble avec leur architecture Art déco. 

L’armée a quitté les lieux en 1976 ; la caserne a depuis été réaffectée en complexe d’activités économiques, de services administratifs, éducatifs et associatifs. Le porche, seule partie classée avec les deux tours de l’entrée principale, abrite pour sa part le musée des 2es Chasseurs à pied.

Boulevard Général Michel 1b
6000 Charleroi, Belgique

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Classé comme monument le 28 mars 1979

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Monument Alexander GORDON

Non loin de la ferme de la Haie Sainte, sur la chaussée de Charleroi, se trouve un monument composé d’une colonne brisée, cannelée, sommée d’une couronne de lauriers et reposant sur une base parallélépipédique rendant hommage au lieutenant-colonel écossais Alexander Gordon.

Âgé de 29 ans en 1815, il fait partie du 3e régiment des Footguards et occupe la position prestigieuse d’aide de camp du duc de Wellington. Gravement blessé à la jambe pendant la bataille de Waterloo, il est emporté au quartier général de Wellington où il doit être amputé. Il ne survit toutefois pas à l’opération.

Sa famille lui fait élever ce monument dès 1817 ; il comporte une longue inscription en anglais sur le flanc nord : « Sacred to the memory of Lieutenant-Col[onel] the Hon[orable] Sir Alexander Gordon Knight Commander of the most Honourable Order of the Bath Aide-de-Camp to field Marshall the Duke of Wellington and also brother to George Earl of Aberdeen, who in the twenty-ninth year of his age terminated a short but glorious career on the 18th of June 1815 whist executing the orders of his great commander in the battle of Waterloo. Distinguished for gallantry and good conduct in the field, he was honoured with repeated marks of approbation by the illustrious hero with whom he shared the danger of every battle in Spain, Portugal and France and received the most flattering proof of his confidence. On many trying occasions, his zeal and activity in the service obtained the reward of ten medals and the honourable distinctions of the Order of the Bath. He was justly lamented by the Duke of Wellington in his public despatch as an officer of high promise and a serious lose to the country nor less worthy of record for his virtues in private life. His unaffected respect for religion, his high sense of honour, his scrupulous integrity and the most amiable qualities which secured the attachement of his friends and the love of his own family in testimony of feelings which no language can express a disconsolable sister and five surviving brothers have erected this simple memorial to the object of their tenderest affection».

Une traduction française se trouve sur le flanc sud : « À la mémoire de l’honorable Sir Alexander Gordon, lieutenant-colonel, chevalier, commandeur du très honorable Ordre du Bain, aide de camp du Feld-Maréchal duc de Wellington. Il termina à 29 ans sa courte mais glorieuse carrière, en exécutant les ordres de son illustre général à la bataille de Waterloo. Sa bravoure et ses talents distingués lui méritèrent l’approbation du héros dont il partagea les dangers en Espagne, au Portugal et en France et qui lui donna les preuves les plus flatteuses de la confiance dans d’importantes occasions. Son pays reconnaissant lui a décerné, en récompense de son zèle, sept médailles et l’honorable distinction de l’Ordre du Bain. Il n’était pas moins recommandable par ses vertus privées, son respect sincère pour la religion, l’élévation de ses principes d’honneur, sa probité sévère et les aimables qualités qui lui avaient acquis l’attachement de ses amis et l’amour de sa famille. En témoignage de ces sentiments qu’aucun langage ne saurait exprimer, une sœur inconsolable, et cinq frères qui lui survivent ont élevé ce modeste monument à l’objet de leurs plus chères affections, dont les rares qualités ont illustré leur nom et leur famille ».

Le monument, de style néoclassique, est imposant. La colonne brisée, symbolisant la courte carrière du défunt, mesure 5 mètres de hauteur.

Le monument est également riche quant à son iconographie. Sur la face est du piédestal se trouve un bas-relief représentant des armes surmontées de l’insigne des Scot guards (chardon et devise écossaise). La face ouest est décorée du blason du père du défunt, Lord Aberdeen (couronne, feuilles de chêne, deux bras bandants et la devise Fortuna sequatur).

Enfin, sur la base du socle, se trouvent des inscriptions additionnelles partiellement illisibles : « Repaired 1863 by his brother. Repaired in 1870 and 1886 by his great nephew (...) Admiral the Honorary J. Gordon (...) by the Earl of Aberdeen Repaired in 1887 by his family. Repaired by subscription of the Gordon family and clan » (Restauré en 1963 par son frère. Restauré en 1870 et 1886 par son petit neveu (…) Amiral, l’honorable J. Gordon (…) par le comte d’Aberdeen. Restauré en 1887 par sa famille. Restauré par souscription de la famille et du clan Gordon).

Comme de nombreux autres officiers, la dépouille d’Alexander Gordon a été transférée en 1890 dans le mémorial des Britanniques morts à Waterloo au cimetière d’Evere.
 

Chaussée de Charleroi
1420 Braine-l’Alleud

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Classé comme monument le 16 août 1978

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Panorama de la bataille de Waterloo

Au pied de la butte du lion se trouve une rotonde édifiée en 1912 sur les plans de l’architecte Frantz van Ophem. L’édifice a été érigé grâce à un appel de fonds lancé en février 1911, avec l’appui du consul de France. Parmi les investisseurs, on retrouve bon nombre de descendants d’officiers belges et hollandais ayant participé à la bataille. 

Cette rotonde abrite le « Panorama de la bataille de Waterloo », vaste toile circulaire de 12 mètres de hauteur sur 110 mètres de long, représentant les principaux faits de la bataille. Elle a été réalisée par le peintre belge Louis Dumoulin, assisté par des artistes ayant chacun leur spécialité : les Français Raymond Desvarreux, Pierre-Victor Robiquet (peintres animalier), Louis-Ferdinand Malespina et Meir (portraitistes) et du Belge Vinck (avant-plan). 

Le concept du panorama date du XIXe siècle et présente généralement des paysages ou des scènes religieuses. Ici, l’œuvre détaille un moment-clé de la bataille : on y retrouve les lanciers polonais, la charge du maréchal Ney, Napoléon et son état-major, et la résistance anglaise autour de Wellington. 

Le bâtiment et la peinture ont été reconnus Patrimoine exceptionnel de Wallonie en raison de leur caractère unique ; il s’agit, en effet, d’un des rares exemplaires du genre conservés en Europe possédant encore les trois éléments caractéristiques des panoramas du XIXe siècle : la toile, le bâtiment et les faux-plans.

Route du Lion 315
1420 Braine-l’Alleud

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Classé comme monument le 24 février 1998
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Butte du Lion

La butte du lion est certainement le monument commémoratif de la bataille de Waterloo le plus connu et le plus visité. Ce que les touristes ignorent la plupart du temps, c’est que le monument n’a pas été construit pour commémorer l’action des Français ou de Napoléon. La butte et son lion ont été érigés par les Hollandais entre 1824 et 1826, au départ pour rappeler la blessure reçue à cet endroit par le prince d’Orange. Le caractère imposant de l’ensemble tend à souligner l’importance du combat mené le 18 juin 1815. Le gouvernement hollandais dote également le lieu d’une symbolique politique : le lion, menaçant, regarde vers la France ! 

L’animal, haut de 4,45 m et large de 4,50 m, pèse 28 t. Il symbolise l’Angleterre et les Pays-Bas et pose une de ses pattes avant sur un globe. Réalisé en fer et en fonte dans les ateliers Cockerill à Seraing, il est l’œuvre du sculpteur malinois Jean-Louis Van Geel. Il est posé sur un socle de pierre bleue, lui-même posé sur trois degrés. Le monument est supporté par une colonne de briques qui descend jusqu’en dessous de la base de la butte. Celle-ci forme un cône de 40,5 m de hauteur et de 520 m de circonférence. 300.000 m³ de terre du champ de bataille on dû être enlevés pour former cette éminence visible de loin. Il faut gravir 226 marches pour parvenir au sommet. L’ensemble a été conçu par l’architecte des palais royaux, Charles Van der Straeten.

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Route du Lion
1420 Braine-l’Alleud

Classée comme monument le 29 septembre 1978

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Ferme d'Hougoumont à Braine-l’Alleud

Déjà signalé en 1474, le domaine de Goumont change plusieurs fois de propriétaires au fil des siècles. La ferme actuelle date en grande partie du XVIIe siècle bien que les ailes nord et est aient été incendiées lors des combats de juin 1815. L’ensemble se situe autour d’une cour délimitée par un mur de clôture auquel s’adossent les vestiges d’un château et de sa chapelle. 

La ferme est l’un des lieux stratégiques de la bataille de Waterloo. Dès le 17 juin 1815, les troupes anglaises se retranchent dans la cour ; un bataillon du régiment de Nassau et deux compagnies hanovriennes défendent le bois tout proche. Le 18 juin, elle est attaquée vers 11h30 par les troupes françaises menées par le prince Jérôme Bonaparte, frère de l’empereur. Le combat dure huit heures, le verger et le jardin de la ferme changent sept fois de mains. Toutefois, les Français ne parviennent jamais à entrer à l’intérieur des bâtiments. Wellington dit d’ailleurs que « le tournant de la bataille se joua lorsque se fermèrent les portes d’Hougoumont ». Dans l’après-midi, un obus incendie la principale grange et le feu se propage ; plusieurs centaines de blessés périssent dans les flammes. Plus de 6.000 hommes sont ici mis hors de combat. 

Le site compte aujourd’hui de nombreuses plaques commémoratives, abrite quelques sépultures et a bénéficié d’une importante restauration en vue du bicentenaire de la bataille de Waterloo.

Chemin du Goumont
1420 Braine-l’Alleud

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Classée comme monument le 15 juin 1938

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Moulin du Rivage à Ucimont-Botassart (Bouillon)

Le site d’Ucimont est connu depuis la fondation, au XVIe siècle, d’une église dédiée à saint Nicolas. Précédemment, il constituait une simple terre placée sous la dépendance directe des ducs de Bouillon. Botassart était, quant à elle, une des quatre siries du duché. Le premier seigneur du lieu, Jean de Botassart, est cité dans les textes au XIVe siècle. En 1841, les deux villages sont joints et forment une commune indépendante jusqu’à leur rattachement à Bouillon en 1977. 

Le site est caractérisé par son célèbre « tombeau du géant » et s’inscrit au cœur d’une nature typique des paysages ardennais. Classé patrimoine naturel d’intérêt paysager, le « tombeau » s’élève au centre d’un des nombreux méandres de la Semois et sa plaine alluviale a récemment été restaurée en prés de fauche. Au milieu des arbres et des sentiers se dresse le moulin du Rivage, là où le « grand ruisseau » se jette dans la Semois, face au site du « tombeau ». 

Cet ancien moulin isolé se présente sous la forme d’un ensemble clairsemé situé sur la rive ouest du ruisseau et composé de volumes en schiste datant d’époques diverses relativement récentes. La partie la plus ancienne est constituée par une construction, sans doute du début du XIXe siècle. Est greffé à celle-ci, un logis du milieu du XIXe siècle. Et, isolé du coté nord, subsiste un fournil de la même époque. À proximité se trouvent, enfin, des vestiges de bâtiments et de murets bordant le ruisseau qu’enjambe un petit pont de schiste.

Moulin du Rivage
6833 Ucimont-Botassart (Bouillon)

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Classé comme monument le 4 avril 1990

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Chapelle de l'Immaculée Conception d'Ucimont-Botassart

Sous l’Ancien Régime, Botassart était une des quatre scieries du duché de Bouillon. Le premier seigneur du lieu, Jean de Botassart, est cité dans les textes au 14e siècle. Ses descendants passent la main à la famille de Lamock au 16e siècle ; celle-ci s’attache à donner à Botassart un certain cachet, notamment sur le plan architectural en érigeant une chapelle et un château. 

En 1841, Ucimont et Botassart sont joints et forment une commune indépendante jusqu’à leur rattachement à Bouillon en 1977. Le site est caractérisé par son célèbre « tombeau du géant » et s’inscrit au cœur d’une nature typique des paysages ardennais. 

Située au milieu de son ancien cimetière cerné de murs, la chapelle de l’Immaculée Conception est un petit édifice construit dans le premier tiers du 17e siècle en moellons de schiste, pierre traditionnelle de l’Ardenne. 

L’église est composée d’une nef unique terminée par un chœur à trois pans. On y accède par une porte surmontée d’une dalle décorée des armoiries de la famille De Lamock-De Copin qui a fourni les fonds nécessaires à sa construction. Cette pierre est datée de 1624. De nombreuses dalles funéraires de membres de cette famille se trouvent encore à l’intérieur et datent des 17e et 18e siècles. Dans le chœur se trouve un très bel autel à retable en bois peint et, dans la nef, sont conservés dix-neuf bancs en chêne contemporains de la construction de la chapelle.

Rue de Neumoulin
6833 Ucimont-Botassart

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Classé comme monument le 17 décembre 1981

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Église Saint-Lambert de Sensenruth

Le village de Sensenruth abrite l’édifice le plus ancien du duché de Bouillon. La première mention d’une église dédiée à saint Lambert date de 1069 au moment où elle figurait dans les biens de Godefroid le Barbu, duc de Basse-Lotharingie. À cette date, il l’offre à l’abbaye de Saint-Hubert, donation confirmée par le pape Innocent II en 1139. 

Depuis 1096, le duché de Bouillon fait partie des possessions de l’évêque de Liège, mais déjà au moment de son édification, l’église est située dans le diocèse de Liège. On doit ainsi y voir un rapport avec la dédicace : saint Lambert, assassiné à Liège vers 700, est le patron du diocèse. 

Dressée au milieu de son ancien cimetière, l’église a été construite en schiste et entièrement recouverte d’un enduit clair. Elle est composée d’une seul nef construite entre 1696 et 1707 et d’un chœur datant pour sa part du XVIe siècle. Rien ne subsiste donc de l’édifice roman construit au XIe siècle. 

Le clocher est recouvert d’ardoises et surmonté d’une flèche octogonale. L’intérieur est tout aussi exceptionnel : on y trouve un fragment de vitrail polychrome du XVIe siècle représentant le Christ en croix entouré de saint Jean et de la Vierge, inséré dans des vitraux modernes placés en 1963. 

Des fouilles archéologiques ont mis au jour un fragment des fonts baptismaux du XIIe siècle, aujourd’hui maçonné dans un mur de la nef. Parmi les belles croix funéraires présentes à l’extérieur, certaines datent du XVIIIe siècle.

 

Église Saint-Lambert de Sensenruth © Jo Van Hove

Rue Saint-Lambert
6832 Sensenruth

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Classée comme monument le 30 octobre 1989

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Maison, rue de la Cense n° 19

Le village pourrait tirer son nom de sa position géographique, situé sur une roche élevée au pied de laquelle coule la Semois. Les textes nous indiquent que cette localité existe depuis le 12e siècle et qu’au Moyen Âge, elle était un des fiefs les plus importants du duché de Bouillon.

Le village connaît depuis quelques années une importante activité touristique et procure aux visiteurs un mélange bienvenu de culture, nature, patrimoine et terroir. Le village est caractérisé par un groupement intéressant de maisons construites en pierre de schiste, matériau traditionnellement ardennais et de son église classée, dédiée à saint Firmin. 

Parmi les bâtisses et fermes de l’entité, la maison située au numéro 19 de la rue de la Cense bénéficie d’une mesure de classement. Construite au 19e siècle, en schiste, elle est coiffée d’une toiture d’ardoises, autre matériau noble de cette région. Le long du mur de clôture sont conservés deux anciens abreuvoirs en pierre calcaire, témoins de l’activité essentiellement rurale du village jusqu’au début du 20e siècle. À l’époque, Rochehaut possédait des ressources se basant essentiellement sur l’agriculture, l’extraction d’ardoises et la culture du tabac, dans les plaines de Frahan. Un ancien séchoir à tabac subsiste par ailleurs dans le village.

Rue de la Cense 19
6830 Rochehaut

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Classée comme monument le 2 septembre 1985

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Église Saint-Firmin à Rochehaut

Située au sein d’un cimetière emmuraillé, l’église Saint-Firmin est un bel édifice de schiste, grès et pierre calcaire composé d’une solide tour du 17e siècle, ainsi que d’une nef et d’un chœur édifiés au milieu du 18e siècle. La tour, carrée et massive, est partiellement recouverte d’ardoises et est surmontée d’un dôme octogonal sommé d’un clocheton. 

À l’intérieur sont conservés des éléments de mobilier provenant de deux églises précédentes parmi lesquels de splendides fonts baptismaux du 12e siècle sculptés dans le calcaire. La présence d’une église dédiée à saint Firmin atteste de la fondation du village au 12e siècle. La décoration intérieure est de style baroque et compte notamment des autels en chêne partiellement doré, des lambris, portes et niches en chêne marqueté, une chaire de vérité entièrement parée de motifs rocaille et un fragment de banc de communion en fonte. On verra aussi de nombreuses statues en bois polychromé (recouvert de diverses couches d’enduit et de peinture) des 17e et 18e siècles. Un escalier en chêne construit en 1614 et provenant de l’ancienne église mène au jubé. La voûte est décorée d’une fresque moderne réalisée par le peintre Paul Hilt en 1959. Enfin, l’église abrite plusieurs dalles funéraires en marbre des anciens seigneurs de Rochehaut datant des 17e et 18e siècles.

Église Saint-Firmin de Rochehaut © Jo Van Hove

Rue du Palais
6830 Rochehaut

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Classée comme monument et site le 13 janvier 1977

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