Code postal
5500
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Maison traditionnelle, rue Richier n° 45

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. 

Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Richier. Celle-ci compte d’ailleurs plus d’une dizaine d’édifices classés au titre de monument. Ils affichent un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. 

L’édifice situé au no 45 est une belle maison traditionnelle érigée dans le deuxième quart du 18e siècle. Il présente un double corps de deux niveaux et trois travées, en moellons de calcaire. L’ensemble a été, comme la maison située au no 41, restauré en 1984 par l’architecte local Philippe Jaspard. Elle est le témoin d’un sursaut entamé à l’époque dans la localité, en net déclin depuis les destructions des troupes françaises opérées en 1552 et 1672. Au 18e siècle en effet, une nouvelle route reliant Namur à Luxembourg est aménagée et traverse Bouvignes. La cité alors sans éclat gagne quelques habitants et finit par retrouver une activité industrielle au 19e siècle. 

En 1976, un concours d’architecture est lancé conjointement par la ville de Dinant, le ministère de la Culture française et celui de l’aménagement du territoire et du logement. Les restaurations d’édifices anciens et classés ont été confiées aux architectes Houdé et Verleyen. Ces derniers ont entamé leurs travaux en 1989, notamment dans les rues Guiot, Barbier et Richier.

Rue Richier 45
5500 Bouvignes

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Classée comme monument le 12 novembre 1981

Institut du Patrimoine wallon

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Maison traditionnelle, rue Richier n°43

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. 

Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Richier. Celle-ci compte d’ailleurs plus d’une dizaine d’édifices classés au titre de monument. Ils affichent un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. 

L’édifice situé au no 43 est, comme la plupart des autres bâtisses de la rue, une belle maison traditionnelle du 18e siècle érigée en moellons de calcaire. Elle est le témoin d’un sursaut entamé à l’époque dans la localité, en net déclin depuis les destructions des troupes françaises opérées en 1552 et 1672. Au 18e siècle en effet, une nouvelle route reliant Namur à Luxembourg est aménagée et traverse Bouvignes. La cité alors sans éclat gagne quelques habitants et finit par retrouver une activité industrielle au 19e siècle. 

En 1976, un concours d’architecture est lancé conjointement par la ville de Dinant, le ministère de la Culture française et celui de l’aménagement du territoire et du logement. Les restaurations d’édifices anciens et classés ont été confiées aux architectes Houdé et Verleyen. Ces derniers ont entamé leurs travaux en 1989, notamment dans les rues Guiot, Barbier et Richier.

Rue Richier 43
5500 Bouvignes

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Classée comme monument le 12 novembre 1981

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Maison traditionnelle, rue Richier, 41

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. 

Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Richier. Celle-ci compte d’ailleurs plus d’une dizaine d’édifices classés au titre de monument. Ils affichent un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. 

L’édifice situé au no 41 est connu sous le nom de « maison de Saint-Walhère ». Ce saint de la région est né à Bouvignes au 12e siècle et assassiné le 23 juin 1199. Une tradition difficilement vérifiable rapporte que ce prêtre fut tué par un confrère auquel il reprochait un style de vie dévergondé. Il est particulièrement vénéré à Onhaye où sont conservées ses reliques. La bâtisse de la rue Richier est une maison traditionnelle de la seconde moitié du 17e siècle, étroite mais profonde. Érigée en moellons de calcaire, elle a été remaniée aux 18e et 19e siècles. L’ensemble a été restauré en 1984 par l’architecte Philippe Jaspard, originaire de la région.

Rue Richier 41
5500 Bouvignes

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Classée comme monument le 12 novembre 1981

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Maison traditionnelle, rue Richier n° 40

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractères, dans un style très homogène. 

Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Richier. Celle-ci compte d’ailleurs plus d’une dizaine d’édifices classés au titre de monument. Ils affichent un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. 

L’édifice situé au no 40, à l’angle de la ruelle du Marché, est une maison classique du milieu du 18e siècle. Juste en face, dans le mur de soutènement de la rampe d’accès à l’église, est conservée une intéressante dalle gothique. Millésimée 1505, on y trouve l’inscription suivante : « Phil[ippe], par [la] grâce de Dieu, roi de Castil[le], de Leon et de Grenade, archiduc d’Autriche, prince d’Aragon, duc de Bourgogne, comte de Flandre et de Namur ». Elle est surmontée de ses armoiries martelées. En dessous se trouve un second blason martelé entouré du collier de la Toison d’Or, entre deux croix de Bourgogne. 

Provenant de l’ancienne porte du Quai démolie au 19e siècle, cette pierre évoque la figure de Philippe le Beau (1478-1506). Duc de Bourgogne et comte de Namur, il était à l’époque l’héritier des possessions habsbourgeoises et bourguignonnes. Véritable fondateur de la dynastie, il était le père de Charles Quint. Il s’agit d’une des plus belles traces de l’appartenance de Bouvignes au comté de Namur sous l’Ancien Régime.

Rue Richier 40
5500 Bouvignes

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Classée comme monument le 10 mai 1982

Institut du Patrimoine wallon

IPW

Ancienne maison du marguillier

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Richier. Celle-ci compte d’ailleurs plus d’une dizaine d’édifices classés au titre de monument. Ils affichent un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt un style classique plutôt ordonné. 

Dite aussi « maison de l’écolâtre », cette bâtisse était autrefois la résidence du marguillier. Celui-ci était membre du bureau du conseil de fabrique de la paroisse et était chargé de tenir les registres. Il tenait également le rôle d’enseignant dans le village comme l’indique l’autre nom de la maison. L’écolâtre était en effet l’ecclésiastique qui dirigeait l’école attachée à l’église. Située d’ailleurs en bordure de la rampe d’accès à l’église Saint-Lambert, cette bâtisse a été construite en 1708. 

De style traditionnel, elle compte deux niveaux de moellons de calcaire. La toiture est surmontée d’un petit clocheton. L’ensemble a bénéficié d’une restauration en 1989. À droite de cette demeure, dans la rampe d’accès à l’église, se trouve une ancienne dalle funéraire de style Renaissance. Figurant le défunt agenouillé devant un ostensoir, elle porte l’inscription suivante : « Cy devant gist Iean Mison, filz a Hubert Mison, eage de seize ans qui tespassa le 20e de iulletz 1600. Prie dieu pour son ame ».

Rue Richier 29
5500 Bouvignes

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Classée comme monument le 7 juillet 1976

Institut du Patrimoine wallon

IPW

Maison du notaire de Bouvignes, Rue Richier 10-14

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractères, dans un style très homogène. Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Richier. 

Celle-ci compte d’ailleurs plus d’une dizaine d’édifices classés au titre de monument. Ils affichent un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. 

L’imposante maison du notaire s’étend sur trois numéros. Cette grosse bâtisse à double corps a été érigée au milieu du 18e siècle sur des bases plus anciennes. L’ensemble a été restauré en 1991-1993 et pourvu d’éléments modernes telles que des lucarnes et une tourelle. Cette modernisation est due aux architectes Houdé et Verleyen, qui travaillent depuis 1989 à la rénovation du centre de Bouvignes. En effet, en 1976, un concours d’architecture a été lancé conjointement par la ville de Dinant et le ministère de la Culture française et celui de l’aménagement du territoire et du logement. 

Les restaurations d’édifices anciens et classés ont débuté dans l’îlot « Moren », compris entre les rue Wéry et Barbier et se sont par la suite étendus à quelques édifices des rues Richier et Guiot.

Rue Richier 10-14
5500 Bouvignes

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Classée comme monument le 20 janvier 1981

Institut du Patrimoine wallon

G. Focant - SPW

Tour de Crèvecœur et ruines du château comtal

Siège d’un habitat depuis la Préhistoire, le site de Bouvignes, en raison de son attrait stratégique indéniable, a de tout temps abrité des ouvrages défensifs. À partir du 10e siècle, l’appartenance de la localité au comté de Namur lui procure une position importante, principalement caractérisé par sa proximité avec sa rivale liégeoise, Dinant. Dès le 11e siècle est créée une ville nouvelle qui concentre son habitat autour de l’église. La forteresse de Crèvecœur est construite au 14e siècle pour répondre aux constructions liégeoises, mais c’est sous le règne de Charles Quint que son apogée est atteint. 

Le château est toutefois détruit par les troupes du roi de France Henri II en 1554 et ne s’en releva jamais. Le site est depuis lors progressivement abandonné avant d’être définitivement démantelé par les troupes de Louis XIV en 1672. Dominant la ville, ses ruines témoignent de l’importance défensive de la ville au Moyen Âge.

L’ensemble, de plan plus ou moins triangulaire, comprend des murs d’enceinte entourés de fossés, une avancée en fer à cheval pourvue de canonnières et une tour carrée centrale. Cette dernière a été construite en 1321 par le comte de Namur à la suite du siège de la ville mené par le prince-évêque de Liège Adolphe II de la Marck. 

En contrebas se trouvent les ruines de l’ancien château comtal. De cet édifice bâti à la fin du 11e siècle non loin de l’église ne subsistent que quelques murs et des caves.

Rue Cardinal Mercier
5500 Bouvignes (Dinant)

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Classée comme monument et comme site le 13 janvier 1977

Institut du Patrimoine wallon

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Maison du peuple de Dinant, Place Patenier

La maison du peuple de Dinant a été construite par l’architecte F. Brunfaut à l’initiative de la coopérative « Les Magasins généraux ». Elle est en fait la reconstruction de la première maison du peuple de la ville, inaugurée en 1897 et incendiée en 1914 lors de la Première Guerre mondiale. 

Le bâtiment polychrome de style néomosan (briques rouges, pierre blanche, pierre de taille et moellons) s’élève au centre de la place Patenier. Les trois niveaux se distinguent par leurs percements. Le rez-de-chaussée est caractérisé par deux arcs cintrés qui permettaient l’accès au magasin (à gauche) et au café (à droite). Le premier étage, autrefois une salle des fêtes, est éclairé de trois baies à traverses et meneau. Ce niveau comporte également un balcon en pierre supporté par des consoles. Le second étage est percé de six fenêtres à meneau. Il est séparé de l’étage inférieur par une frise losangée polychrome. Le tout est surmonté d’une toiture en bâtière qui s’ouvre de lucarnes à croupes débordantes. Un seul élément originel subsiste à l’intérieur, la rampe d’escalier en fer forgé aux motifs géométriques.

Place Patenier
5500 Dinant

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Classée comme monument le 27 février 2012

Institut du Patrimoine wallon

SPW - G. Focant 

Site archéologique de la fortification de Hauterecenne ou "Camp romain"

Le site de Furfooz est caractérisé par une crête dominant La Lesse en contre-bas, position stratégique pour l’emplacement d’une fortification. Occupé probablement depuis la Préhistoire jusqu’au XIIIe siècle, c’est la période romaine qui attire toutes les attentions par la grandeur et la splendeur de l’implantation (murs de barrage, bains, nécropole…) ainsi que le passage entre l’antiquité et le Moyen Âge, processus durant lequel le rôle de Furfooz n’est pas à négliger. À cette époque, le site est protégé sur son flanc nord-ouest par un mur d’enceinte flanqué de tours et par deux murs de barrage précédés de retranchements, et sur son flanc sud-est par la falaise à pic. 

Le site comprenait également un donjon, un édifice romain ainsi que les thermes abandonnés et réutilisés comme nécropole lors de l’établissement d’une communauté germanique entre le IVe et le Ve siècle. Ses vestiges retrouvés nous permettent de comprendre le rôle de cette forteresse au Bas-Empire. Il s’agit de loger une garnison romanisée chargée de la défense de l’hinterland des frontières, une des missions clés de la politique de l’époque. Suite à cet épisode, une césure conséquente est remarquée où les occupants, vraisemblablement germaniques, n’ont plus connaissance des coutumes romaines. Il s’agirait d’une troupe à la solde de Rome venue s’installer dans la forteresse. 

Ce passage choisi racontant l’occupation de ce site exceptionnel met en évidence sa longue occupation par des populations différentes aux cultures variées.

Site archéologique de la fortification de Hauterecenne ou "Camp romain" à Furfooz - Guy Focant © SPW

Rue du Camp romain
5500 Dinant (Furfooz)

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Classé comme site le 18 juillet 1980
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Institut du Patrimoine wallon

Guy Focant - SPW

Église de Foy-Notre-Dame

L’église de Foy-Notre-Dame a été construite sur un emplacement célèbre pour son pèlerinage, apparu dès le XVIIe siècle. En 1609, un bûcheron trouva dans un chêne près de « la métairie de Foy » une statuette de la Vierge. S’ensuivit alors de 1616 à 1617 une série de miracles reconnus par l’Église et un pèlerinage à Notre-Dame de Foy. Une première chapelle est bâtie en 1618, remplacée en 1624 par l’église actuelle. Le pèlerinage  entraîna bientôt la création de processions aux itinéraires jalonnés de potales. 

L’église est composée d’un unique vaisseau terminé d’un chœur à chevet pentagonal. Elle a été construite sur la base des plans de l’architecte M. Stilmant et restaurée en 1898-1900 par l’architecte A. Van Assche. La façade est ornée d’un portail cintré à bossages. Il est flanqué de pilastres supportant un entablement millésimé et un fronton. En son centre, le portail comporte une niche Renaissance qui abrite une copie de la statue de Notre-Dame de Foy (XXe siècle). La façade est également ornée de la devise et du blason de Ferdinand de Bavière, prince-évêque de Liège. La tour est surmontée d’un clocheton carré, d’une tour-lanterne bulbeuse flanquée de quatre clochetons. 

Le narthex est composé de trois arcades surbaissées supportées par des colonnes de type mosan. L’édifice est ouvert d’une série de hautes baies en anse de panier soulignées d’un cordon de pierre. Il est surmonté d’un plafond à caissons en chêne composé de 145 panneaux sculptés et peints par M. et J. Stilmant et G. Goblet datant de 1623. Ces panneaux illustrent des thèmes théologiques et apologétiques. Remarquons le mobilier d’influence Renaissance (maître-autel en marbre) ainsi que les autels latéraux en bois, le jubé, la chaire de vérité, les vitraux (XXe siècle), etc.

Rue des Claviats 4
5504 Dinant

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Classée comme monument le 1er février 1937
Patrimoine exceptionnel de Wallonie (plafond à caisson)
Calvaire classé comme monument le 10 mai 1982
Classée comme site le 20 décembre 1982

Institut du Patrimoine wallon