Dinant

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5500

Ancien couvent des sépulcrines de Bouvignes

Rue Richier 58, 5500 Bouvignes, Belgique

Classement comme monument et comme site le 23 novembre 1976

Installées à Bouvignes dès 1666, les sépulcrines font construire un couvent qu’elles occupent jusqu’à sa suppression en 1796. Cet ordre religieux était particulièrement présent dans la principauté de Liège et dans ses environs. Avec le couvent de Mariembourg, celui de Bouvignes était un des établissements du comté de Namur. On y trouvait un pensionnat, dans lequel naissaient de nombreuses vocations religieuses. On y trouvait également une école de jour, payante et destinée aux jeunes filles de la haute bourgeoisie. Nationalisé sous le régime français, le couvent est alors vendu à Antoine-Joseph Amand, maître de forges. Originaire d’Ermeton-sur-Biert (Mettet), il se lance dans la métallurgie et érige un haut fourneau à l’entrée du village. L’usine fonctionna près d’un siècle et employa jusqu’à une centaine d’ouvriers. Vers 1820, l’architecte Auguste Duckers adapte le bâtiment au goût du jour et le transforme en résidence. Le bâtiment prend le nom de « Château Amand ». Du couvent d’origine subsistent deux ailes de bâtiments, respectivement érigées en 1670-1680 et 1720-1730. Le corps principal a été construit en brique et pierre calcaire et présente une façade de onze travées sur deux niveaux. La deuxième aile, plus basse, est de même facture. À l’arrière se trouve un beau parc, aménagé dès le milieu du 19e siècle. Outre une belle serre en fer forgé située contre le mur d’enceinte, l’ensemble a conservé des arbres d’époque, tel un grand tilleul planté en 1836 et un hêtre pourpre.

 

Ancien couvent des sépulcrines de Bouvignes © IPW

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Ancien couvent des sépulcrines de Bouvignes © IPW

Ancien presbytère de Bouvignes

Rue Richier 54, 5500 Bouvignes, Belgique

Classement comme monument le 28 avril 1948

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Richier. Celle-ci compte d’ailleurs plus d’une dizaine d’édifices classés au titre de monument. Ils affichent un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. L’ancien presbytère est composé d’un ensemble de bâtiments construits en plusieurs temps dans le courant du 18e siècle, vraisemblablement à partir d’un gros œuvre du 16e siècle. Une pièce de charpente datée de 1584, réutilisée pour le logis principal, et un linteau millésimé 1521 replacé au perron de la porte arrière en sont deux indices. Le double corps principal est pour sa part daté de 1735 comme l’indiquent les ancres situées sur la façade. À droite se trouvent les dépendances, probablement érigées au même moment ou peu après. Un troisième bâtiment ferme en U la petite cour clôturée par un muret bas, lui-même rythmé par des pilastres de pierre. Cette troisième aile date de 1757 et arbore un style similaire. Elle est caractérisée par la présence de deux arcades en plein cintre dont les clés sont ornées d’un millésime pour l’une, et du monogramme du Christ (IHS) pour l’autre. À l’opposé se trouve une aile d’habitation, de style néogothique, bâtie en 1860.

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Maison traditionnelle, rue Richier, 45

Rue Richier 45, 5500 Bouvignes, Belgique

Classement comme monument le 12 novembre 1981

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Richier. Celle-ci compte d’ailleurs plus d’une dizaine d’édifices classés au titre de monument. Ils affichent un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. L’édifice situé au no 45 est une belle maison traditionnelle érigée dans le deuxième quart du 18e siècle. Il présente un double corps de deux niveaux et trois travées, en moellons de calcaire. L’ensemble a été, comme la maison située au no 41, restauré en 1984 par l’architecte local Philippe Jaspard. Elle est le témoin d’un sursaut entamé à l’époque dans la localité, en net déclin depuis les destructions des troupes françaises opérées en 1552 et 1672. Au 18e siècle en effet, une nouvelle route reliant Namur à Luxembourg est aménagée et traverse Bouvignes. La cité alors sans éclat gagne quelques habitants et finit par retrouver une activité industrielle au 19e siècle. En 1976, un concours d’architecture est lancé conjointement par la ville de Dinant, le ministère de la Culture française et celui de l’aménagement du territoire et du logement. Les restaurations d’édifices anciens et classés ont été confiées aux architectes Houdé et Verleyen. Ces derniers ont entamé leurs travaux en 1989, notamment dans les rues Guiot, Barbier et Richier.

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Maison traditionnelle, rue Richier, 43

Rue Richier 43, 5500 Bouvignes, Belgique

Classement comme monument le 12 novembre 1981

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Richier. Celle-ci compte d’ailleurs plus d’une dizaine d’édifices classés au titre de monument. Ils affichent un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. L’édifice situé au no 43 est, comme la plupart des autres bâtisses de la rue, une belle maison traditionnelle du 18e siècle érigée en moellons de calcaire. Elle est le témoin d’un sursaut entamé à l’époque dans la localité, en net déclin depuis les destructions des troupes françaises opérées en 1552 et 1672. Au 18e siècle en effet, une nouvelle route reliant Namur à Luxembourg est aménagée et traverse Bouvignes. La cité alors sans éclat gagne quelques habitants et finit par retrouver une activité industrielle au 19e siècle. En 1976, un concours d’architecture est lancé conjointement par la ville de Dinant, le ministère de la Culture française et celui de l’aménagement du territoire et du logement. Les restaurations d’édifices anciens et classés ont été confiées aux architectes Houdé et Verleyen. Ces derniers ont entamé leurs travaux en 1989, notamment dans les rues Guiot, Barbier et Richier.

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Maison traditionnelle, rue Richier, 41

Rue Richier 41, 5500 Bouvignes, Belgique

Classement comme monument le 12 novembre 1981

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Richier. Celle-ci compte d’ailleurs plus d’une dizaine d’édifices classés au titre de monument. Ils affichent un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. L’édifice situé au no 41 est connu sous le nom de « maison de Saint-Walhère ». Ce saint de la région est né à Bouvignes au 12e siècle et assassiné le 23 juin 1199. Une tradition difficilement vérifiable rapporte que ce prêtre fut tué par un confrère auquel il reprochait un style de vie dévergondé. Il est particulièrement vénéré à Onhaye où sont conservées ses reliques. La bâtisse de la rue Richier est une maison traditionnelle de la seconde moitié du 17e siècle, étroite mais profonde. Érigée en moellons de calcaire, elle a été remaniée aux 18e et 19e siècles. L’ensemble a été restauré en 1984 par l’architecte Philippe Jaspard, originaire de la région.

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Maison traditionnelle, rue Richier, 40

Rue Richier 40, 5500 Bouvignes, Belgique

Classement comme monument le 10 mai 1982

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractères, dans un style très homogène. Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Richier. Celle-ci compte d’ailleurs plus d’une dizaine d’édifices classés au titre de monument. Ils affichent un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. L’édifice situé au no 40, à l’angle de la ruelle du Marché, est une maison classique du milieu du 18e siècle. Juste en face, dans le mur de soutènement de la rampe d’accès à l’église, est conservée une intéressante dalle gothique. Millésimée 1505, on y trouve l’inscription suivante : « Phil[ippe], par [la] grâce de Dieu, roi de Castil[le], de Leon et de Grenade, archiduc d’Autriche, prince d’Aragon, duc de Bourgogne, comte de Flandre et de Namur ». Elle est surmontée de ses armoiries martelées. En dessous se trouve un second blason martelé entouré du collier de la Toison d’Or, entre deux croix de Bourgogne. Provenant de l’ancienne porte du Quai démolie au 19e siècle, cette pierre évoque la figure de Philippe le Beau (1478-1506). Duc de Bourgogne et comte de Namur, il était à l’époque l’héritier des possessions habsbourgeoises et bourguignonnes. Véritable fondateur de la dynastie, il était le père de Charles Quint. Il s’agit d’une des plus belles traces de l’appartenance de Bouvignes au comté de Namur sous l’Ancien Régime.

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Ancienne maison du marguillier

Rue Richier 29, 5500 Bouvignes, Belgique

Classement comme monument le 7 juillet 1976

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Richier. Celle-ci compte d’ailleurs plus d’une dizaine d’édifices classés au titre de monument. Ils affichent un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt un style classique plutôt ordonné. Dite aussi « maison de l’écolâtre », cette bâtisse était autrefois la résidence du marguillier. Celui-ci était membre du bureau du conseil de fabrique de la paroisse et était chargé de tenir les registres. Il tenait également le rôle d’enseignant dans le village comme l’indique l’autre nom de la maison. L’écolâtre était en effet l’ecclésiastique qui dirigeait l’école attachée à l’église. Située d’ailleurs en bordure de la rampe d’accès à l’église Saint-Lambert, cette bâtisse a été construite en 1708. De style traditionnel, elle compte deux niveaux de moellons de calcaire. La toiture est surmontée d’un petit clocheton. L’ensemble a bénéficié d’une restauration en 1989. À droite de cette demeure, dans la rampe d’accès à l’église, se trouve une ancienne dalle funéraire de style Renaissance. Figurant le défunt agenouillé devant un ostensoir, elle porte l’inscription suivante : « Cy devant gist Iean Mison, filz a Hubert Mison, eage de seize ans qui tespassa le 20e de iulletz 1600. Prie dieu pour son ame ».

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Maison du notaire de Bouvignes

Rue Richier 10-14, 5500 Bouvignes, Belgique

Classement comme monument le 20 janvier 1981

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractères, dans un style très homogène. Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Richier. Celle-ci compte d’ailleurs plus d’une dizaine d’édifices classés au titre de monument. Ils affichent un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. L’imposante maison du notaire s’étend sur trois numéros. Cette grosse bâtisse à double corps a été érigée au milieu du 18e siècle sur des bases plus anciennes. L’ensemble a été restauré en 1991-1993 et pourvu d’éléments modernes telles que des lucarnes et une tourelle. Cette modernisation est due aux architectes Houdé et Verleyen, qui travaillent depuis 1989 à la rénovation du centre de Bouvignes. En effet, en 1976, un concours d’architecture a été lancé conjointement par la ville de Dinant et le ministère de la Culture française et celui de l’aménagement du territoire et du logement. Les restaurations d’édifices anciens et classés ont débuté dans l’îlot « Moren », compris entre les rue Wéry et Barbier et se sont par la suite étendus à quelques édifices des rues Richier et Guiot.

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Tour de Crèvecœur et les ruines du château comtal

Bouvignes, 5500 Bouvignes, Belgique

Classement comme monument et comme site le 13 janvier 1977

Siège d’un habitat depuis la Préhistoire, le site de Bouvignes, en raison de son attrait stratégique indéniable, a de tout temps abrité des ouvrages défensifs. À partir du 10e siècle, l’appartenance de la localité au comté de Namur lui procure une position importante, principalement caractérisé par sa proximité avec sa rivale liégeoise, Dinant. Dès le 11e siècle est créée une ville nouvelle qui concentre son habitat autour de l’église. La forteresse de Crèvecœur est construite au 14e siècle pour répondre aux constructions liégeoises, mais c’est sous le règne de Charles Quint que son apogée est atteint. Le château est toutefois détruit par les troupes du roi de France Henri II en 1554 et ne s’en releva jamais. Le site est depuis lors progressivement abandonné avant d’être définitivement démantelé par les troupes de Louis XIV en 1672. Dominant la ville, ses ruines témoignent de l’importance défensive de la ville au Moyen Âge. L’ensemble, de plan plus ou moins triangulaire, comprend des murs d’enceinte entourés de fossés, une avancée en fer à cheval pourvue de canonnières et une tour carrée centrale. Cette dernière a été construite en 1321 par le comte de Namur à la suite du siège de la ville mené par le prince-évêque de Liège Adolphe II de la Marck. En contrebas se trouvent les ruines de l’ancien château comtal. De cet édifice bâti à la fin du 11e siècle non loin de l’église ne subsistent que quelques murs et des caves.

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Maison du peuple de Dinant

Place Patenier, 5500 Dinant

Classée comme monument le 27 février 2012

La maison du peuple de Dinant a été construite par l’architecte F. Brunfaut à l’initiative de la coopérative « Les Magasins généraux ». Elle est en fait la reconstruction de la première maison du peuple de la ville, inaugurée en 1897 et incendiée en 1914 lors de la Première Guerre mondiale.

Le bâtiment polychrome de style néomosan (briques rouges, pierre blanche, pierre de taille et moellons) s’élève au centre de la place Patenier. Les trois niveaux se distinguent par leurs percements. Le rez-de-chaussée est caractérisé par deux arcs cintrés qui permettaient l’accès au magasin (à gauche) et au café (à droite). Le premier étage, autrefois une salle des fêtes, est éclairé de trois baies à traverses et meneau. Ce niveau comporte également un balcon en pierre supporté par des consoles. Le second étage est percé de six fenêtres à meneau. Il est séparé de l’étage inférieur par une frise losangée polychrome. Le tout est surmonté d’une toiture en bâtière qui s’ouvre de lucarnes à croupes débordantes. Un seul élément originel subsiste à l’intérieur, la rampe d’escalier en fer forgé aux motifs géométriques.

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