Code postal
5500

 Jo Van Hove

Maison traditionnelle, rue Barbier n° 3

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. 

Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour les rues Barbier, Genard et Guiot, trois belles venelles du centre. Ces rues comptent quelques édifices affichant un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. 

La maison d’angle situé au no 3 de la rue Barbier a été élevée en pierre bleue et moellons de calcaire chaulés. Le gros œuvre remonte à la fin du 16e siècle ou au début du 17e siècle, comme l’indiquent quelques éléments de tradition gothique (cheminée du rez-de-chaussée, traces de structure en colombages à l’intérieur). La maison a été à diverses reprises remaniée au cours des 18e et 19e siècles. 

La maison voisine, située au no 5, est une extension de la première. Plus petite, elle a été construite dans le deuxième tiers du 18e siècle avec les mêmes matériaux. Toutes deux ont bénéficié d’une mesure de classement et ont ensuite été restaurées en 1992-1993 par les architectes Houdé et Verleyen, alors en charge d’un important chantier de rénovation urbaine dans le quartier.

Rue Barbier 3
5500 Bouvignes

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Classée comme monument le 26 février 1981

Institut du Patrimoine wallon

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Maison traditionnelle, rue Genard n° 12

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour les rues Genard et Guiot, deux belles venelles du centre. 

Ces rues comptent quelques édifices affichant un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. Cette maison relie ces deux rues, entre une cour et un jardin clos de murs. Il s’agit d’une importante demeure de style traditionnel. Elle a été construite en 1637 comme l’indique la date inscrite sur un écu situé au-dessus de la porte d’entrée. On y voit également les initiales M.A.B de Michel aux Brebis, propriétaire de la maison à l’époque.

Elle présente une façade de moellons de calcaire et briques chaulées, renforcée de chaînes d’angle et caractérisée par une imposante tourelle d’escalier. Celle-ci est coiffée d’une toiture pyramidale. Juste à côté se trouve une porte cochère aménagée au milieu du 18e siècle. Comme bien d’autres demeures du quartier, l’édifice a été restauré à la suite d’un grand plan de rénovation urbaine lancé conjointement en 1976 par la ville de Dinant et les autorités régionales. Cette bâtisse a été restaurée en 1993-1994 par les architectes Jaspard et Lambert.

Rue Genard 12
5500 Bouvignes

carte

Classée comme monument le 20 avril 1983

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Maison traditionnelle, rue Guiot N° 5

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. 

Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Guiot. Celle-ci compte quelques édifices affichant un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné.

La maison située au no 5 est une bâtisse traditionnelle de la première moitié du 17e siècle. Elle a toutefois été modifiée à plusieurs reprises par la suite. Le seuil de la porte est formé d’une pierre de remploi datée de 1737 et les fenêtres ont été refaites au 20e siècle.

Rue Guiot 5
5500 Bouvignes

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Classée comme monument le 20 décembre 1982

Institut du Patrimoine wallon

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Maison traditionnelle, rue Fétis n° 74

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Fétis. Celle-ci compte quelques édifices affichant un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. 

La maison située au no 74, à l’angle de la rue Guiot, est une belle bâtisse traditionnelle de la fin du 17e siècle. Érigée en moellons de calcaire peints, elle conserve un pignon qui, à l’origine, devait contenir des pans-de-bois, depuis lors refaits en brique. 

En face, les nos 71 à 81 constituent une enfilade de maisons néoclassiques de trois ou quatre niveaux. Celles-ci ont été reconstruites entre 1850 et 1855 suite à l’élargissement de la voirie mais conservent un gros œuvre du 18e siècle. Le remploi de deux portes de style classique aux nos 75 et 81 atteste de cet état de fait. 

Plus loin dans la rue, à hauteur du no 108, se trouve la chapelle Sainte-Marguerite. Située le long de la grand-route et entourée de rochers, il s’agit d’un petit édifice de style néoclassique érigé en briques peintes au 19e siècle. À gauche, dans la paroi rocheuse, est insérée une petite niche en calcaire, plus ancienne et ornée d’une coquille. Sur la base, on peut lire l’inscription suivante : « Passant, considérez les douleurs que j’ai souffert (sic) 1760 ».

Rue Fétis 74
5500 Bouvignes

carte

Classée comme monument le 27 mai 1982

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Maison traditionnelle, rue Fétis n° 68

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Fétis. Celle-ci compte quelques édifices affichant un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. 

La maison située au no 68, à l’angle de la rue de la Meuse, est de type traditionnel. Elle est une des plus anciennes du village et a été construite aux alentours de 1600. Le rez-de-chaussée est bâti en brique et moellons calcaires, sous un étage en pans-de-bois formé de croix de Saint-André. Le terme « pan-de-bois » doit être différencié de « colombage » avec lequel il est souvent confondu. Le colombage, venant du latin colomba signifiant poteau, indique un type d’ossature bien connu en France composé d’une suite de poteaux. Le mot pan-de-bois, plus général, est avant tout technique. Il s’agit d’un ensemble de pièces de charpente assemblées dans un même plan. Le tout est rempli de briques, de torchis, de plâtre… 

À partir du 17e siècle, ce type de construction est progressivement abandonné dans nos régions. Les maisons allient alors la brique et la pierre de taille. Cette maison est ainsi le témoin de la transition de l’architecture qui s’opère à cette époque. La bâtisse a par la suite été modifiée comme en témoignent la porte et les fenêtres du rez-de-chaussée, qui furent percées au 19e siècle.

Rue Fétis 68
5500 Bouvignes

carte

Classéet comme monument le 20 décembre 1982

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Tour Gossuin et vestiges des remparts de Bouvignes

Dès le 10e siècle, la ville fait partie du comté de Namur et se trouve à quelques encablures de Dinant, qui était alors une possession liégeoise. L’endroit devient une position stratégique et est fortifié à partir du 11e siècle avec l’édification d’un château. En 1213, le comte de Namur accorde des franchises et des privilèges aux habitants : Bouvignes devient la seconde ville du comté et le siège d’un puissant baillage. Ce territoire était soumis à la juridiction d’un bailli, officier comtal investi de fonctions très étendues dans les domaines administratif, judiciaire, financier et militaire. Au 13e siècle également, on entame la construction d’un rempart qui ceinture la ville du nord au sud. La place forte est sérieusement détruite par les troupes du roi de France Henri II en 1554 puis définitivement démantelée par les troupes de Louis XIV en 1672. La ville entame un long déclin mais garde son statut de chef-lieu de baillage. 

Bouvignes conserve de nombreuses traces de son prestigieux passé, parmi lesquelles la tour Gossuin. Également dégagée lors des fouilles archéologiques menées depuis 1994, cette tour semi-circulaire se situe au milieu d’un îlot d’habitation. Elle est située au centre d’une courtine qui se prolonge vers le mur latéral de la maison située au no 78 de la rue Fétis. L’ensemble a été construit en plusieurs phases du 14e au 16e siècle.

Rue Fétis
5500 Bouvignes (Dinant)

carte

Classée comme monument et site archéologique le 15 décembre 1999

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Porte Chevalier et vestiges des remparts de Bouvignes

Dès le Xe siècle, la ville de Bouvignes fait partie du comté de Namur et se trouve à quelques encablures de Dinant, qui était alors une possession liégeoise. L’endroit devient une position stratégique et est fortifié à partir du XIe siècle avec l’édification d’un château. En 1213, le comte de Namur accorde des franchises et des privilèges aux habitants : Bouvignes devient la seconde ville du comté et le siège d’un puissant baillage. Ce territoire était soumis à la juridiction d’un bailli, officier comtal investi de fonctions très étendues dans les domaines administratif, judiciaire, financier et militaire. 

Au XIIIe siècle également, on entame la construction d’un rempart qui ceinture la ville du nord au sud. La place forte est sérieusement détruite par les troupes du roi de France Henri II en 1554 puis définitivement démantelée par les troupes de Louis XIV en 1672. La ville entame un long déclin mais garde son statut de chef-lieu de baillage. 

Bouvignes conserve de nombreuses traces de son prestigieux passé, parmi lesquelles la porte Chevalier. Elle se situe au centre d’une zone archéologique fouillée à partir de 1994 et conservant d’intéressants vestiges du front nord des remparts médiévaux. Cette porte était autrefois une des deux entrées nord de l’enceinte, rappelée par un court pan de muraille du XVe siècle montant vers la tour de Crèvecœur et conservé sur 8 mètres de longueur. Cette tour est surmontée du parapet de l’ancien chemin de ronde et conserve un morceau de la courtine datée de 1505.

Rue Richier
5500 Bouvignes

carte

Classés comme monument et comme site archéologique le 15 décembre 1999

Institut du Patrimoine wallon

 Jo Van Hove

Maison traditionnelle, rue des Potiers n° 12

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue des Potiers. Située dans une propriété clôturée de murs, la maison située au no 12 est implantée perpendiculairement à la ruelle en pente.Il s’agit d’une importante habitation chaulée, en brique et pierre bleue, datant de la première moitié du 18e siècle, plus précisément d’avant 1738. 

Elle a été érigée sur un rez-de-chaussée-cave plus ancien. La porte d’entrée date pour sa part du 19e siècle ; elle a été percée dans le mur de clôture et donne accès à un passage couvert et à un escalier menant à l’étage. À ce niveau se trouve une seconde porte d’entrée, plus ancienne et entourée d’un linteau sculpté. Une belle façade a été préservée côté jardin et affiche quelques ancres en Y. Quatre lucarnes surmontées d’un épi décorent la toiture côté jardin. À l’arrière, contre et au-dessus du mur de clôture, se trouve une annexe construite en pans-de-bois. Un autre très bel exemple de ce type d’ossature est visible aux nos 4 et 6 de cette rue.

Rue des Potiers 12
5500 Bouvignes

carte

Classée comme monument le 20 avril 1982

Institut du Patrimoine wallon

 IPW

Maison traditionnelle, rue des Potiers n° 4-6

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue des Potiers. Sise perpendiculairement à la rue, la maison située aux nos 4 et 6 est un remarquable édifice du 16e siècle. 

Témoin des anciennes méthodes de construction, elle a conservé une façade en pans-de-bois et torchis, élevée sur un soubassement en pierre calcaire. Le terme « pan-de-bois » doit être différencié de « colombage » avec lequel il est souvent confondu. Le colombage, venant du latin colomba signifiant poteau, indique un type d’ossature bien connu en France composé d’une suite de poteaux. Le mot pan-de-bois, plus général, est avant tout technique. Il s’agit d’un ensemble de pièces de charpente assemblées dans un même plan. Le tout est rempli de briques, de torchis, de plâtre… 

À partir du 17e siècle, ce type de construction est progressivement abandonné dans nos régions. Les maisons allient alors la brique et la pierre de taille. Plusieurs exemples d’édifices en pans-de-bois ont toutefois été conservés en Wallonie, principalement dans les provinces de Liège, Luxembourg et Namur. D’autres exemples peuvent être admirés à Bouvignes, notamment dans les rues Richier et Fétis.

Rue des Potiers 4-6
5500 Bouvignes

carte

Classéecomme monument le 20 avril 1982

Institut du Patrimoine wallon

 Jo Van Hove

Maison traditionnelle, place du Baillage n° 24

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. 

Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la place du Baillage. Véritable cœur de la localité, celle-ci compte de très beaux édifices, la plupart des 17e et 18e siècles, dont plusieurs sont classés au titre de monument. 

Après les destructions causées par les troupes françaises au 16e siècle, la ville entame un lent déclin. Au début du 17e siècle, le château comtal se détache de la ville et des ordres religieux s’y installent. En 1672, Bouvignes devient peu à peu une ville ouverte avec le démantèlement de la forteresse et des remparts. De nouvelles constructions apparaissent, notamment place du Baillage et dans les rues environnantes. 

La maison située au no 24 est une bâtisse de type traditionnel de deux niveaux érigée dans la seconde moitié du 18e siècle. Comme la plupart des autres édifices de la localité, celle-ci a été élevée en briques et pierre bleue, matériaux traditionnels de la région à l’époque. Elle présente une haute toiture percée de trois belles lucarnes.

Place du Baillage 24
5500 Bouvignes

carte

Classée comme monument le 20 avril 1982

Institut du Patrimoine wallon