Mons

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7000

Ancienne abbaye de Saint-Denis en Brocqueroie

Rue Saint-Macaire, 7034 Mons (Obourg) Belgique

Classée comme monument le 21 août 1980

Dominant la localité et les tilleuls qui l’entourent, cet édifice de tradition gothique, en briques et pierre bleue, a été consacré en 1616. Il est constitué d’une simple nef terminée par un chevet à trois pans, jadis complétée d’un porche dont on ne peut déceler que les traces. Deux fenêtres cintrées et grillagées éclairent la nef et deux autres occupent les pans obliques du chevet. Une corniche en encorbellement sur dents-de-scie supporte enfin une toiture d’ardoises surmontée d’un clocheton hexagonal à croix fleurdelisée. Datant l’édifice, le linteau de la porte est sculpté aux armes de Henri de Buzegnies, abbé de Saint-Denis-en-Brocqueroie, dont dépendait jadis une bonne partie du territoire d’Obourg. Cet édicule rappelle ainsi la reconnaissance d’Henri de Buzegnies pour la guérison de sa sœur lors de l’épidémie de peste de 1615.

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Chapelle Saint-Macaire d'Obourg

Rue Saint-Macaire, 7034 Mons (Obourg) Belgique

Classée comme monument le 21 août 1980

Dominant la localité et les tilleuls qui l’entourent, cet édifice de tradition gothique, en briques et pierre bleue, a été consacré en 1616. Il est constitué d’une simple nef terminée par un chevet à trois pans, jadis complétée d’un porche dont on ne peut déceler que les traces. Deux fenêtres cintrées et grillagées éclairent la nef et deux autres occupent les pans obliques du chevet. Une corniche en encorbellement sur dents-de-scie supporte enfin une toiture d’ardoises surmontée d’un clocheton hexagonal à croix fleurdelisée. Datant l’édifice, le linteau de la porte est sculpté aux armes de Henri de Buzegnies, abbé de Saint-Denis-en-Brocqueroie, dont dépendait jadis une bonne partie du territoire d’Obourg. Cet édicule rappelle ainsi la reconnaissance d’Henri de Buzegnies pour la guérison de sa sœur lors de l’épidémie de peste de 1615.

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Ancienne abbaye de Bélian à Mesvin

Rue de Bélian 3 et chaussée de Maubeuge 451, 7022 Mons (Mesvin) Belgique

Classée comme site le 30 septembre 1981

L’entrée méridionale du village de Mesvin est signalée par la présence de prairies ceintes d’un mur de clôture en briques et pierre blanche du pays. Ces prairies et vergers servent de cadre aux anciens bâtiments de l’abbaye de Bethléem, dite de Bélian, fondée au XIIIe siècle par le chanoine de Saint-Germain de Mons, Gautier ou Wauthier Hard(o)uin. Cette fondation accueillera des religieuses augustines jusqu’en 1796.

Les bâtiments conventuels tels qu’ils ont traversé le temps se composaient d’une demeure classique de la seconde moitié du XVIIIe siècle, vestige du quartier de l’abbesse, aménagée en habitation de plaisance au début du XIXe siècle et réaménagée à la fin du même siècle. D’autres dépendances encore debout ont été englobées dans des bâtiments de ferme au XIXe siècle, transformés, à cette époque, en brasserie-distillerie. Certaines de ces anciennes dépendances ont depuis été transformées en habitations.

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Stèle commémorative "Le Coq" à Jemappes

Place du Coq ou Butte du Campiau, 7012 Jemappes
Belgique

Classée comme monument le 4 novembre 1976

Depuis 1890, l’idée de réaliser une commémoration de la bataille de Jemappes était dans l’air. Cette bataille, remportée par la jeune République française le 6 novembre 1792 sur les armées autrichiennes, avait permis la victoire de la République et, à terme, le rattachement de nos régions à la France. Un comité, dans lequel se trouvait Jules Destrée, fut constitué en mai 1909 et sélectionna le sculpteur arlonnais Jean-Marie Gaspar, le plus grand spécialiste de la sculpture animalière à l’époque. Le monument consiste en un obélisque de granit de 16 m de hauteur. À son sommet un coq en cuivre qui symbolise la puissance de la France révolutionnaire, tourné vers l’est, immense et aux lignes élégantes, se dresse vers le ciel, les ergots en bataille et le cou gonflé par le cri qu’il pousse. Il fut inauguré avec faste en 1911 en présence de quelque cent mille personnes. La sculpture fut détruite par les Allemands dès le 24 août 1914, et un nouveau coq réalisé par le sculpteur Charles Samuël fut installé sur l’obélisque en 1922. Épargné par la seconde occupation, il trône toujours en haut du monument, aujourd’hui au cœur d’une cité sociale.

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Château d'Havré

Chaussée du Roeulx 1101, 7021 Mons (Havré) Belgique

Classé comme monument le 15 septembre 1936

L’état de ruines qui le caractérise laisse difficilement percevoir l’ampleur d’un monument qui remonte aux XIVe et XVe siècles. Son histoire mouvementée mena à de larges reconstructions et adaptations au goût du jour, de la fin du XVIe au début du XVIIe siècle, jusqu’à créer cet ensemble ceinturé de larges douves irriguées par la Haine.

Un châtelet défendu par deux tours semi-circulaires permettait d’accéder à une cour en forme de trapèze limitée aux angles par trois tours carrées et une tour octogonale, au sud-est. Dite « tour d’Enghien », cette dernière, reposant sans doute sur des substructions plus anciennes, est coiffée d’un bulbe. Des courtines et une aile d’habitation, à l’est, reliaient ces tours. Revêtue d’éléments tirés de l’architecture Renaissance, l’aile d’habitation était séparée en deux par une chapelle polygonale. Cette aile et les tours surmontées de leurs cheminées en briques sont les seuls éléments encore partiellement debout. Une ferme du XVIIe siècle, disparue, occupait le flanc sud. Vendu en 1792, le château est racheté en 1807 par A. de Croÿ avant d’être laissé à l’abandon à la fin du même siècle. Il devient vers 1920 la propriété du chanoine Puissant qui le revend à la Province de Hainaut. En 1930 une grande partie des bâtiments s’écroule suite à l’affaissement du sol lors de travaux miniers.

L’asbl Les Amis du Château des Ducs d’Havré poursuit la consolidation du site depuis 1978. Une roseraie de 6 000 m2 a été créée en 1999-2000.

 

 Château d'Havré © IPW

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Château d'Havré © IPW

Chœur de l’église Saint-Martin d’Havré

Place d’Havré, 7021 Mons (Havré) Belgique

Classée comme monument (chœur)  le 26 novembre 1943

Remarquable par son chœur, cette église de style gothique hennuyer de la deuxième moitié du XVIe siècle dresse sa silhouette de pierre et de briques au fond de la place d’Havré. Elle est dominée par une tour en grès de quatre niveaux remontant au XIIIe siècle, surmontée d’une haute flèche octogonale. Un portail en arc brisé donne accès aux trois nefs réunies sous une même bâtière d’ardoises et au transept éclairé par de grandes fenêtres gothiques.

Seul élément protégé de l’édifice, le chœur est percé de trois fenêtres similaires à celles du transept et dispose d’un cartouche gravé dans le mur du chevet « Par C.P. de Croy, A° 1569 ». Les voûtes à croisées d’ogives en briques et nervures en pierre du chœur et du transept diffèrent de celles de la nef, refaites, comme les nefs latérales, au XVIIIe siècle. Une campagne globale de restauration eut lieu en 1904 sous la direction de l’architecte tournaisien  Constant Sonneville. L’édifice conserve en outre un riche mobilier de bois datant principalement du XVIIIe siècle.

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Chapelle Notre-Dame de Bon Vouloir à Havré

Rue E. Dewèze 97, 7021 Mons (Havré) Belgique

Classée comme monument le 4 octobre 1974 et abords classés comme site le 17 décembre 1991

La chapelle, édifiée entre 1625 et 1632 par les princes de Croÿ, seigneurs d’Havré, remplace un tilleul sur lequel était autrefois fixée une statuette de la Vierge. Accessible par une allée de tilleuls, l’édifice, en briques et pierre bleue sur un soubassement de grès, se compose d’une nef de trois travées et d’un chevet à pans, précédés d’un porche Renaissance à pilastres toscans. Celui-ci est doté d’un fronton brisé où domine la Vierge, elle-même surmontée, au-dessus du porche, par un cartouche aux armes des de Croÿ ainsi qu’un oculus. Élément remarquable, la corniche se compose de corbeaux de chêne à figures humaines. Un clocheton hexagonal et sa flèche surplombent la bâtière d’ardoises.

L’intérieur de l’édicule est coiffé d’une couverture en berceau lambrissé dont la charpente s’orne de têtes d’anges ou de sauriens. Celle-ci répond aux lambris de la nef qui encadrent des toiles de la seconde moitié du XVIIIe siècle relatant la vie de la Vierge ou les miracles qui se sont produits en ce lieu, ce dont témoignent de nombreux ex-voto des XVIIe et XVIIIe siècles. Y trouvant un écrin de qualité, le mobilier se compose notamment d’un autel Renaissance en marbres colorés, d’un jubé du XVIIe siècle à balustres et rinceaux ou encore de monuments funéraires en marbre des XVIIIe et XIXe siècles.

 

Chapelle Notre-Dame de Bon Vouloir à Havré - Guy Focant © SPW

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Chapelle Notre-Dame de Bon Vouloir à Havré - Guy Focant © SPW

Chapelle Saint-Antoine en Barbefosse à Havré

Impasse de la Chapelle, 7021 Mons (Havré) Belgique

Classée comme monument (avec un puits) et site (parcelle cadastrale englobant le chemin d’accès) le 25 juillet 1991

Protégée dans un creux dessiné au cœur du bois d’Havré, cette intéressante chapelle gothique perpétue le souvenir d’un ermitage dédié à saint Antoine, remplacé à la fin du XIVe siècle ou au début du XVe siècle par Gérard d’Enghien, seigneur d’Havré, qui souhaita faire ériger ce petit sanctuaire non loin de son pavillon de chasse. Il ne reste que peu de choses de l’édifice original, partiellement détruit sous Joseph II, sinon une nef de trois travées et un chevet à trois pans, en moellons de grès. Une sacristie quadrangulaire curieusement couverte d’une toiture en terrasse ornée de pots à feu Louis XVI lui est accolée. Le portail en anse de panier est élégamment encadré de colonnettes à chapiteaux à feuilles de chou reposant sur des bases prismatiques, un décor que dominent les armoiries des de Lattre de Bosqueau. Cinq baies gothiques dont une porte le symbole du tau de saint Antoine scandent les parois tandis qu’une corniche à modillons supporte la haute toiture en zinc à clocheton carré qui adopte, à l’intérieur, la forme d’un berceau. Les nervures du chœur reposent pour leur part sur des culots sculptés et forment l’écrin d’un mobilier qui s’échelonne du XVe au XVIIe siècle.

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Chapelle Notre-Dame de Moulineau

Rue d’Herchies 51, 7011 Mons (Ghlin) Belgique

Classée comme monument et site le 17 mars 1977

La chapelle actuelle, bâtie à l’emplacement d’un ancien ermitage commandité par Charles de Croÿ dans la première moitié du XVIIe siècle, adopte la forme d’un petit édifice en briques chaulées et pierre bleue sous une haute toiture d’ardoises à mince clocheton. La courte nef terminée par un chevet à trois pans est éclairée par plusieurs baies dont celle qui surmonte l’entrée. Détail intéressant qui s’ajoute aux chaînages d’angle irréguliers, les culots qui supportent les nervures des voûtes représentent des prophètes. Le mobilier se compose d’éléments décoratifs des XVIe et XVIIe siècles. La chapelle jouxte à présent une habitation du XIXe siècle dont les vestiges les plus anciens datent du XVIIIe siècle. Celle-ci a remplacé l’ancien ermitage qui communiquait jadis avec le modeste sanctuaire par une annexe en retour.

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Orge de l'église Saint-Remi à Cuesmes

Place de Cuesmes, 7033 Mons (Cuesmes) Belgique

Classé le 28 juillet 1989

Achevé en 1857, l’orgue de la firme Merklin-Schütze et Cie relève d’un don de l’ancienne commune de Cuesmes. Ce don initial a été doublé, après le premier conflit mondial, d’une révision globale, financée par les Charbonnages du Levant. Fait intéressant à signaler, il est resté dans son état originel, si on excepte quelques modifications mineures réalisées à la fin du XIXe siècle par un facteur indéterminé. Relativement compact, le buffet, simplement décoré de volutes de tailles variées, possède une façade où se détachent trois tourelles encadrées de plates-faces.

Démonté avant la démolition du lieu de culte et entreposé dans l’église Saint-Martin de Jemappes en 1989, il a réintégré depuis un écrin d’allure résolument contemporaine, inauguré en 1996 à l’emplacement de l’ancien édifice néoclassique du milieu du XIXe siècle.

 

Église Saint-Remi à Cuesmes - F. Dor © SPW

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Église Saint-Remi à Cuesmes - F. Dor © SPW

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