Mons

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7000

Maison Van Gogh à Cuesmes

Rue du Pavillon 3, 7033 Mons (Cuesmes) Belgique

Classée comme monument le 24 décembre 1958

Cette modeste maison ouvrière du XIXe siècle, somme toute banale avec ses façades de briques et sa toiture de tuiles, fut le lieu de résidence de Vincent Van Gogh d’août 1879 à octobre 1880. Menacée en raison de son mauvais état, l’habitation, dite aussi maison du Marais, est sauvée dans les années 1970 avant d’être réhabilitée de 2005 à 2007 pour abriter le musée Van Gogh. On peut notamment y admirer « Les Bêcheurs » (1880), dessin au fusain réalisé à Cuesmes par l’artiste qui se révéla réellement en tant que tel durant son séjour dans le Borinage.

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Anciens abattoirs de Mons

Rue de la Trouille, 17 et place de la Grande Pêcherie, 7000 Mons Belgique

Classés comme monument le 2 décembre 1985

Érigé entre 1850 et 1854 par l'architecte Charles Sury et en activité de 1855 à 1984, ce vaste ensemble disposé autour d’une cour pentagonale gardée par deux pavillons quadrangulaire se trouvait à l’origine en bordure de la Trouille, dans un quartier alors dévolu à la pêche. Les différents corps de bâtiments d’un seul niveau, rythmés à intervalles réguliers par des avant-corps ou un porche, qui ne sont pas sans rappeler d’autres types d’édifices, font un très large usage de la brique, sur laquelle se détachent des éléments de pierre bleue tels que colonnes, encadrements de fenêtres cintrées ou circulaires, arcatures, etc.

Restaurés à partir de 1988 et accessibles au public depuis 2006, les anciens abattoirs ont pour vocation d’accueillir des manifestations et expositions temporaires consacrées à la création plastique contemporaine, ce que permettent ces très grands volumes. L’édifice principal, une grande halle, s’étend en effet sur un seul niveau de 70 mètres de long pour 10 mètres de large. L’étable et le frigo, abritent l’asbl World Craft Council Belgique francophone dédiée aux arts appliqués et l’asbl Transcultures qui cible les arts numériques.

 

Anciens abattoirs de Mons - G. Focant © SPW

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Anciens abattoirs de Mons - G. Focant © SPW

Hôtel de maître, rue de Telliers, 20

Rue des Telliers, 20
7000 Mons

Classé comme monument et site (jardin) le 10 juin 1982

Cet hôtel de maître, entre cour et jardin, est daté de 1763 par un chronogramme. Il s’agit d’une grande demeure classique et homogène dont le plan en U se développe parallèlement à la voirie.

Le corps d’entrée présente deux niveaux de cinq travées enduites au XIXe siècle. Les percements sont caractérisés par des linteaux bombés au rez-de-chaussée et d’autres droits à l’étage. Le centre est occupé par un haut portail cintré Louis XVI, coiffé en toiture d’une lourde corbeille de fleurs sur un haut socle encadré de volutes. Au revers du bâtiment, la remise à voiture est rythmée par trois arcades séparées par des pilastres portant un cintre sous lequel s’inscrit une petite baie. Doublé d’une aile assez semblable, le logis en double corps de deux niveaux séparés par des bandeaux à ressauts occupe le fond de la cour. Un encadrement en pierre moulurée à linteau bombé caractérise l’ensemble des baies. La façade arrière est de même type mais plus importante : les trois niveaux de sept travées sont marqués par un avant-corps central semi-hexagonal. L’ensemble est coiffé d’une bâtière assez aigüe d’ardoises.

Le jardin enclos se présente, depuis la fin des années 2000, sous la forme de massifs structurés qui abritent une collection de rosiers. Une treille le sépare d’un potager aménagé dans des bacs surélevés. Il fait partie des Jardins ouverts de Belgique.

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Immeuble, rue des Sœurs noires, 8

Rue des Sœurs noires, 8
7000 Mons

Classé comme monument le 1er juin 2004

Cette demeure classique à double corps du dernier tiers du XVIIIe siècle occupe le fond d’un jardin. Un soubassement appareillé porte deux niveaux de cinq travées au rythme ample. La travée centrale, précédée d’un perron, abrite une porte surmontée d’un linteau à guirlandes rampantes et mascaron. Celle-ci est en outre bordée d’étroits pilastres à refends, sous un entablement dont le larmier repose sur des consoles ornées de chutes. Une porte-fenêtre de même type mais dotée d’une clé feuillagée et de pilastres évidés dont l’abaque s’intègre à l’entablement la surmonte directement. Les hautes fenêtres présentent un encadrement mouluré en léger relief et un linteau bombé. Un entablement assez simple, percé de boulins et sommé d’une corniche fort saillante précède une toiture mansardée éclairée de trois lucarnes à fronton courbe. Quelques remaniements sont visibles : fenêtres raccourcies et porte de garage percée dans le soubassement. Une annexe plus basse mais de même caractère, probablement tardive, se greffe sur la partie droite de cette façade. La façade arrière utilise le même répertoire décoratif mais se distingue par le traitement en avant-corps des travées centrales.

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Caserne major Sabbe

Rue des Sœurs Noires 4a, 7000 Mons Belgique

Classée comme monument le 27 juillet 1983

Connu également sous le nom de caserne Guillaume, ce complexe construit entre 1824 et 1827 par l’architecte et ingénieur Rémi de Puydt, constitue le témoignage d’architecture militaire du régime hollandais le plus significatif de Belgique. Il sera rebaptisé « caserne major Sabbe » après la Première Guerre mondiale et connaît, dans l’Entre-Deux-Guerres, une phase de travaux qui en remodèle l’intérieur. Ce qui était toujours une caserne est peu à peu abandonné après 1945 et les locaux utilisés au gré de différentes affectations.

Cet imposant ensemble se compose d’ailes agencées autour d’un espace central formant un rectangle de quatre niveaux dont la superficie dépasse l’hectare avec ses 50 m de façade et 100 m de profondeur. Un portique monumental permet de rejoindre la cour intérieure par trois imposantes baies cintrées qui répondent aux arcades qui animent le rez-de-chaussée des façades donnant sur celle-ci. De minces fenêtres cintrées accentuent, sur trois étages, cette verticalité, contrebalancée par les bandeaux de pierre qui séparent les niveaux de briques recouvertes d’un badigeon jaune pâle.

Le complexe, restauré par la Fédération Wallonie-Bruxelles entre 1993 et 1995 en limitant drastiquement les interventions contemporaines sur les parties classées (cloison en verre dans les arcades, fenêtres de toit, badigeon, restauration des châssis d’origine peints en bordeaux), abrite depuis le Carré des Arts, à vocation culturelle. Il accueille dorénavant des événements et festivals ainsi, entre autres, que l’École supérieure des Arts de la Fédération Wallonie-Bruxelles ou la chaîne de télévision Télé Mons-Borinage.

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Ancien couvent des Carmes déchaussés

Rue des Sœurs Noires 4, 7000 Mons Belgique

Classé comme monument le 19 juillet 1984

Actuellement occupé par des bureaux, cet ancien couvent, initialement établi à la Croix-Place en 1674, dans l’ancien hôtel des seigneurs d’Havré, fut reconstruit à partir de 1701 et supprimé à la Révolution française.

La façade classique compte deux parties distinctes. Celle de droite est caractérisée par la verticalité des trumeaux rehaussés de pilastres toscans aux rez-de-chaussée et ioniques à l’étage. Quant au portail, bordé d’un double rang de claveaux simulés, il est frappé d’une lourde clé en console et couronné d’un larmier mouluré. À gauche, le rez-de-chaussée est de style classique montois, avec des baies à linteau incurvé. Les fenêtres de l’étage sont semblables à celles de droite, à l’exception des pilastres qui font ici défaut. Une toiture unique à la Mansart éclairée de lucarnes surmonte l’ensemble.

Les façades arrière sont de type tournaisien et habillent un plan en U. Les deux niveaux sont soulignés de bandeaux à hauteur des seuils et sous une corniche refaite.

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Ancien couvent des Sœurs noires de Mons

Rue des Sœurs Noires, 2
7000 Mons

Classé comme monument  le 13 novembre 1987

Établie à l’origine au béguinage de Cantimpret, cette congrégation hospitalière et enseignante s’implanta en 1498 rue des Juifs, devenue en partie rue des Sœurs Noires. De nombreuses fois détruit, il ne reste de l’ensemble originel que deux chapelles, consacrées toutes deux au XVIIe siècle.

La chapelle de Sainte Marie-Madeleine, édifiée en briques et pierre en 1586, se compose d’une nef unique terminée par un chevet à trois pans. Les trois baies côté rue ont été murées et cette même façade ravalée au XVIIIe siècle. Elle est épaulée, tout comme le chœur, de contreforts en briques. Jouxtant celle-ci, la chapelle du couvent, consacrée en 1516, présente une disposition similaire, égayée de fenêtres à remplages gothiques. La bâtière domine celle de la chapelle Sainte Marie-Madeleine de son campanile bulbeux daté de 1715.

Les bâtiments conventuels, plus tardifs et répartis autour d’un cloître, se composent entre autres d’une aile classique bâtie en 1749 dans le prolongement de la chapelle Sainte Marie-Madeleine. Construite en briques et pierre sur deux niveaux nettement séparés, cette façade montre un élan vertical marqué. Un portail cintré de style Louis XIV tardif à clé en console occupe la première travée de cette aile. Il est encadré de pilastres à chapiteau composite supportant un entablement coiffé d’une fenêtre cintrée bordée d’ailerons et de pots à feu et surmontée d’un fronton triangulaire. Un pan coupé fait la liaison avec la longue aile de type tournaisien du milieu du XVIIIe siècle située rue du Grand-Trou-Oudart.

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Habitation, rue des Sœurs grises, 11

Rue des Sœurs grises, n°11
7000 Mons

Classée comme monument le 23 mars 1976

Cette intéressante façade juxtapose, à gauche, une maison du XVIe siècle et autre du XVIIIe siècle, à droite. La façade gothique en pierre bleue montre deux niveaux de deux travées surmontées d’arcatures d’encorbellement. Le soubassement appareillé est percé d’une entrée cavée qui jouxte une porte surmontée d’une baie d’imposte à encadrement mouluré retombant sur des congés. Les fenêtres de l’étage sont dotées de croisées de pierre tandis que celle du rez-de-chaussée conserve ses montants moulurés sur bases prismatiques. La façade de deux niveaux en briques et pierre bleue qui lui fait suite est de type tournaisien. Elle témoigne de modifications au niveau des percements ou du soubassement appareillé, repris. Élément intéressant, les linteaux sont en pierre au rez-de-chaussée et en bois à l’étage. Une même corniche composée de corbeaux en doucine fait la jonction avec la bâtière unique.

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Maison Gossuin et son parc

Rue Samson 25, 7000 Mons Belgique

Classée comme site le 21 novembre 1976

Le parc de la maison Gossuin constitue un îlot de verdure à mi-chemin entre la collégiale Sainte-Waudru et la Grand-Place. Cet espace vert abrite un ancien hôtel particulier, devenu le siège d’une banque, construit dans la seconde moitié du XIXe siècle et constitue un des espaces verts importants de l’intra-muros montois.

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Ancienne Banque nationale à Mons

Square Roosevelt, 12
7000 Mons

Classé comme monument le 2 septembre 1994

Construit dans la seconde moitié du XIXe siècle (1892) par l’architecte De Rycker, cet immeuble a été le siège de la Banque nationale de Belgique. Sur soubassement en pierre bleue, l’édifice, de plan en L, s’élève sur deux niveaux marqués par des cordons moulurés et saillants. Les deux façades en briques et pierres bleues sont formées de trois et six travées. La travée principale de la façade la plus courte est mise en évidence par l’ajout d’un balcon. Les baies du premier étage sont surmontées de linteaux à triglyphes et métopes. À cela s’ajoutent des frontons triangulaires et brisés ornés de blasons, cornes d’abondances, etc. L’immeuble est couvert de deux toitures en bâtières d’ardoises percées chacune d’une lucarne. Le bâtiment est actuellement occupé par le musée François Duesberg autrement nommé le musée des Arts décoratifs de Mons et abrite une importante collection de pendules aux thèmes exotiques, des bronzes dorés, faïences, gravures, porcelaines, orfèvreries, etc.

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