Mons

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7000

Ancien couvent des Ursulines à Mons

Square F. Roosevelt, 7-11
7000 Mons

Classé comme monument le 30 septembre 1980

Établie définitivement en 1648, la congrégation enseignante des Ursulines acquiert ou fait construire divers bâtiments de 1659 à 1662. De nouvelles constructions viennent s’y ajouter durant la première moitié du XVIIIe siècle. Dépouillées en 1798, les religieuses réintègrent leurs biens en 1803.

Précédant la chapelle qui la domine, la longue façade à rue s’élève sur deux niveaux couronnés d’une bâtière d’ardoises à lucarnes. Composée de briques badigeonnées, pierre blanche et bleue, elle est percée d’un portail à refends. La chapelle est un édifice mononef de quatre travées et chevet à trois pans complété d’une tourelle à lanternon bulbeux. Le portail monumental, plaqué contre la première travée, est décoré de pilastres corinthiens jumelés entourant un arc cintré à clef à volute, sous un fronton courbe mouluré portant le chronogramme de 1711. La façade en briques et pierre blanche est ouverte d’une grande baie cintrée, d’oculi et de trous de boulins. Une bâtière d’ardoises percée de lucarnes et d’un clocheton octogonal à lanternon à claire-voie couronne l’édifice.

L’école des religieuses occupant à présent d’autres locaux, les bâtiments conventuels sont dévolus au logement. La chapelle est amenée à devenir le lieu de conservation du patrimoine communal montois sous le nom d’Artothèque. Elle sera à la fois un centre de réserve, de recherche, de restauration et d’étude du patrimoine rassemblant les collections qui ne seront pas exposées de façon permanente dans les autres sites muséaux. Le rez-de-chaussée sera en permanence accessible au public.

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Pavillon, rue Terre du Prince

Rue Terre du Prince (à l’arrière du 7, rue de la Réunion), 7000 Mons Belgique

La rue Terre du Prince conserve encore une partie de l’enceinte comtale, dénommée mur de Baudouin (classée comme monument le 22 octobre 1973).
Pavillon classé comme monument le 18 octobre 1955

Ce pavillon de calcaire entièrement travaillé donnant sur la rue Terre du Prince se situe sur la terrasse du jardin d’un ancien hôtel particulier du XIXe siècle, sis rue de la Réunion, 7. De forme quadrangulaire, il se compose de piliers sur trois côtés, supportant une toiture à balustrade ajourée tout comme celles qui séparent les supports. La décoration offre une allure éclectique avec ses éléments qui rappellent les remplages gothiques ou les candélabres d’inspiration Renaissance.

 

Pavillon, rue Terre du Prince - F. Dor © SPW

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Pavillon, rue Terre du Prince - F. Dor © SPW

Maison, rue de Quatre Fils Aymon, 14-16

Rue des Quatre Fils Aymon, 14-16
7000 Mons

Classée comme monument le 30 mai 1989

Cet ancien hôtel de maître remonte à la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Il comprend un vaste bâtiment de type tournaisien, perpendiculaire à la rue, ainsi qu’une aile basse de même type, de part et d’autre d’un portail en léger retrait, ouvert sur une vaste cour. Le portail cintré à refends à crossettes est couronné d’un fronton courbe. Il est flanqué de retours concaves en briques accueillant un panneau central en pierre. Ceux-ci sont surmontés d’un encadrement de pierre à ailerons décorés de guillochages qui rejoignent le fronton central. Portail et retours sont encadrés de refends.

Dans la cour intérieure, une imposante façade de deux niveaux de sept travées au rez-de-chaussée et six à l’étage se dresse sur un soubassement appareillé. L’intérieur est accessible par une porte Louis XVI précédée d’un haut et large emmarchement. La face latérale, longeant la rue, comprend deux niveaux de quatre travées caractéristiques du type tournaisien. Ses deux travées droites sont coiffées d’une toiture en pavillon suivie d’une bâtière plus basse à croupe. L’édifice se poursuit, à gauche et légèrement de biais, par quatre travées de même type. Une aile d’un seul niveau de cinq travées basses sur une assise appareillée, complète cet ensemble, à droite du portail.

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Immeuble, angle des rues des Quatre Fils Aymon et de Nimy, 43

Rues des Quatre Fils Aymon, 1 et de Nimy, 43
7000 Mons

Classé comme monument le 9 octobre 1990

Cette maison d’angle remonte au dernier tiers du XVIIIe siècle. La façade la plus intéressante donne sur la rue de Nimy et présente un rez-de-chaussée en pierre bleue sur un soubassement appareillé. Elle est percée de fenêtres en arc surbaissé dont l’encadrement à refends et crossettes est frappé d’un mascaron. Un entablement mouluré sépare le rez-de-chaussée de l’étage. Ce dernier est percé de baies dotées de jambages moulurés surmontées d’un linteau droit rehaussé d’une agrafe. Un entablement lisse souligné d’un cordon précède une toiture mansardée percée d’une lucarne à fronton courbe.

L’entrée s’effectue par la rue des Quatre Fils Aymon, au sein d’une simple façade en briques. Six travées de type tournaisien de la première moitié du XVIIIe siècle y sont prises entre un rez-de-chaussée transformé où subsistent deux percements murés et un troisième niveau rehaussé. La façade se prolonge à droite par un mur de clôture percé d’un large portail de type tournaisien en cintre surbaissé.

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Cimetière communal de Mons

Chemin de la Procession 397, 7000 Mons Belgique

Monuments funéraires caractéristiques classés comme monument et partie ancienne du cimetière créée en 1784 comme site le 8 avril 1993

Le cimetière de Mons, ouvert dès sa création à toutes les confessions, est implanté en 1784 sur le versant méridional du mont Saint-Lazare. Il remplace dès lors les cimetières entourant les différentes églises paroissiales. Conçu comme un parc qui abrite d’ailleurs de nombreux arbres remarquables, il s’ouvre sur un portail néoclassique érigé en 1837. Celui-ci n’est autre que la copie conforme du portail du cimetière du Père Lachaise à Paris, dont il reprend la symbolique. Ce cimetière reflète, au travers de la hiérarchisation des parcelles le long de ses allées sinueuses, la société montoise de l’époque ainsi que son évolution. Les monuments proposent un large éventail typologique, de la simple croix aux chapelles funéraires, sans oublier quelques exemples aux formes particulières, érigés la plupart du temps en pierre ou parfois en fonte, dans les styles classique, néoclassique, néogothique ou encore Art déco.

 

Cimetière communal de Mons © IPW

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Cimetière communal de Mons © IPW

Halle des Pelletiers

Rue de la Poterie, 2
7000 Mons

Classée comme monument  le 2 décembre 1959

Considérée à tort comme l’ancienne halle des Pelletiers, cette habitation en briques et pierre bleue est composée de deux parties : un élément en saillie repris au XVIIIe siècle sur une base du XVIe siècle, à droite, et un autre, en retrait, de type tournaisien, également du XVIIIe siècle.

Les deux niveaux de la partie droite reposent sur un haut soubassement à angle coupé sous un encorbellement mouluré. Ce niveau est accessible par une entrée cavée surmontée d’un arc en anse de panier. Les niveaux supérieurs, de style classique, font un large usage de la pierre et présentent de grandes fenêtres à linteau clavé. La façade donnant sur la rue des Clercs montre notamment une grande baie modernisée sous une triple arcature d’encorbellement à tympan de briques en épis, au-dessus de laquelle s’ouvrent des fenêtres qui pourraient remonter au XVIIe siècle. Des lucarnes rythment la toiture. L’aile gauche montre deux niveaux de type tournaisien sur un soubassement en pierre, séparés par un bandeau prolongeant les seuils des baies. La porte cintrée est accessible par quelques marches et surmontée d’une rose sculptée (remploi du XVIe siècle). Un pan coupé fait la jonction avec la façade tournée vers la rue de la Poterie. Une corniche à corbeaux en doucine supporte la toiture percée de lucarnes.

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Maison, rue du Parc, 32

Rue du Parc, 32 (à droite)
7000 Mons

Classée comme monument le 19 avril 1982

Construite dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, cette façade de briques et pierre de deux niveaux de trois travées alterne un rez-de-chaussée de style classique montois et un étage de type tournaisien. Bâti entièrement en pierre sur un soubassement appareillé, le rez-de-chaussée est entièrement travaillé en refends. La porte comme les baies, abaissées et dotées d’un seuil en saillie, sont surmontées d’un linteau à panneaux de pierre et clé plate. Les fenêtres de l’étage supérieur, encadrées de jambages alternés et surmontées d’un arc surbaissé, sont précédées d’allèges à panneaux de pierre sur champ de briques. Des panneaux de briques également précèdent la rangée de corbeaux qui supportent une toiture en bâtière percée d’une lucarne à fronton triangulaire. L’édifice a été restauré et réhabilité au début des années 1980 en logements pour étudiants.

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Maison, rue du Parc, 28

Rue du Parc, 28
7000 Mons

Classée comme monument le 19 avril 1982

Cette habitation, de style tournaisien, alternant briques et bandeaux de pierre, a été construite dans la première moitié du XVIIIe siècle comme l’indique la date de 1735 inscrite sur la clé de la porte cochère cintrée qui occupe la partie droite du rez-de-chaussée. De proportions trapues, cette façade se compose d’un soubassement appareillé en pierre et de deux niveaux de trois travées en briques et pierre, bordées de chaînages en matériaux alternés. L’horizontalité de la façade est accentuée par des bandeaux qui reposent sur les arcs surmontant les fenêtres ou lient les seuils entre eux. Ceux-ci délimitent des allèges de briques décorées de cartouches écornés. Une corniche à corbeaux supporte une bâtière percée d’une lucarne. Une construction de deux travées de même style, quoique plus simple, vient se greffer à gauche de la façade principale. Cet ensemble a été restauré et réhabilité au début des années 1980 en logements pour étudiants.

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Maison, rue du Parc, 24

Rue du Parc 24, 7000 Mons Belgique

Classée comme monument le 19 avril 1982

Cette vaste habitation d’angle de la seconde moitié du XVIIIe siècle, s’inscrit dans la continuité typologique de la place du Parc. On y retrouve le soubassement appareillé de pierre et les deux niveaux de briques séparés par des bandeaux sous une toiture d’ardoises. Le bâtiment a bénéficié, comme d’autres habitations de la rue du Parc, d’une restauration réalisée en 1982 par un même trio d’architectes.

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Ancien puits de la place du Parc

Place du Parc, 31 (à droite)
7000 Mons

Puits classé comme monument le 10 novembre 1955
Place classée comme site (trottoirs compris) le 26 juillet 1977, extension du site à la rue des Fillettes le 22 juillet 1981

Œuvre du sculpteur A. Fonson, ce puits en pierre bleue, initialement dressé au Marché-aux-Poulets, jadis dénommé Marché-aux-Poissons, porte le millésime de 1776. Celui-ci prend la forme d’un haut pilier triangulaire à pans coupés et panneaux incurvés. L’eau jaillissait de cracheurs à masque léonin situés dans la partie inférieure de chaque face, au-dessus d’une vasque incurvée. En 1825, la statue de saint Pierre, patron des poissonniers, a été remplacée par un vase. L’ensemble a été restauré en 1926.

Aménagée dans le premier tiers du XIXe siècle, la place du Parc dessine un pentagone irrégulier reconnu pour ses qualités urbanistiques, qualités qui s’appliquent également à la rue des Fillettes. Elle accueille notamment un monument aux morts de la première moitié du XXe siècle ainsi qu’un monument commémoratif dédié à Antoine Clesse, poète et chansonnier wallon, dû en 1908 au sculpteur J. Dubois.

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