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5000

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Immeuble, rue Lelièvre, 24

Cette maison de style traditionnel remonte à la première moitié du XVIIIe siècle. 

Très soignée, elle présente un soubassement en grand appareil et une façade ordonnée symétriquement : de chaque côté, s’avance légèrement une travée inscrite entre deux pilastres. Ceux-ci sont formés de deux cordons plats enserrant un panneau s’amortissant dans la corniche.

La porte confère un caractère plus classique à cette façade : elle possède un encadrement mouluré à listel et est surmontée d’une baie d’imposte, sous une corniche en forte saillie. 

La toiture d’ardoises à la Mansart est ouverte de trois lucarnes, dont une plus importante située dans l’axe de l’avant-corps.

Rue Lelièvre 24
5000 Namur 

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Classé comme monument le 4 novembre 1977

Institut du Patrimoine wallon

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Immeuble, rue Lelièvre n° 2

Cette maison traditionnelle de plan carré couverte d’un crépi est datée en façade principale ANNO et 1710 sur deux cartouches aux deuxième et troisième étages. 

Le rez-de-chaussée est en outre agrémenté d’une belle enseigne « À la maison blanche » représentant une habitation de l’époque. 

Comme très souvent, certaines baies et la porte dans l’angle datant du XIXe siècle ont été remaniées, à l’instar de la porte et de la travée de fenêtres de la façade en retour. 

La baie à meneau au sommet est en revanche d’origine. 

La façade arrière est plus traditionnelle : elle présente en effet des fenêtres à croisée et une frise dentelée. Les cordons d’angle, la corniche et les lucarnes sont du XIXe siècle.

Rue Lelièvre 2
5000 Namur

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Classé comme monument le 26 mai 1975

Institut du Patrimoine wallon

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Porte refuge de l'ancienne abbaye de Floreffe, à Namur

Ce portail constitue l’unique vestige du refuge de l’abbaye de Floreffe, reconstruit par  l’abbé de Severi dans le but de remplacer l’entrée auparavant située non loin de la Halle al Chair (rue du Pont), jugée trop étroite et nauséabonde. 

Le portail, daté de 1647, est apparenté au style baroque de l’église Saint-Loup. Celui-ci présente des bossages formés de refends et crossettes et est percé obliquement en anse de panier. Pris dans le décor, deux pilastres supportent l’entablement sur lequel se détache la corniche profilée. Le sommet de celle-ci dessine une logette où s’inscrit le cartouche à coins incurvés et millésimé. Posée sur l’entablement, une niche à coquille encadrée de deux colonnettes à bandeaux se termine en cul-de-lampe. Elle abrite une statue de la Vierge, moulage de l’œuvre disparue du sculpteur Georges Hanicq, exécutée en 1650. Cette niche est surmontée d’un grand cartouche frappé des armes de l’abbé et de l’abbaye. Surmontant le tout, un fronton à ressauts est appuyé sur deux consoles à grotesques.

Le portail bénéficia d’une restauration en 1953, suite aux dégâts du bombardement de 1944 qui avaient entraîné la perte des autres bâtiments du refuge. Les deux ailerons cantonnant la partie supérieure de l’édifice en sont notamment le fruit.

Rue de Gravière 2
5000 Namur

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Classé comme monument le 14 juin 1951

Institut du Patrimoine wallon

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Immeuble, rue Grandgagnage n° 7

Restauré par Roger Bastin à qui l’on doit de nombreux édifices du quartier universitaire namurois, le n° 7 de cette rue est une maison classique de deux niveaux de la seconde moitié du XVIIIe siècle, en briques et pierre bleue. 

Ses six travées en façade se distinguent par la présence de fenêtres à linteau bombé à clé bordées de queues de pierre à mi-hauteur des piédroits. 

Le bâtiment disposait à l’origine de deux portes, l’une mise en valeur par des montants à refends répondant aux pilastres d’angle et traverse chantournée, l’autre plus simple, aujourd’hui transformée en fenêtre.

Rue Grandgagnage 7
5000 Namur 

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Classé comme monument le 29 décembre 1978

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Immeuble, rue Grandgagnage n° 2b et 4

Cet hôtel de maître, dit hôtel Huart, est dû à l’architecte-entrepreneur Hubert Pétiaux qui le bâtit pour lui-même durant la première moitié du XVIIIe siècle.

La partie principale de la façade se compose de cinq travées semblables dont celle du centre se détache en très légère avancée. Cette dernière est occupée depuis le XIXe siècle par une porte à linteau droit et, à l’étage, par une porte-fenêtre à encadrement mouluré. Celle-ci s’ouvre sur un balcon, porté par des consoles à volutes. 

Outre ces cinq travées, le bâtiment en inclut une supplémentaire à droite, sensiblement plus basse. Cette annexe cimentée, comprenant un porche et un étage, est souvent, de par son traitement, liée à l’immeuble voisin. 

Portant, les baies montrent une forte unité avec le n° 4 dont elle constitue clairement le prolongement.

Rue Grandgagnage 2b et 4
5000 Namur 

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Classés comme monument le 8 mai 1980 (n° 2b) et le 20 octobre 1978 (n° 4)

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Immeuble, rue Grandgagnage n° 2a

Cette maison en briques et pierre bleue date du deuxième quart du XVIIIe siècle, bien que sa devanture commerciale en bois sise rue de Bruxelles, si reconnaissable, n’existe que depuis le début du XXe siècle.

Les trois niveaux de cette façade sont clairement séparés par des cordons entre lesquels se détachent les baies jadis à croisée ou à meneau. 

Une corniche moulurée en pierre supporte une toiture à la Mansart. 

Relativement profonde, la façade latérale cimentée, située rue Grandgagnage, comporte sept travées percées de baies aux linteaux variés. 

Deux portes perçaient jadis le rez-de-chaussée, avant que celle de gauche ne soit transformée en fenêtre.

Angle des rues Grandgagnage 2a et de Bruxelles 71
5000 Namur

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Classé comme monument le 8 mai 1980

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Église Saint-Joseph de Namur (ancienne église conventuelle des Carmes)

À l’angle des rues de l’Évêché et du Séminaire s’élève une belle maison traditionnelle de plan pentagonal à trois niveaux de briques et pierre bleue rythmés de grandes ancres. Sa construction remonte au XVIe siècle, du moins pour la partie basse en moellons de calcaire de la façade latérale. De cette époque ne subsistent qu’un soubassement à larmier et une porte en plein cintre à blason muet et aux moulures reposant sur des culots à tête humaine, abimés. Une inscription de B. Lambrecht y commémore la canonisation en 1969 de Julie Billiart, fondatrice des Sœurs de Notre-Dame, arrivée en 1808. 

La bâtisse a été reconstruite au début du XVIIe siècle avec de larges baies à croisée parfois jumelées, ou à traverse. La corniche de pierre en quart-de-rond forme un linteau pour les petites fenêtres de l’étage supérieur. Au-dessus, on peut apercevoir les lucarnes et la bâtière d’ardoises.

Rue de l’Évêché 5
5000 Namur

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Classée comme monument le 5 septembre 1978

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Immeuble, rue de l'Évêché n° 5

À l’angle des rues de l’Évêché et du Séminaire s’élève une belle maison traditionnelle de plan pentagonal à trois niveaux de briques et pierre bleue rythmés de grandes ancres. 

Sa construction remonte au XVIe siècle, du moins pour la partie basse en moellons de calcaire de la façade latérale. De cette époque ne subsistent qu’un soubassement à larmier et une porte en plein cintre à blason muet et aux moulures reposant sur des culots à tête humaine, abimés.

Une inscription de B. Lambrecht y commémore la canonisation en 1969 de Julie Billiart, fondatrice des Sœurs de Notre-Dame, arrivée en 1808. 

La bâtisse a été reconstruite au début du XVIIe siècle avec de larges baies à croisée parfois jumelées, ou à traverse. La corniche de pierre en quart-de-rond forme un linteau pour les petites fenêtres de l’étage supérieur. Au-dessus, on peut apercevoir les lucarnes et la bâtière d’ardoises.

Rue de l’Évêché 5
5000 Namur 

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Classé comme monument le 5 septembre 1978

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Ancien évêché ou ancien refuge de l'abbaye de Malonne

L’emplacement de ce bâtiment était jadis occupé par le béguinage « delle tour », fondé au XIVe siècle et supprimé en 1642. L’abbé Guillaume Bonvoisin élève ensuite vers 1760 l’ancien refuge de l’abbaye de Malonne, qui devint au début du XIXe siècle le palais épiscopal. Il est agrandi par Monseigneur Pisani de la Gaude d’une aile pour le secrétariat, d’un grand salon et de diverses dépendances. Par la suite, Monseigneur Dehesselle fait remplacer la chapelle en 1858 et une nouvelle extension du secrétariat est opérée au XXe siècle.

Cette bâtisse est précédée d’une cour pavée et clôturée à rue par un haut mur. Il s’agit d’un très bel hôtel Louis XV de plan en U, prolongé par des dépendances néoclassiques. Le corps principal est axé par une avancée accusée de pilastres à refends et comprenant trois travées sous un fronton courbe. Celui-ci  expose la devise « Benevole et fortiter » et les armes de l’abbé Bonvoisin.

La porte principale en plein cintre mouluré, à clé et impostes saillantes, ainsi que la traverse chantournée et la baie d’imposte à petits-bois sont d’origine. La porte-fenêtre de l’étage est de même type. Dans l’aile droite, donnant sur la rue, une partie de bâtiment plus ancien est incorporée à l’ensemble.

Rue de l’Évêché 1
5000 Namur

carte

Classé comme monument le 15 janvier 1936

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Café Parisien ou ancien hôtel de Francquen

La rue Émile Cuvelier a été baptisée comme telle en 1889 du nom d’un ancien bourgmestre. Auparavant, elle s’appelait la rue des Fossés car elle longeait ceux de la troisième enceinte, remblayés au cours du XVIIe siècle. À l’angle que forme cette artère avec la rue Pépin se trouve l’hôtel de Francquen, qui date du milieu du XVIIIe siècle. 

Dans le pan coupé, la porte moulurée présente une traverse chantournée et un linteau bombé à clé saillante. La façade latérale est moins régulière et a sans doute été remaniée. La porte à droite est moulurée et chaînée à linteau droit de remploi.

Angle des rues É. Cuvelier 16-18 et Pépin 1 et 3
5000 Namur Belgique

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Classé comme monument le 20 octobre 1978

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