Ursmer
Eglises
Floyon fin du VIIe siècle (circa 644), Lobbes 18/04/713
Tour à tour, Lobbes accueille un oratoire (638) et un monastère (660), tous deux fondés par Landelin. Saint-Pierre y est vénéré, l’ermite et missionnaire Landelin ayant, selon une certaine tradition chrétienne, ramené des reliques de son pèlerinage à Rome. L’un de ses disciples, nommé Ursmer, devient prêtre, puis évêque, avant d’être désigné à la tête de l’abbaye. La vie d’Ursmer est racontée par Anson, abbé de Lobbes entre 766 et 800 : du moins, son manuscrit énumère une suite de faits miraculeux, en s’appuyant sur une Vita Ursmari écrite par Ermin (713-737), successeur d’Ursmer à Lobbes.
Menant d’importantes missions d’évangélisation en Thiérache d’abord, vers le nord ensuite, Ursmer paraît choisir Lobbes pour se reposer entre ses voyages. À la fin du siècle, il se voit confier la responsabilité de Lobbes par Pépin de Herstal. Recevant nombre de biens des convertis, l’évêque missionnaire agrandit rapidement le domaine de l’abbaye de Lobbes qui est consacrée en août 697. Plusieurs églises doivent leur création à Ursmer, tout au moins elles se réclament du missionnaire.
Sources
La Wallonie. Le Pays et les Hommes. Histoire. Économies. Sociétés, t. I, p. 57
La Wallonie. Le Pays et les Hommes. Lettres - arts - culture, t. I, p. 78
Dom Philibert SCHMITZ, dans Biographie nationale, t. XXV, col. 944-946
Alain DIERKENS, Abbayes et chapitres entre Sambre et Meuse (VIIe – XIe siècles) : Contribution à l'histoire religieuse des campagnes du Haut Moyen Âge, Sigmaringen, Jan Thorbecke, 1985, p. 95-98
Paul Delforge