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Chapelle du domaine provincial de Wégimont

Au sein du domaine de provincial de Wégimont se trouve l’ancienne chapelle des Carmes, édifiée en 1643 par Catherine de Druyn pour y installer la sépulture de son époux, le baron Charles Ernest de Lynden. L’édifice est ensuite devenu le caveau de la famille d’Oultremont. Parmi les membres de la famille inhumés à cet endroit se trouve Ferdinand d’Oultremont, sous-lieutenant au 2e carabiniers en 1813. 

Une plaque commémorative, inaugurée en 1989 à l’initiative de la délégation de Belgique de l’association pour la conservation des monuments napoléoniens, porte l’inscription suivante : « Dans cette chapelle repose le comte Ferdinand d’Oultremont tombé à Vitry-le-François le 23 mars 1814 ». La plaque rappelle la participation du défunt à la campagne de France de 1814 qui vit la chute et la première abdication de Napoléon.

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Frédéric MARCHESANI, 2014

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Chapelle Collard et chapelle Gourdet

Située sur une hauteur au milieu des champs entre les villages de Grandvoir et Tournay se trouve la chapelle Collard qui garde aujourd’hui le souvenir d’une famille de notables de l’Empire. Né en 1752, Pierre-Joseph Collard se rallie dès 1795 à la République française, chose plus rare pour un habitant de l’ancien duché de Luxembourg. Il devient successivement juge de paix à Luxembourg, membre du conseil des Cinq-Cents entre 1797 et 1799, puis du corps législatif de 1799 à 1805. En 1811, il est nommé président du tribunal de première instance de Neufchâteau. Il poursuit sa carrière sous le régime hollandais jusqu’en 1820 avant d’abandonner la vie politique. Il meurt au château de Grandvoir en 1843. 

Son frère, Jean-Herman-Joseph Collard, se rallie lui aussi aux idées révolutionnaires et devient commissaire du Directoire à Neufchâteau puis sous-préfet de Neufchâteau de 1800 à 1811. Il est ensuite membre du corps législatif entre 1811 et 1814. Sur la route le menant à Grandvoir, il est brutalement assassiné le 3 décembre 1814, quelques mois après la chute de l’Empire. Tous deux sont inhumés dans la chapelle-crypte érigée en style néoclassique pour la famille Collard en 1843.

Dans la chapelle Gourdet se trouve une dalle commémorative mentionnant les noms de soldats de l’armée napoléonienne tués au cours des campagnes d’Espagne et de Russie comme l’indique leur épitaphe : « Louis Gourdet, tué au siège de Saragosse l’an 1809, âge de 21 ans, et son frère Henri Gourdet mort l’an 1812 pendant la campagne de Russie, âge de 21 ans ». L’édifice a été érigé par la famille aux alentours de 1860.

 

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Frédéric MARCHESANI, 2014

Guy Focant (SPW)

Cathédrale Saint-Paul et l’ancienne abbaye de Beaurepart

Fondée aux alentours de 970 puis reconstruite en style gothique entre les XIIIe et XVIe siècles, la cathédrale Saint-Paul impressionne par ses dimensions et sa riche ornementation. Sa voûte est décorée de rinceaux peints et son choeur orné de vitraux Renaissance. Devenue cathédrale au début du XIXe siècle, l’église est alors enrichie d’un nouveau mobilier néogothique, ainsi que du mobilier d’églises détruites après la Révolution, comme le Christ gisant de Jean Del Cour. Elle devient aussi le dépositaire du trésor de l’ancienne cathédrale Saint-Lambert. Récemment dotée de nouvelles verrières contemporaines et reconnue patrimoine exceptionnel de Wallonie, la cathédrale de Liège s’apprête à entamer un important chantier de restauration qui vise à lui redonner son lustre d’antan.

Dès les premières heures de la Révolution, la collégiale Saint-Paul fait les frais du changement de régime, tant de la part des Liégeois que des Français. Le 1er octobre 1795, la principauté est annexée à la France et soumise aux lois républicaines. Le chapitre collégial est supprimé et l’église Saint-Paul est transformée en abattoir et en boucherie. Elle est pillée de ses objets de culte, la plupart de ses verrières sont brisées, le plomb des vitraux retiré pour en faire des balles, le pavé est enfoncé et plusieurs cloches sont volées. Partie intégrante d’un projet devant doter des dizaines de musées nationaux sur tout le territoire français, Saint-Paul (comme de nombreuses autres églises belges) est dépouillée d’une partie de son patrimoine. C’est ainsi qu’en 1797 la Conversion de saint Paul de Bertholet Flémal, chef-d’œuvre du baroque liégeois, est détaché du maître-autel de la collégiale et emporté en France. L’œuvre est aujourd’hui visible au musée des Augustins de Toulouse.

En 1801, le Concordat entre le Premier Consul et le pape Pie VII ouvre la voie à la pacification religieuse. Saint-Paul redevient un lieu de culte et le nouvel évêque de Liège, Monseigneur Zaepffel, organise son diocèse. Les chanoines retrouvent leur église, élevée au rang de cathédrale en 1803 et choisie pour remplacer la défunte cathédrale Saint-Lambert pour sa position centrale et ses dimensions imposantes. Le nouvel évêque de Liège est un pur produit de la politique religieuse menée par Napoléon. Né en 1744 en Alsace, chanoine de la collégiale Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg et chanoine de la collégiale Notre-Dame de Saverne, il émigre en Allemagne après la Révolution. Il séjourne alors dans le pays de Bade jusqu’au Concordat. La nouvelle politique menée par Napoléon est bénéfique au religieux qui bénéficie des premières nominations épiscopales orchestrées par le Premier  Consul. Jean-Évangéliste Zaepffel profite ainsi de ses relations familiales (il est le grand-oncle du général Clarke, ministre de la Guerre et futur général d’Empire) pour se faire nommer à la tête du nouveau diocèse de Liège le 30 avril 1802. La cérémonie d’installation a lieu dans l’ancienne capitale principautaire le 22 août suivant. Privé d’un évêque et d’une cathédrale depuis plusieurs années, le diocèse de Liège doit être réorganisé : Zaepffel réforme les administrations de bienfaisance du département de l’Ourthe et choisit l’ancienne collégiale Saint-Paul pour installer le siège de sa nouvelle cathédrale. Le 14 mai 1803, l’évêque signe le décret qui élève la collégiale au rang de cathédrale.

Non loin de la nouvelle cathédrale se trouve l’ancien couvent de Beaurepart, dont le sort est lui aussi lié au Concordat et à la politique menée par Jean-Évangéliste Zaepffel. Construit par les frères Mineurs et occupé à partir de 1243 par les chevaliers de l’Ordre teutonique des Vieux-Joncs, le couvent est cédé aux Prémontrés en 1288. Les bâtiments conventuels sont occupés par les troupes républicaines françaises entre 1792 et 1794. Les Prémontrés en reprennent ensuite possession, entre 1795 et 1799. Les lieux sont ensuite transformés en arsenal par les autorités départementales. Situés le long de la Meuse, les bâtiments actuels sont le fruit de plusieurs campagnes de construction. Au sud-est, le logis abbatial a été érigé dans la seconde moitié du XVIe siècle et constitue le bâtiment principal sur lequel s’appuient les quatre ailes du cloître. L’église abbatiale a été érigée sur les plans de l’architecte liégeois Barthélemy Digneffe entre 1762 et 1770, à l’emplacement de l’ancienne église gothique.

L’abbaye est affectée à la résidence de l’évêque de Liège en 1809 par décret impérial, alors que Liège vient d’accueillir un nouveau prélat. Décédé le 17 octobre 1808, chevalier de la Légion d’honneur, Monseigneur Zaepffel est inhumé dans la chapelle du château de Lexhy (Grâce-Hollogne). C’est le grand vicaire de Paris, François-Antoine Lejéas, qui obtient les faveurs impériales. Il est nommé évêque de Liège le 9 février 1809 et prête serment le 19 mars suivant. Après avoir successivement reçu une nouvelle cathédrale et un nouvel évêque, le diocèse de Liège reçoit donc un bâtiment dans lequel installer les services épiscopaux. L’évêque y installe également le Grand Séminaire de Liège, supprimé en 1797 et rétabli dix ans plus tard. Le bâtiment abrite encore de nos jours les services du diocèse de Liège et le séminaire épiscopal.

 

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Frédéric MARCHESANI, 2014

J. Massaux-SPW

Borne du capitaine à Soignies

Située dans un enclos grillagé en bordure d’une prairie, une petite borne rappelle le décès accidentel du capitaine prussien Carl Börries, baron von Ulsar, au cours de la campagne de 1815. Le monument est composé d’une base quadrangulaire surmontée d’un monolithe terminé en pavillon et gravé d’inscriptions commémoratives sur les quatre faces. Un socle évasé a été ajouté en 1915 par des soldats allemands.

7060 Horrues

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Frédéric MARCHESANI, 2014

G. Focant © SPW

Ancienne usine Simonis de Verviers

L’ancienne usine textile Simonis est résolument un des plus beaux témoins de l’architecture industrielle du début du XIXe siècle conservé en Wallonie. Situé le long de la Vesdre, le bâtiment est le plus ancien témoin d’une époque où bon nombre de ces usines s’implantaient à cet endroit. L’entreprise, une foulerie, appartient à la famille Dauchap au XVIIIe siècle avant d’être successivement vendue à Jean-François Biolley en 1760 puis Jean-François Simonis le 23 avril 1801. Ces deux grandes familles d’industriels verviétois provoquent le déclic qui fera de Verviers une des plus importantes villes industrielles d’Europe au XIXe siècle. Dans les dernières années du siècle précédent, Biolley et Simonis désirent acheter des machines textiles anglaises mais les droits d’invention exorbitants en empêchaient l’exportation. William Cockerill enfreint cette défense et débarque avec ses deux fils sur le continent, en Russie puis en Allemagne. Il arrive à Verviers en 1799 et conclut un contrat d’exclusivité avec les familles Simonis et Biolley qui se voient réserver le monopole par le mécanicien anglais. La production explose instantanément : les machines textiles permettent en effet de remplacer deux cents bras et connaissent un important succès.

L’édifice le plus ancien des usines Simonis est érigé à la même époque, dans les premières années du XIXe siècle. De plan rectangulaire, l’usine compte sept niveaux, dont deux sous le toit, de dix-huit travées de long et trois travées de large. La façade ouest est percée au rez-de-chaussée de trois portes-fenêtres cintrées, et de baies à linteaux droits aux étages. Le long de la rue de Limbourg, la façade principale comporte des baies à linteaux droits et trois hautes portes-fenêtres à arcade en plein cintre d’une hauteur de deux niveaux à l’extrémité droite. La bâtisse, de style néoclassique, diffère des bâtiments industriels qui sont construits par la suite en Wallonie. Avant le véritable départ de la Révolution industrielle, l’architecture dans le domaine est encore très influencée par l’architecture traditionnelle régionale dont on retrouve toutes les caractéristiques ici : utilisation mêlée de brique et pierre calcaire, baies à linteaux droits, toitures mansardées la plupart du temps percées de lucarnes. L’ensemble a depuis été brillamment restauré et réaffecté en logements et constitue un bel exemple de réhabilitation d’un bâtiment industriel.

Rue de Limbourg
4800 Verviers

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Frédéric MARCHESANI, 2014

SPW - G. Focant 

Bureau d'Octroi du boulevard des Gérardchamps, à Verviers

En juillet 1803, la municipalité de Verviers décide d’appliquer la loi du 19 mai 1802 qui lui permet d’établir un bureau public de pesage, mesurage et jaugeage, autrement dit un bureau d’octroi. L’autorisation officielle parvient à la mairie le 21 avril 1804, et le système est inauguré le 21 mai suivant. La ville conclut également un partenariat avec la municipalité toute proche de Hodimont afin de mettre la perception des taxes en commun. 

Sous le régime français, six bureaux d’octroi sont édifiés sur le territoire des deux communes. Le bureau central se trouve dans le couvent des Sépulcrines, qui sera ensuite transformé en collège impérial en 1807, lequel donnera son nom à la rue du Collège et dont ne subsiste aujourd’hui que la chapelle Saint-Lambert.

Actuellement, il ne reste que deux témoins, dont un situé dans rue de la Grappe, érigé sous le régime hollandais. 

Le second, établi à la limite de Verviers-Centre, est un petit édifice néoclassique édifié au début du XIXe siècle. Élevé en brique peinte et calcaire, il est caractérisé par son péristyle formé de trois arcades cintrées retombant sur des colonnes et des pilastres d’ordre toscan. L’édifice, déplacé de quelques dizaines de mètres en 1969, est un bel exemple de style Empire dans nos régions.

L’octroi

Aboli le 19 février 1791 par l’Assemblée nationale, l’octroi est une taxe créée sous l’Ancien Régime dont devait s’acquitter tout qui souhaitait entrer dans les murs d’une ville. Les finances de l’État sont toutefois toujours aussi désastreuses après la Révolution, et de nombreuses villes accumulent rapidement un déficit important. L’octroi est donc progressivement rétabli sous le Directoire pour subvenir aux besoins des communes, des hôpitaux et des hospices. Il est rétabli par le gouvernement par les lois des 18 octobre et 1er décembre 1798. 

Cette taxe locale frappe les boissons, le bétail, le bois, le fourrage et les produits alimentaires. Malgré le fait que l’octroi constitue la source principale de revenus de la municipalité, il est extrêmement impopulaire. La mesure se poursuit pendant quelques décennies et est supprimée en Belgique en 1860. En France, l’octroi ne disparaît officiellement qu’en 1948.

Boulevard des Gérardchamps
4800 Verviers

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Frédéric MARCHESANI, 2014

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Institut Saint-Louis de Namur

Dans l’îlot actuel se trouve un bâtiment du XVIIIe siècle, vestige du couvent des Capucins. Il s’agit d’une grosse bâtisse en brique et pierre bleue sur soubassement appareillé, surmontée d’un clocheton octogonal. 

Supprimé et vendu comme bien national après la Révolution, le couvent est transformé en prison après l’annexion. Cette trace, pouvant à certains égards paraître minime ou anecdotique, témoigne toutefois, comme d’autres, de la généralisation du modèle carcéral sous le régime français. 

Cette fois, il s’agit bien d’une invention « belge » reprise par les Français. Le premier « nouveau » modèle de prison est en effet « inventé » dans les Pays-Bas autrichiens suite à l’ouverture des maisons d’arrêt de Gand en 1775 et de Vilvorde en 1779. 

Grandpré, responsable du bureau des prisons à partir de 1792, propose à la République de suivre l’exemple « belge » dans lequel on retrouve déjà les caractéristiques du modèle carcéral moderne : punition par le travail, séparation entre criminels et vagabonds. 

Les tribunaux criminels révolutionnaires vont ainsi généraliser la peine de prison et par là, provoquer les premiers effets pervers du système : les prisons sont, sous le régime français, pour la plupart installées dans des bâtiments reconvertis, souvent dans d’anciens couvents dont les locaux ne se prêtaient pas à une telle utilisation. 

À peine créées, les maisons d’arrêt deviennent synonymes de surpopulation et d’insalubrité.

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Frédéric MARCHESANI, 2014

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Hôtel Van den Steen de Jehay

Construit au début du XVIe siècle par Gérard Chevalier, chanoine tréfoncier, ce bel hôtel de maître est achevé dans la seconde moitié du même siècle par Gérard Chevalier, neveu du précédent. Il est ensuite restauré dans la seconde moitié du XVIIIe siècle sur les plans de Jacques-Barthélemy Renoz, architecte particulièrement productif en principauté à cette époque. Il tire son nom actuel de la famille Van den Steen de Jehay, occupant des lieux entre 1641 et 1866. L’hôtel est ensuite divisé en six lots lors d’une vente publique organisée en 1872 ; il s’agit des bâtiments situés entre les numéros 29 et 39 du Mont-Saint-Martin actuellement. Le nº 33 constitue l’entrée principale originelle, remaniée par Renoz et conservant une ample porte flanquée de deux grosses colonnes d’ordre toscan et surmontée d’une fenêtre munie d’un balcon de ferronnerie. Les baies du dernier étage sont couronnées d’un fronton triangulaire mordant dans la corniche de frise. Les nºs 37-39 constituent l’ancien corps d’habitation de la demeure et sont caractérisés par leur imposante toiture. Datée du XVIe siècle puis restaurée par Renoz, la riche bâtisse comprend un rez-de-chaussée entièrement élevé en calcaire et percé de deux portes. Les deux étages supérieurs, de hauteur dégressive, sont construits en brique et tuffeau et éclairés chacun par cinq baies à croisée.

Plusieurs personnalités d’importance séjournent à cet endroit sous le régime français. En 1795, le représentant de la Convention Robert s’y installe au cours de la mission d’étude de la situation de l’ancien pays de Liège que l’on venait de lui confier. Au début du siècle suivant, l’hôtel héberge le second Consul, Cambacérès, venu rendre visite aux autorités du département de l’Ourthe. Enfin, le préfet et Bonaparte y sont accueillis en 1803.

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Frédéric MARCHESANI, 2014

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Hôtel des comtes de Méan

Si la façade à rue de ce très bel hôtel de maître a été reconstruite en 1878, l’ancien hôtel des comtes de Barbanson puis de Méan possède une histoire bien plus longue encore. La remarquable façade Renaissance à l’arrière date de 1620 et est ornée, au rez-de-chaussée, de quatorze arcades cintrées. Le bâtiment, construit sur un plan en U, s’articule autour d’un noyau du XVe siècle, progressivement agrandi et transformé au fil des siècles. Couplé à l’hôtel voisin de Sélys-Longchamps, l’hôtel des comtes de Méan a récemment bénéficié d’une restauration minutieuse. Les deux hôtels abritent aujourd’hui un complexe hôtelier de grand luxe. Anecdote institutionnelle parmi d’autres, la maison de maître abrite le conseil de surveillance et de passeport à l’époque française.

Avenue Louis de Loncin 6
6940 Durbuy

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Frédéric MARCHESANI, 2014

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Hôtel de ville de Philippeville

À l’intérieur est conservé l’uniforme du capitaine Jean-Baptiste-Joseph Cardron, né à Philippeville en 1786. En 1804, il s’engage dans le 9e léger de Longwy et entame sa carrière militaire. Avec son régiment, il combat comme sous-lieutenant en Espagne en 1810 et est blessé à Chiclana. Devenu lieutenant, il sert en Saxe en 1813 et est une fois encore blessé à Bautzen. Nommé capitaine à la fin de cette année, il reçoit le commandement de la compagnie de carabiniers du 4e bataillon. Resté fidèle à l’empereur dès les premiers jours de la débâcle en 1814, il démissionne après la bataille de Waterloo et rentre à Philippeville. Admis au service de l’armée des Pays-Bas en 1817, il démissionne moins de deux ans plus tard. En 1830, il prend une parte active aux événements révolutionnaires belges et se voit confier le commandement de l’escorte chargée de conduire les prisonniers hollandais à Namur. Il décède à Philippeville le 25 juillet 1845.

 

Place d'Armes 12
5600 Philippeville

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Frédéric MARCHESANI, 2014