Devreux Emile

Culture, Architecture, Militantisme wallon, Politique

La Hestre 17/11/1857, Charleroi 22/12/1933

Architecte, Émile Devreux est amené à travailler avec Julien Dulait au moment où celui-ci se lance dans des applications industrielles du brevet de Gramme et fonde son propre atelier, devenu, en 1885, la SA Électricité et Hydraulique (E&H). Avec Dulait, Émile Devreux participe à des projets d’installations d’éclairage électrique en pays wallon comme ailleurs en Europe. Son frère Léon, architecte et qui deviendra échevin à La Hestre, contribuera quant à lui à la construction de lignes de chemin de fer en pays wallon.

Avec son fils Gabriel (1886-1917), lui aussi architecte, Émile Devreux s’occupe de la construction des nouveaux bâtiments de l’École professionnelle de Charleroi : achevés en 1910, les bâtiments de l’Université du Travail serviront d’abord à accueillir une partie des activités de l’Exposition internationale de 1911. Mais l’architecture n’est plus, depuis longtemps, la préoccupation première d’Émile Devreux. Certes passionné d’archéologie et d’histoire locale, il a surtout été attiré par la politique. Membre du Parti libéral, il est élu conseiller communal en novembre 1895 et devient d’emblée échevin de la ville de Charleroi. Neuf ans plus tard, il est désigné pour succéder à Jules Audent : du 17 février 1904 au 24 janvier 1921, il est bourgmestre de Charleroi.

Durant son mandat, Émile Devreux soutient et contribue au succès de l’ambitieux projet d’Exposition internationale qui se déroule d’avril à novembre 1911 dans sa ville et dont le but est de présenter le savoir-faire carolorégien au monde. Sa sensibilité pour la culture et les arts l’a incité à soutenir Jules Destrée dans son projet d’exposer un art wallon ancien et moderne ; le maïeur libéral a aussi rejoint Destrée lorsque ce dernier s’est lancé dans le projet de constituer un Parlement wallon informel et d’étudier la question de la séparation administrative. Dès 1912, Émile Devreux est membre de l’Assemblée wallonne où il est l’un des délégués de Charleroi. Il y siégera jusqu’en 1925 et restera proche de ses dirigeants jusqu’à son décès en 1933. Président de la section de Charleroi des Amis de l’Art wallon (1912), il deviendra aussi le président de la Société archéologique de Charleroi de 1926 à 1933. Auteur de plusieurs publications portant notamment sur l’histoire de Charleroi, il dresse notamment des plans originaux de la ville de Charleroi à différentes époques, tout en se passionnant pour le passé de la ville de Binche et pour le Couvent des Capucins de Charleroi.

Les loisirs actifs d’Émile Devreux ne doivent pas faire oublier le rôle qu’il joua durant la Grande Guerre. Resté à son poste face à l’offensive allemande, il négocie le « traité de Couillet » qui évite le bombardement de la métropole industrielle wallonne, mais oblige au versement de sommes importantes à l’envahisseur. Durant les années d’occupation, il s’acquitte de multiples tâches visant à organiser, protéger, ravitailler et défendre ses administrés. Son dévouement et sa bravoure lui valurent le respect de tous ses contemporains. Le 14 janvier 1921, après avoir participé à l’entreprise de reconstruction, il met un terme à sa carrière politique et démissionne (remplacé par Émile Buisset) pour se consacrer à ses recherches.

 
Mandats politiques

Conseiller communal de Charleroi (1895-1921)
Échevin (1895-1904)
Bourgmestre (1904-1921)

 

Sources

Encyclopédie du Mouvement wallon, Charleroi, Institut Destrée, 2000, t. I, p. 496
Chantal MENGEOT, Anne SOUMOY (dir.), « Charleroi 1911-2011 ». L’industrie s’associe à la culture, Charleroi, septembre 2011, p. 73
Joseph HARDY, dans Biographie nationale, t. XXIX, col. 557-558
Jean-Pierre SCHAEFFER, Charleroi 1830-1994. Histoire d'une métropole, Ottignies, Quorum, 1995, p. 152-153
Paul DELFORGE, L’Assemblée wallonne (1912-1923). Premier Parlement de la Wallonie ?, Namur, Institut Destrée, décembre 2012, coll. Notre Histoire n°10

no picture

Gheude Charles

Militantisme wallon

Nivelles 8/11/1871, Uccle 26/07/1956

Docteur en Droit de l’Université libre de Bruxelles (1892), Charles Gheude devient l’ami de Jules Destrée lorsque, ensemble, les deux stagiaires font partie du Cabinet de Me Edmond Picard. Avocat à la Cour d’Appel de Bruxelles, juriste réputé, président de la Fédération internationale des Avocats, Charles Gheude est lui aussi actif en politique. Il commence à militer au sein du Parti ouvrier belge dès 1893. Il semble avoir été conseiller communal à Ixelles, puis à Saint-Gilles, avant de rejoindre l’arrondissement de Nivelles. Là, il est élu conseiller provincial socialiste à l’occasion d’un scrutin partiel (1898), et il entre au Conseil communal de Nivelles la même année. En 1907, il devient député permanent de la province de Brabant et le demeure jusqu’en 1940. Durant son long mandat, il s’emploie à développer un réseau majeur d’institutions scolaires et à encourager toutes les formes d’éducation populaire.

Délégué de Nivelles à la séance de fondation de l’Assemblée wallonne le 20 octobre 1912, Charles Gheude continue à représenter cet arrondissement pendant tout l’Entre-deux-Guerres. En 1938, il est membre du comité d’honneur du premier Congrès culturel wallon qui se tient à Charleroi, à l’initiative de l’Assemblée wallonne. Actif participant aux travaux du Parlement wallon souhaité par Jules Destrée, il est notamment chargé, en 1913, d’un rapport tendant à définir de façon exacte les limites de la Wallonie ; l’éclatement de la Première Guerre mondiale ne lui laisse pas le temps d’achever son étude. Durant cette guerre, Charles Gheude refuse de participer à la séparation administrative imposée par l’Occupant et tente de décourager une petite poignée d’activistes wallons qui veulent créer un mouvement de jeunes Wallons. Au lendemain de l’Armistice, l’avocat sera leur défenseur devant le Conseil de Guerre dénonçant, avec Jules Destrée, les détentions arbitraires et les jugements sommaires rendus par les tribunaux militaires. Il publie également un ouvrage, en trois volumes, relatant Nos Années terribles de 1914-1918, puis, plus tard celles de la période 1940-1945, puisque Charles Gheude a la malchance de subir les deux grands conflits mondiaux.

Président d’honneur de la Ligue wallonne d’Etterbeek, Charles Gheude accepte de présider, en lieu et place du ministre Lefebvre, empêché, la première réunion d’étude sur les problèmes wallons organisée par l’Assemblée wallonne qui tente de se reconstituer après la Libération (20 janvier 1946). Il en tire la conclusion en disant simplement que la Wallonie veut vivre sa vie dans la liberté et la justice. En 1946, il fait partie du comité de patronage de la Bibliothèque nationale de Wallonie.

Poète à l’esprit généreux, il a transposé lyriquement ses amours et ses passions dans Le Brabant dévasté (1920), dans Contra bellum (1946) et dans À mon Roman Pays (1947). Auteur  éclectique, celui qui réalise, en 1907, un essai consacré à La chanson populaire belge, publie en 1955 La morale du respect de la vie. Il est encore le fondateur de l’Université populaire de Nivelles et, de 1913 à 1956, année de son décès, le rédacteur en chef de l’hebdomadaire socialiste nivellois Jean Prolo.

 

Mandats politiques

Conseiller communal d’Ixelles 
Conseiller communal de Saint-Gilles
Conseiller provincial du Brabant (1898)
Conseiller communal de Nivelles (1898-1907)
Député permanent du Brabant (1907-1940)

 

Sources

Encyclopédie du Mouvement wallon, Charleroi, Institut Destrée, 2001, t. II, p. 715
Mémoires de Wallonie, Les rues de Louvain-la-Neuve racontent…, Luc COURTOIS (dir.), Louvain-la-Neuve, Fondation Humblet, 2011, p. 200

Jennissen Emile

Militantisme wallon, Politique

Liège 11/11/1882, Liège 05/06/1949

Docteur en Droit de l’Université de Liège (1902), Émile Jennissen effectue son stage à Paris et devient avocat à la Cour d’Appel de Liège. Lié aux milieux littéraires et politiques parisiens – il ne cache pas ses affinités pour le parti Radical, républicain et anticlérical et il est l’auteur d’articles dans plusieurs grandes revues françaises de l’époque. Attaché à la France, à sa langue, sa culture et sa civilisation, Émile Jennissen fonde à Liège l’association des Amitiés françaises (1909) et contribue au développement de ce mouvement en Belgique.

Militant wallon dès les premières années du XXe siècle, il respecte les revendications flamandes, mais entend protéger les intérêts wallons. En 1911, Émile Jennissen publie une brochure dont le titre est tout un programme : Wallons-Flamands. Pour la séparation politique et administrative. Dans ce projet fédéraliste succinct, il se prononce en faveur de la création d’un Parlement flamand et d’un Parlement wallon. La séparation, Émile Jennissen la justifie par des raisons morales, politiques, économiques et linguistiques. Il considère que les aspirations de la Wallonie sont méconnues et son essor entravé.

En 1912, à la suite du Congrès wallon de juillet et de la Lettre au roi, il relève le défi de Jules Destrée visant à créer le premier parlement pour la Wallonie. Membre fondateur de l’Assemblée wallonne où il est l’un des délégués de Liège (octobre 1912), Émile Jennissen s’y montre un autonomiste déterminé. En juillet 1923, il est, avec Jules Destrée, à la tête des fédéralistes qui démissionnent d’une Assemblée wallonne éloignée de la « tradition de 1912 ». Membre-fondateur de la Ligue d’Action wallonne de Liège (1923), Jennissen est aussi de l’équipe de la Concentration wallonne (1930-1940). Il est alors député de Liège (1922-1939) et met à profit sa présence à la Chambre des représentants pour exposer ses positions wallonnes. Libéral démocrate progressiste, défenseur du suffrage universel, de l’école laïque et du service personnel, Émile Jennissen devient un éphémère ministre (1939). Conseiller communal de Liège (1926-1949), échevin à trois reprises, il est révoqué par l’occupant allemand en date du 4 juin 1941 en même temps qu’Auguste Buisseret. Le 7 septembre 1944, il retrouve un échevinat et est chargé de l’Instruction publique. Résistant wallon, il participe, dans la clandestinité, à la préparation du Congrès national wallon de l’après-guerre (1945).

En 1946, Émile Jennissen fait adopter par le Conseil communal de Liège l’orthographe définitive du nom de la ville de Liège. Jusqu’alors l’accent voguait entre grave et aigu.

Sources

Encyclopédie du Mouvement wallon, Charleroi, Institut Destrée, 2001, t. II, p. 871-873

Mandats politiques

Député de Liège (1922-1939)
Conseiller communal de Liège (1926-1949)
Échevin (1932-1946)
Ministre (1939)

no picture

Procès Arthur

Politique

Champion 11/06/1857, Namur 28/08/1932

Ayant grandi dans une famille catholique et accompli ses humanités classiques au Collège des Jésuites, Arthur Procès étudie le Droit à l’Université catholique de Louvain et devient avocat : il est inscrit au Barreau de Namur dès novembre 1882. Il reste cependant au contact de ses professeurs de Droit, avec lesquels il fonde les Pandectes périodiques. Avec Louis Hébette et sous la direction d’Edmond Picard, il s’occupe de l’édition régulière de ce recueil méthodique de la jurisprudence jusqu’en 1914.

Entre droit et politique, le chemin est vite franchi par Arthur Procès : membre du parti libéral, il est élu conseiller communal de Namur en 1888 et, en cours de législature, remplace Adolphe Monjoie (démissionnaire) dans ses fonctions scabinales (4 décembre 1891), dans un collège présidé par Henri Lemaître. Lors du scrutin de 1895, le parti libéral est écrasé par le parti catholique et Arthur Procès perd jusqu’à son mandat de conseiller communal. Réélu en 1899, il retrouve une place dans un collège à large majorité libérale, mais présidé par le catholique Ernest Mélot : on sait qu’à l’époque, c’est le gouvernement qui désignait les bourgmestres… Retrouvant l’opposition en 1906, les libéraux namurois participent à l’important succès d’ensemble des listes d’opposition au gouvernement catholique, dans les grandes villes wallonnes, lors du scrutin d’octobre 1911. Le 5 janvier 1912, Arthur Procès devient le bourgmestre de Namur et le restera jusqu’en 1921, exerçant ainsi une difficile fonction durant les années d’occupation allemande.

Le 20 octobre 1912, Arthur Procès figure parmi les tout premiers délégués de l’Assemblée wallonne ; il y représente Namur. En mars 1914, il accueille la Ve session de l’Assemblée wallonne dans son hôtel de ville, contribuant à asseoir ainsi le caractère semi-officiel du Parlement wallon informel dirigé par Jules Destrée. Et le 2 août 1914, il doit accueillir Albert pour sa première visite royale à Namur… Elle n’aura pas lieu, Procès passant d’une mobilisation pour une fête à une mobilisation pour éviter la prise de la ville par les Allemands. 

Les événements de 1914-1918 vont placer Arthur Procès au centre de toutes les attentions et attiser de vieilles querelles politiques locales. Bien décidés à opposer une farouche résistance à l’ennemi, les Namurois sont d’emblée impressionnés par la puissance de feu des Allemands. Après quelques jours d’espoir dans les forces armées, les autorités civiles locales sont abandonnées à leur sort, le 23 août. Dès l’arrivée des Allemands à Namur, le 24 août 1914, des circonstances rocambolesques placent le bourgmestre au centre d’un imbroglio qui nourrit dans la population des accusations portant sur son abandon de poste, d’une part, et conduit, d’autre part, les officiers allemands à le révoquer parce qu’il aurait contrevenu aux règles de la guerre. En fait, parti à la recherche d’un interlocuteur important de l’état-major belge, le général Michel, commandant de la forteresse de Namur, pour signer l’acte de reddition, Procès est parti en compagnie de deux plénipotentiaires allemands ; or ceux-ci ont été arrêtés par des militaires belges, contre l’avis du bourgmestre. Après s’être égaré dans la campagne namuroise, Procès rentre bredouille à Namur, après les deux Allemands entre-temps libérés… Vu en présence d’Allemands qui eux-mêmes se sentent trahis, Arthur Procès est disqualifié et aura fort à faire pour rétablir une réputation entachée par un concours de circonstances fâcheux.

Au soir du 27 août 1914, les militaires allemands chargent le Premier échevin, le catholique Fernand Golenvaux, des prérogatives maïorales ; Procès, quant à lui, retrouve son métier d’avocat. Apprécié par ses confrères, ceux-ci lui témoignent leur soutien en le choisissant, en 1915, comme Bâtonnier de Namur. Il serait vraisemblablement resté dans l’ombre du Palais de Justice jusqu’à la libération du pays si une crise de succession n’avait éclaté au sein du collège namurois suite à la condamnation à mort de Golenvaux pour « activités patriotiques » ; sa peine est commuée en un emprisonnement en Allemagne, mais Namur n’a plus de bourgmestre. Le 20 janvier 1917, Arthur Procès est réinvesti dans ses fonctions, non sans avoir obtenu une forme de réhabilitation morale.

Bien qu’il refusât de livrer la liste des chômeurs aux autorités allemandes et s’opposât à faire appel à de la main-d’œuvre locale pour des travaux d’intérêt militaire, Procès ne résistera pas à la tentation des petits jeux politiciens (en 1918) et, malgré ses efforts importants dans la reconstruction de Namur libérée, chacun apprécie qu’il ne se représente plus au scrutin de 1921. Retiré de la vie publique, l’avocat allait être honoré par ses confrères du Barreau pour ses 50 années d’activités professionnelles lorsque la maladie eut finalement raison de lui.

 

Mandats politiques

Conseiller communal de Namur (1889-1894, 1899-1921)
Échevin (1891-1894, 1899-1906)
Bourgmestre (1912-1921)
 

Sources

André DULIÈRE, Les bourgmestres de Namur, dans Vers l’Avenir, 7 et 22 juillet 1955
Centre d’archives privées de Wallonie, Institut Destrée, Assemblée wallonne
Philippe BRAGARD, Jacques CHAINIAUX (dir.), Namur face aux « grosses Bertha ». Le siège de la position fortifiée en août 1914, Namur, Les Amis de la Citadelle, 2006

no picture

Suain Léon

Militantisme wallon

Ransart 29/12/1881, Schaerbeek 08/12/1969

Ingénieur, industriel, secrétaire général de la Ligue wallonne de Charleroi (1910-1914), Léon Suain est l’un des délégués de Charleroi à l’Assemblée wallonne (1914, 1919-1923). En 1923, il démissionne de l’Assemblée wallonne et s’éloigne du Mouvement wallon qu’il considère comme trop tiède. 
 

Sources

Encyclopédie du Mouvement wallon, Charleroi, 2001, t. III

no picture

Royer Emile

Militantisme wallon

Bruxelles 27/04/1866, Paris 16/05/1916

Docteur en Droit de l’Université libre de Bruxelles, avocat au Barreau de Bruxelles, président de la « Fédération des Mutualités socialistes » au moment de sa création en 1913, Émile Royer est le représentant du POB de l’arrondissement de Tournai-Ath à la Chambre de 1908 à 1916. Dès 1908, il apparaît comme un défenseur des intérêts wallons avec son collègue Jules Destrée. En 1912, il figure parmi les fondateurs de l’Assemblée wallonne.

 
Mandats politiques

Député (1908-1916)


 

Sources

Encyclopédie du Mouvement wallon, Charleroi, 2001, t. III
DELHAYE Jean-Pierre, Nouvelle Biographie nationale, 1990, t. II, p. 335-337

no picture

Roger Jean

Militantisme wallon

Milmort 13/10/1865, Liège 23/04/1933

Important industriel de la région liégeoise, Jean Roger poursuit à la fois une carrière politique, une très riche action militante au sein du Mouvement wallon et enfin une production littéraire intéressante. Conseiller provincial de Liège (1908-1933), il est l’un des chefs de file de l’aile progressiste du groupe libéral et, bien que président du groupe libéral au Conseil, il n’est pas rare de le voir rallier son vote au groupe socialiste. Ses domaines de prédilection se concentrent autour de la prévoyance sociale, de l’enseignement technique et surtout de la littérature dialectale et de la cause wallonne dont il s’était fait un champion ardent et désintéressé. 

Membre de la Ligue wallonne de Liège depuis 1897, membre du comité organisateur du Congrès wallon de 1905, président de la Ligue nationale anti-flamingante (1911), il est parmi les fondateurs de l’Assemblée wallonne (1912-1914, 1919-1923) et est un partisan de la séparation administrative et même d’une certaine forme de fédéralisme. Membre de la Société de Littérature wallonne en 1904, il en devient le président en 1929. Critique théâtral et littéraire wallon de L’Express, fondateur-directeur de La Revue wallonne (la deuxième du nom), Jean Roger est aussi l’un des collaborateurs de La Défense wallonne (sous le pseudonyme de Mme Lagasse). Il était président de la vieille Société de Littérature wallonne et membre du Conseil d’administration du Théâtre wallon du Trianon.

 

Mandats politiques

Conseiller provincial de Liège (1908-1933)
 

Sources

Encyclopédie du Mouvement wallon, Charleroi, 2001, t. III
La Wallonie. Le Pays et les hommes (Histoire, Economie, Société), Bruxelles, t. II, p. 194

no picture

Pecqueur Oscar

Militantisme wallon

Villers-Perwin 18/06/1859, Knokke 13/08/1933

Professeur de français aux Athénées de Chimay, de Bruges, de Namur, puis de Liège (1880-1925), il collabore à différents journaux et revues wallons. Membre titulaire, trésorier et bibliothécaire de la Société de Langue et de Littérature wallonnes (1901-1933), Oscar Pecqueur participe aux bulletins de cette société et est membre du jury des concours théâtraux. Membre de la Ligue wallonne de Liège (1911), il est membre de l’Assemblée wallonne de 1919 à 1923.
 

Sources

Encyclopédie du Mouvement wallon, Charleroi, 2001, t. III
La Wallonie. Le Pays et les hommes (Arts, Lettres, Cultures), Bruxelles, t. III, p. 192
La Wallonie. Le Pays et les hommes (Arts, Lettres, Cultures), Bruxelles, t. IV, p. 308