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Dalem Amand

Politique, Député wallon, Ministre wallon

Comblain-Fairon 5/06/1938

Député wallon : 1980-1981 ; 1985-1987 ; 1988-1991 ; 1992-1994*
Ministre wallon : 1985-1987 ; 1988-1991

Licencié en Sciences économiques et financières de l’Université de Liège (1962), responsable d’une entreprise de travaux publics (1964-1994), il est élu conseiller communal PSC en 1970 et devient immédiatement le bourgmestre de Rochefort (1971-1994).
Conseiller provincial de Namur (1971-1979), il démissionne en octobre 1979 pour remplacer Antoine Humblet au Sénat. Quelques semaines plus tard, il vote les lois d’août 1980 et siège au Conseil régional wallon qui en est issu. Sa proposition de décret sur la pêche est la première mesure décrétale adoptée par la nouvelle assemblée.
Sénateur provincial (de Namur), il ne siège plus à Namur entre 1981 et 1985, avant de retrouver la Haute Assemblée par les voix de ses électeurs, ainsi que le Conseil régional wallon de manière ininterrompue (1985-1994). Choisi comme ministre dans le gouvernement wallon présidé par Melchior Wathelet, il est en charge du Logement et de la Tutelle sur les Pouvoirs locaux (1985-1988). D’emblée, chacun s’accorde à reconnaître la maîtrise budgétaire du nouveau ministre qui défend par ailleurs le principe de Namur-capitale. Dans les gouvernements Coëme et Anselme, Amand Dalem reste ministre wallon, responsable du Budget, des Finances et du Logement (1988-1989), le Transport remplaçant le Logement ensuite (1989-1992). Bourgmestre, ministre et parlementaire, le sénateur Dalem adopte toutes les nouvelles dispositions institutionnelles de 1988, 1989 et 1993, notamment le transfert de nouvelles compétences vers les régions et la communautarisation de l’enseignement.
Premier ministre wallon du Budget à accorder officiellement à la ville de Namur une dotation spéciale en raison de son statut de capitale de la Wallonie, il pilote les dossiers conduisant à la structuration des transports en commun en Wallonie, par la création de la SRWT et des sociétés d’exploitation (TEC). Il contribue aussi à l’implantation des aéroports régionaux. Promoteur avec B. Anselme du « Programme Plus », il entend protéger le budget wallon tout en n’étant pas sourd aux demandes de financement de la Communauté française (1990-1991).
Malgré son record namurois en voix de préférence lors des législatives de 1991, le sénateur Dalem ne sera plus ministre. Il reprend la tête du Collège échevinal de Rochefort et celle de sa société à plein temps, tout en manifestant, au sein de son parti, une opinion de centre-droit et favorable à la fusion Communauté-Région. Nommé gouverneur de la province de Namur (31 juillet 1994), il remplace Émile Wauthy et renonce à tous ses mandats.
Ambassadeur de sa province tant en dehors qu’à l’intérieur de celle-ci, il invite constamment à la mobilisation de tous les acteurs autour des atouts dont dispose le Namurois, notamment d’être la capitale de la Wallonie.
Atteint par la limite d’âge en 2005, ce n’est que dix-huit mois plus tard qu’un successeur est trouvé à Amand Dalem comme gouverneur de la province de Namur. Denis Mathen lui succède le 8 janvier 2007.



Cfr Encyclopédie du Mouvement wallon, Parlementaires et ministres de la Wallonie (1974-2009), t. IV, Namur, Institut Destrée, 2010, p. 139-143

conseiller communal de Rochefort (1971-1994)
bourgmestre (1971-1994)
conseiller provincial de Namur (1971-1979)
sénateur (1979-1981)
membre du Conseil régional wallon (1980-1981)
sénateur provincial de Namur (1981-1985)
sénateur (1985-1994)
membre du Conseil régional wallon (1985-1994)
ministre de l’Exécutif régional wallon (1985-1991)
gouverneur de la province de Namur (1994-2007)